Lady S, Tome 7 : Une seconde d'éternité

Dans ce septième tome, les aventures de Lady S prennent une tournure plus sombre jusqu'à la tragédie finale.
Piégée par la police française et par un mystérieux nouveau personnage appelé "le colonel", Shania est obligée de prendre la place de la tueuse Liouba Dobrovna et se retrouve ainsi coincée entre les mafias russes et corses. Et même si cela lui permet de retrouver Nicolas, il va lui être difficile de s'en sortir indemne, d'autant plus que son père est en danger.
Dans cet album aux nombreux rebondissements rythmé par des scènes d'action très réussies, il y a plus de violence et moins de géopolitique que dans les précédents ce que j'ai légèrement regretté, il y a plus d'émotion aussi ce que j'ai par contre apprécié.
La série maintient son niveau de qualité au fil des tomes ce qui est remarquable.

Retour à la violence où cette fois-ci les mafias corses et russes sont de la partie et où les morts sont nombreux et les services secrets encore plus secrets... toujours aussi bien écrit et dessiné on dévore l'album en quelques dizaines de minutes. Mais ça devient un peu répétitif quand même.

C'est avec beaucoup de plaisir, que, en l'attente du huitième tome, imminent, j'ai relu l'ensemble de la série. Une héroine sympathique, un scénario efficace, bon cocktail pour une série. On y retrouve le rythme de la série XIII, en moins original c'est vrai, mais en moins compliqué aussi. Par ailleurs, l'auteur a laissé suffisament de zones d'ombre, offrant matière pour les tomes suivants : le CIRCAT a sûrement encore de nombreuses missions pour Lady S !

Si la première partie du scénario de ce septième tome des aventures de Lady S. est un peu faiblarde, quelques rebondissements lui donnent rapidement de l'envergure. L'histoire est classique, mais nous réserve une rencontre entre deux mondes du crime différents sinon inconciliables.
De nombreux clins d'oeil sont faits aux tomes précédents (une relecture de cycle dans son intégralité est fortement recommandée) et c'est un plaisir de retrouver tout les personnages. Par ailleurs des références sont faites à d'autres figures bien connues des fans de Jean van Hamme (un colonel qui ressemble comme un frère à un autre colonel... Amos, tant sur le plan physique que psychologique).
Le nouvel "employeur" de Lady est cependant trop caricatural, un brin trop sanguinaire. La carte écornée et décolorée du service hyper secret et cynique à souhait a peut-être été déjà trop utilisée, non ?
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Elle n'a vraiment pas de chance cette Lady S.
L'auteur ne lui laisse aucun répit.
Complots sur complots, elle est prise malgré sa volonté dans une affaire entre la police française, la mafia Corse et la mafia Russe. Sale affaire, tout cela afin de sauver son père, à peine retrouvé, déjà menacé d'assasinat.
Cette bande dessinée nous emmène dans l'action et la violence à 100 à l'heure, presque un peu trop rapide, j'aurais aimé que les scènes d'actions durent un peu plus longtemps, mais le format est ainsi.
Les dessins et les couleurs toujours très agréables, un tome réussi, la suite à decouvrir avec plaisir.

Les Lady S : c'est comme le bon vin , ça se bonifie !
Le suspense y est important, les sentiments profonds, les rebondissements fréquents....

A peine Shania a t-elle retrouvé son père biologique dans le tome précédent que celui-ci, officiellement mort dans le tome précédent, ne peut s'empêcher de sortir de sa retraite pour aller à Nice menacer un savant russe qui lui a volé toutes ses découvertes.
Et voilà Lady S embarquée malgré elle dans une collaboration sous la contrainte avec un service très très secret chargé d'exécuter les basses oeuvres du gouvernement français. le patron de ce service, un vieux colonel unijambiste, charge Shania (et Anton) de se faire passer pour une mafieuse russe venue livrer des diamants à la pègre corse à Marseille. Évidemment tout part de travers et le maudit colonel a vite tendance à classer Shania en pertes et profit.
Un tome bien sanglant, plein de courses poursuite franco- russo – corses, qui se lit d'une traite. A la fin (attention scoop fermez vos yeux si vous ne l'avez pas lu) : tout finit bien et le lecteur se demande si Van Hamme ne va pas finir par se prendre les pieds dans ses invraisemblables contradictions, mais on enchaîne quand même sur le tome suivant.