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Scott Kolins (Illustrateur)Ethan Van Sciver (Illustrateur)
EAN : 9781401216474
240 pages
DC Comics (20/02/2008)
5/5   1 notes
Résumé :
Written by Geoff Johns Cover by Brian Bolland Art by Scott Kolins, Ethan Van Sciver, Prentis Rollins and others The Flash races into adventure in this incredible new edition of a classic trade paperback collecting THE FLASH #170-176, plus stories from THE FLASH SECRET FILES and IRON HEIGHTS, written by Geoff Johns! Featuring art by fan-favorites Ethan Van Sciver (GREEN LANTERN), Scott Kolins (Beyond) and more!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Wonderland (épisodes 164 à 169) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il contient les épisodes 170 à 176, ainsi que le numéro spécial "Iron Heighs", initialement parus en 2001, écrits par Geoff Johns, dessinés par Scott Kolins, encrés par Doug Hazlewood, avec une mise en couleurs de James Sinclair. L'épisode spécial "Iron Heights" a été dessiné par Ethan van Sciver, avec un encrage de Prentis Rollins et une mise en couleurs de Chris Chuckry.

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- Épisodes 170 à 176 – de retour à Keystone (une ville fictive de la Terre DC), Wally West (Flash) est en train d'assister à un match de hockey sur glace, avec sa femme Linda Jasmine Park-West, en regrettant que Jesse Chambers (Jesse Quick) n'ait pas pu se libérer. Il doit quitter le match parce qu'un officier de police requiert son assistance pour arrêter un supercriminel. Sur place, il retrouve Magenta (Frankie Kane), une ancienne copine. Keith Kenyon (Goldface) attise les revendications des ouvriers de la ville. L'inspectrice Julie Jackham est assassinée chez elle, alors qu'elle s'occupait de son bébé. L'inspecteur Fred Chyre veut absolument la venger.

L'inspecteur Jared Morillo essaye de juguler la vindicte de Chyre. Flash doit lutter contre une secte assassinant les personnes qu'il a sauvées par le passé. Wally West doit survivre à un dîner avec son beau-père et sa belle-mère. Flash doit ensuite faire face au retour de Weather Wizard (Mark Mardon).

Après une histoire de chauffe dans le précédent tome, Geoff Johns s'installe sur la série The Flash. Il y restera jusqu'à l'épisode 225 en 2005. Écrire des histoires sur le héros le plus rapide du monde n'est pas une sinécure, en effet il faut trouver des menaces qui ne peuvent pas être évitées en juste allant plus vite qu'elles. de ce côté-là, ce scénariste semble disposer d'une imagination incroyable pour pouvoir mettre en difficulté Flash, sans que le lecteur éprouve l'impression qu'il aurait suffi qu'il aille un tout petit peu plus vite pour éradiquer le problème. Malgré toute sa célérité, ce superhéros se retrouve souvent contraint d'adopter le rythme imposé par ses ennemis.

La narration est très superhéros dans sa forme, avec ces ennemis improbables que sont les Lascars, du monsieur avec un pistolet qui fait du froid (Leonard Snart, alias Captain Cold), à celui qui manipule les conditions climatiques avec sa baguette de sorcier (Mark Mardon, alias Weather Wizard). Wally West arbore son joli costume rouge vif, avec un éclair jaune sur la poitrine, et en cours d'histoire, il apparaît même un petit éclair quand il se transforme en Flash. Les criminels portent tous des costumes chamarrés, en provenance d'un autre âge, que ce soit la doudoune de Captain Cold, ou le costume jaune et vert de Weather Wizard (merci les couleurs primaires complémentaires).

Scott Kolins prend la suite d'Angel Unzueta, et ses dessins captent immédiatement l'attention du lecteur. Ils sont d'un abord un peu chargé en surface, en particulier les visages marqués de petits traits secs non signifiants. le lecteur a le plaisir de constater que ce dessinateur est bien investi dans ses planches : un bon niveau de détails, des arrière-plans présents dans la majeure partie des cases. Il s'immerge avec plaisir dans un univers visuel consistant, et très cohérent.

Dès le début, le lecteur ressent une filiation avec l'énergie de Jack Kirby. Si Wally West tire sa force de la Speed Force (champ de vélocité), Scott Kolins semble tirer son énergie de la Kirby Force. Il ne joue pas sur les codes les plus évident de Kirby (comme les points noirs d'énergie crépitante, ou Kirby Crackles), ou les postures avec la main en avant tendue vers le lecteur. Par contre, quand ses personnages sont en mouvement, ça déménage (encore plus quand il s'agit du mouvement d'air provoqué par le passage de Flash). Il embrasse le registre superhéros dans tout ce qu'il a de plus mouvementé, avec des éclairs autour de Flash. Il intègre parfois une petite exagération dans les visages, empruntant discrètement aux dessins animés pour la jeunesse, mais sans que cela n'en devienne un tic systématique.

Scott Kolins est tout aussi habile pour donner une apparence unique à chaque personnage, ainsi qu'une présence sur la page. Or le scénariste semble piocher dans un réservoir inépuisable de personnages, comme si ça ne coûtait rien. Dès le premier épisode, Linda West fait sa réapparition, puis Frankie Kane. le lecteur voit aussi passer Jesse Quick (en coup de vent bien sûr). Il découvre Fred Chyre (inspecteur de police) un nouveau personnage. Par la suite il fait la rencontre de Jared Morillo, de Keith Kenyon, etc. Ce n'est pas que les personnages défilent à la même vitesse que celle à laquelle Flash se déplace, c'est que le lecteur prend plaisir à faire la rencontre de ces individus à la personnalité solide, sans être caricaturale.

Au bout de quelques épisodes, le lecteur se prend au jeu des intrigues rapides, abouties en 4 épisodes ou moins. Il s'amuse à voir Wally West confronté à ses beaux-parents. Il s'émerveille devant ces menaces exotiques. Il se rend aussi compte que les intrigues secondaires ont tendance à disparaître aussi vite que certains personnages. Au début du tome, il semble que Geoff Johns souhaite intégrer une dimension sociale à son récit en évoquant la population ouvrière de la ville. Il met en scène un représentant syndical au passé de supercriminel. Son discours est crédible, ses revendications légitimes, et il n'hésite pas à aller à la confrontation. Les conventions des comics étant ce qu'elles sont, le lecteur se doute bien que Flash finira par se heurter à ses manipulations trop agressives pour être honnêtes. Seulement, voilà, passé le premier épisode, Keith Kenyon ne réapparaît pas. de la même manière, l'historique de la relation entre Frankie Kane et Wally West promet des frictions sentimentales capables de dépasser la sitcom, pour accéder à celle de la comédie dramatique. Mais elle aussi est évacuée pour ne pas revenir.

Ce mode de narration qui laisse en plan des intrigues et des personnages secondaires n'est pas trop gênant car le lecteur est emporté par la fougue de la narration visuelle et par le rythme des intrigues, mais il laisse perplexe quant à cette gestion inaccoutumée des fils secondaires. 5 étoiles pour un comics de superhéros bien ficelé, rapide, inventif, à fort pouvoir divertissant.

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- Iron Heights – Iron Height est le nom de la prison de Keystone City. Elle est située à l'écart de la ville, et elle sert de lieu d'incarcération pour des êtres humains normaux, et pour des supercriminels (essentiellement des ennemis de Flash). Suite à ses crimes, Weather Wizard fait partie de la fournée des nouveaux arrivants. Il est fraîchement accueilli par le directeur Gregory Wolfe qui lui explique qu'il va se retrouver dans le quartier spécial des supercriminels. Peu de temps après un virus ravageur se déclenche dans ce centre pénitentiaire. Flash accepte d'y pénétrer pour en ramener une souche mère, avec l'aide de Pied Piper (Hartley Rathaway, un Lascar réformé). En séquence d'ouverture, le lecteur a droit au premier cas de Barry Allen en tant qu'expert scientifique de la police de Keystone City, impliquant un tueur en série appelé Murmur (Michael Amar).

Cette histoire de 48 pages est parue sous la forme d'un numéro spécial. Dès la première page, le lecteur est saisi par la tonalité de la narration visuelle. Ethan van Sciver réalise des dessins de type photoréaliste, avec une profusion de détails, un soin de toutes les cases, et un encrage dont le haut degré de minutie fait honneur aux dessins. Il accentue légèrement les ombrages et l'épaisseur des traits pour les personnages afin d'établir un peu de contraste entre eux et les décors. le lecteur s'immerge donc dans un environnement dense et solide. En outre les bizarreries des personnages en ressortent avec plus de force, comme par exemple les plaies ouvertes des blessures, ou encore cet individu qui s'est cousu les lèvres.

Effectivement, Geoff Johns augmente le niveau de violence dans cet épisode, et même de sadisme. En face de ces individus aux costumes chamarrés, se trouve un criminel à l'esprit dérangé, sortant du registre des gugusses qui veulent conquérir le monde, ou se barrer avec un maximum de pognon. Mais au final, ce n'est pas Murmur qui retient le plus l'attention, c'est à nouveau un personnage secondaire que le lecteur espère qu'il reverra : Gregory Wolfe, le directeur de la prison.

D'un côté l'histoire s'étiole un peu dans la dernière partie, de l'autre, les auteurs atteignent leur réel objectif : ramener sur le devant de la scène les Lascars (Rogues), en rétablissant leur crédibilité. 4 étoiles.
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