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Trois romans unis par une unité d'univers ..

C'est du pur Vance ... le Vance qui me fait rêver parce que c'est vraiment du space et planète opéra pur jus .
Sur la forme : le travail sur les personnages est soigné ce qui fait que ces trois textes ont
vraiment une âme et il est impossible de ne pas s'accoquiner aves ces personnages palpables , tangibles et
même pour certains émouvants .
Des univers archi-soignés et un réel voyage très loin dans l'espace ... le temps et l'imaginaire ..
C'est un recueil et donc le lecteur découvre trois cours romans avec lesquels on aura plus ou moins d'affinités .
Mais le plaisir de se balader de mondes en mondes avec une indéniable cohérence à la base est bien là !

Alastor 2262 :
Dans ce roman l'auteur mélange avec brio des aspects traditionnels tout en respectant le cadre
futuriste du récit ...
Des pirates .. des rapts .. des flottes de guerre et l'éloignement de chez soi ... le temps qui passe ..
Le retour et le réinvestissement dans son environnement originel qui a changé ..
Des relations familiales très fortes et des drames ....

Alastor 933 :
Dans un spatioport un jeune homme amnésique est pris en charge par les autorités .
C'est peut-être mon texte préféré de Vance car ce personnage est incroyablement touchant et tangible ..
Il est à recherche de lui-même et c'est un beau voyage qui n'est pas de tout repos qu'il nous propose ..
Il devra travailler sur ce monde où on l'a découvert pour payer son voyage ..
Il devra se redécouvrir et s'ouvrir à son environnement ..
C'est un bon texte mais il est remarquablement soigné et c'est peu de le dire !

Alastor 1716 :
Un routard galactique se ballade pour découvrir la galaxie et il atterrit Sur un monde désespérant enfin :
je trouve et c'est ma conviction ..
Un monde d'égalitarisme absolu et assez terne ..
C'est un bon texte mais il faut se plaire dans ce monde pour apprécier pleinement ce troisième roman ..
Complots et révolution le tout dans la subtilité mais cela manque trop de couleurs et de soleil pour moi ..
Je précise que mon B mol est totalement subjectif et que c'est bien écrit et nullement bâclé ..

Trois récits de qualité qui ont un charme certain et le chic de s'adresser à un lectorat très diversifié ( âges et horizons ).
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« L'amas d'Alastor compte une trentaine de milliers d'étoiles actives, des coques abandonnées sans nombre et d'énormes quantités de détritus interstellaires. Il est accroché au bord intérieur de la Galaxie, devant le Désert du Malheur, avec, au-delà le Golfe du Néant et, sur le côté, la Frange de Gaé, comme une brume étincelante. »

Ce fort volume regroupe trois romans portant le nom de planètes différentes, Trullion : Alastor 2262Marune : Alastor 933Wyst : Alastor 1716. Inscrits dans un même univers, les trois romans peuvent être lus indépendamment les uns des autres. Ils ont été écrits dans les années 1970.

Il y a tout de même un fil conducteur, en la personne du Connatic, le super-politique à la tête de cet empire ou de cette confédération, on ne sait pas trop. Ce dirigeant exemplaire (on est dans la SF pur jus, ne l'oublions pas) est à la fois avisé, bien informé et son pouvoir n'est pas contesté. Il a un bras armé, la Whelm, qui peut le cas échéant ramener le calme, y compris par des moyens extrêmes, sur toute planète qui entrerait en rébellion.

Sur Trullion, nous suivrons plus particulièrement Glinnes, qui s'était justement engagé dix ans dans la Whelm et qui revient dans sa famille après le décès de son père et la disparition de son frère aîné, pour y reprendre la propriété familiale. Ce qui n'ira pas sans mal.

Pour Marune, nous vibrerons avec « Pardero » un jeune amnésique dont les souvenirs ont été effacés, et qui se « réveille » sur une autre planète, éloignée de Marune. La quête de son identité l'emmènera aussi à Lusz, sur Numénès, la planète où réside le Connatic. Puis sur Marune, qui pourrait être son monde d'origine.

Enfin, sur Wyst, une planète qui se veut égalitariste, et qui est un décalque drôle et terrifiant de sociétés collectivistes, nous assisterons aux navrantes aventures de Jantiff Ravensroke, un jeune homme qui se cherche et qui décide de quitter sa famille pour voir d'autres mondes. Choisir Wyst comme première étape ne se révèlera pas être une décision très judicieuse… Mais nous nous rapprocherons de la personne du Connatic.

Mais quelle faconde, quelle énergie dans la prose de Jack Vance ! Des inventions comme s'il en pleuvait… de l'humour, pas toujours de très bon goût, mais drôlement efficace. Il est vrai que les dames ne sont pas toujours bien traitées, comme dans ce sport collectif, la Hussade, qui occupe beaucoup de place sur Trullion, où les descriptions de parties sont un peu trop longues à mon goût.

Les fins sont un peu abruptes, comme s'il fallait conclure un peu au petit bonheur. Mais là encore, l'impression globale de fantaisie débridée l'a emporté pour moi.

S'il fallait n'en lire qu'un, je pencherais plutôt pour « Wyst .
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Les mondes d’Alastor ©J’ai Lu 2010
Des mondes extrêmes, des systèmes extrémistes. (5/5)
Pourquoi le bonheur de lecture perdure-t-il avec l’œuvre de Jack Vance ? Les années passées pourraient édulcorer des aventures conçues sur un modèle identique : un homme doit compter sur ses ressources propres (hardiesse, ingéniosité, courage) pour s’extraire d’une situation périlleuse. Il s’adapte à son nouvel environnement exogène, l’exploite au mieux de ses intérêts, jugule le mal dont il souffre, châtie son bourreau et démarre une nouvelle vie davantage conforme à ses aspirations. Pionnier, défricheur, le héros est l’artisan de son propre succès. Ce schéma est modulable mais la trame demeure. L’identification au personnage central et l’adhésion à sa quête sont immédiates. L’intrigue se tend sur un fil conducteur aisé à suivre dans un univers riche, coloré et cohérent. Pour les aficionados, le plaisir est dans la nuance, le ton, l’humour aussi. Le recueil des Mondes d’Alastor qui regroupe trois anciennes éditions séparées est l’occasion d’un voyage interstellaire dépaysant, effroyable et captivant.
1, Trullion : Alastor 2262 ©Jack Vance 1973
Pour quelques ozols de plus. (5/5)
Dans l’amas stellaire d’Alastor où cinq trillions d’habitants occupent trente mille planètes, Trullion est un petit monde d’ilots et de marais où la vie est festive et bucolique, hiérarchisée et oisive. Seul le jeu de la hussade semble réveiller les ardeurs et les passions. Le terrain de jeu, constitué de grilles posées au-dessus de réservoirs d’eau, est parcouru par deux équipes qui se heurtent jusqu’à prendre le bouillon, le but consistant à toucher l’anneau d’or qui tient la robe d’une sheirl, une vierge incarnant l’esprit de son équipe. La troisième fois qu’un joueur atteint la sheirl, il la dénude, emportant la partie ainsi que les primes attenantes et conséquentes. Pour Glinnes Hulden, de retour sur Trullion après un engagement de dix années dans la Whelm, la police intersidérale d’Alastor, la pratique de la hussade pourrait être le seul moyen de reconstituer le domaine familial parti à vau-l’eau. En effet, son frère jumeau Glay, converti à la Fanscherade, un mouvement social rude et austère visant à mettre en place une exploitation industrielle à grande échelle, a cédé indûment une partie de la propriété ancestrale. Le père et le frère ainé de Glinnes sont mort ou porté-disparu. Sa mère est partie vivre ailleurs. Pour couronner le désarroi du jeune homme, une famille de nomades vindicatifs occupe ses terres. Glinnes manque cruellement d’ozols, la monnaie en vigueur et ne sait comment renflouer son domaine. En est-il seulement propriétaire dans la mesure où son frère ainé est porté disparu ?
Il est loisible d’interpréter les intentions de Jack Vance à l’aune de nos valeurs et de notre culture actuelles. On peut y voir de la misogynie quant à l’utilisation des femmes dans un jeu fait d’astuces et de brutalités. Ce serait passer bien trop rapidement sur la personnalité d’une sheirl telle Duissane, personnage tourneboulant et insaisissable, d’un grand intérêt romanesque. On peut y déceler de nombreuses allusions à la vie des bayous où les caïmans sont des Merlings, créatures aquatiques dévoreuses d’hommes, où les laissés-pour-compte sont des Trevanys, peuple nomade belliqueux et superstitieux, où les planteurs sont des Trills peu enclins à s’escrimer eux-mêmes à la tâche, etc. Si Jack Vance recrée un monde nouveau sur de vieux schémas, il sait aussi restituer effervescence et atmosphère exogènes avec brio. Le lecteur, accroché par la quête d’un homme désireux de s’ancrer sur sa terre natale, d’y retrouver ses racines, se laisse transporter d’aise dans les méandres des marais de Trullion. L’action ne fait jamais défaut et la narration est vive, fluide et colorée.
2, Marune : Alastor 933 ©Jack Vance 1975
Les Rhunes indéchiffrables. (4/5)
Frappé d’amnésie, tout signe distinctif d’appartenance effacé, un jeune homme débarque sur la petite planète de Bruse-Tancel dans l’amas d’Alastor. Dénommé Padero par convenance, l’amnésique s’adapte, travaille d’arrache-pied, économise et parvient à la planète hautement civilisée du Connatic, dirigeant invisible et respecté de l’amas stellaire d’Alastor. Padero se fait admettre au centre de soins du Connatic. Par des recoupements psychosociologiques affinés, Padero se voit préciser sa planète d’origine appelée Marune. De retour chez lui, il découvre qu’il n’est autre que le prince Ephraïm, héritier in extremis d’un royaume rhune. En effet, après sa disparition, le délai était presque atteint avant que la succession aux commandes du royaume ne tombât dans l’escarcelle du prince Destian. Visiblement victime d’une obscure machination, Ephraïm revient contrecarrer les plans de dangereux aristocrates arrivistes. Ayant tout oublié des convenances et des protocoles, Ephraïm est comme un pachyderme dans une société corsetée, à cheval sur les principes, intrigante et gangrenée par une violence larvée. Son statut et sa vie sont sans cesse posés sur le grill. La guerre avec les royaumes voisins menace et l’assassinat du père d’Ephraïm, Joachim, a mis les hauts dignitaires dans un embarras d’autant plus conséquent que le meurtre est tabou dans la société des Rhunes.
2e volet de la trilogie d’Alastor, Marune n’a aucun rapport avec l’opus précédent hormis l’omniprésence du Connatic, dirigeant bienfaisant voyageant incognito dans l’amas. Centrée sur une intrigue politique pimentée par une amnésie particulièrement invalidante dans une société guindée, l’histoire décrit le parcours d’un homme à la recherche de son passé et de son identité. Face aux trahisons constantes et aux amitiés intéressées, Ephraïm a fort à faire pour garder le cap et croire en son avenir. Si la toute fin du roman repose sur une indécision existentielle, l’essentiel a été accompli et Jack Vance, fidèle à ses bases, a laissé son personnage se reconstruire envers et contre tous (ou presque), malgré les embûches et les chausse-trappes se succédant pour le plus grand régal du lecteur.
3. Wyst : Alastor 1716 ©Jack Vance 1978
Un peu de « branluche » pour « colmater les crevasses ». (5/5)
Wyst, petite planète de l’amas d’Alastor, est peuplée de trois milliards d’habitants appelés Arrabins concentrés dans Arrabus, la mégapole d’Uncibal. Boire, manger, se distraire constitue le credo d’une société égalitaire méprisant le travail et le talent. Si le système pourvoit au logement collectif dans des blocs et à la nourriture insipide mais roborative dans des cantines, l’économie est au bord de la ruine, le moral en berne (le suicide est monnaie courante), un conseil des sages, les Chuchotements part sur la planète Numénès exposer un plan de réforme au Connatic, gouverneur suprême des trois mille planètes d’Alastor. Entretemps, Jantiff Ravensroke, artiste paysagiste, voyageur en provenance de Zeck, débarque à Uncibal, fasciné par le flot humain et la luminosité exceptionnelle ; il se trouve absorbé comme des milliers d’immigrants dans l’immense cité d’Arrabus. Affecté au bloc 17, Jantiff découvre les autres occupants de l’appartement, Esteban et Skorlet, deux Arrabins de souche ainsi que l’égalisme. Tout est mis en commun. Nul savoir-faire qui mettrait l’individu au-dessus des autres n’est accepté. Jantiff verra ses biens dérobés et ses connaissances exploités sans vergogne avec en retour morgue et mépris. Pacifique et adaptable, Jantiff espère trouver amitié, entraide et peut-être amour mais tout est verrouillé derrière des apparences libérales et surtout, en soupçonnant un complot considérable, il va être traqué, pourchassé, obligé de se réfugier dans les Terres étranges, un no man’s land loin des lois d’Arrabus.
3e roman du recueil des Mondes d’Alastor, Wyst est le plus captivant bien que les deux autres exercent un charme puissant. Le lecteur d’aujourd’hui peut y lire une critique simpliste du système communiste mais il est facile de passer outre une vision aussi réductrice et partisane. L’intérêt est ailleurs, dans la mise en place d’un traquenard d’une envergure démentielle, dans la découverte d’une planète étonnante à travers le regard juvénile et scrutateur de Jantiff. L’errance dans les badlands, l’acharnement déployé par Jantiff pour survivre, s’adapter et prospérer sont remarquables et prenants. Jack Vance revient à son antienne du self made man où plus prosaïquement à un lâcher en milieu hostile d’un homme seul, acculé et obligé de se dépasser pour sortir d’un étau mortel. Jantiff est un artiste, observateur, déductif et raisonnable et non un baroudeur aguerri. Ses qualités lui seront néanmoins vitales. Loin d’être bâclés, le dénouement et l’épilogue sont ouverts et réjouissants : « Bonjour… dit la jeune fille. Tu ne te souviens pas de moi ? Je suis Chatoyante ! »
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Mon premier Jack Vance, acheté un peu par hasard. Dans cette édition, Marune est à la suite de Trullion. Il y a là, donc, si j'en crois la liste des oeuvres de Vance, deux des trois opus du Cycle d'Alastor.

Les deux tomes du cycle mettent en scène des personnages qui évoluent sur des planètes distinctes, au sein d'un système planétaire et politique identique. Avec le style de l'auteur et le genre littéraire, c'est là presque les seuls points de convergences entre Marune et Trullion. Les deux héros des deux histoires, au passé assez flou et au présent agité, pourraient également, éventuellement, avoir en commun de ne pas maîtriser les événements qui les entourent et de s'amouracher au fil du récit d'une belle demoiselle.

Le sentiment, en refermant la dernière page, est d'avoir découvert deux belles histoires et un univers cohérent potentiellement très riche qui n'a pas beaucoup vieilli (la cycle a été écrit dans la première partie des années 70). Une écriture agréable, aussi, avec une patte vite reconnaissable et, parfois, un ton presque décalé et moqueur assez inhabituel dans le genre (à ma connaissance). Quelques petits regrets, cependant : que l'immensité de ce monde et ses énormes potentialités n'aient (à ma connaissance, également) pas été exploitées et, peut-être aussi, que les personnages secondaires le plus souvent intéressants n'aient pas été plus fouillés. Ils apparaissent/disparaissent en effet bien trop rapidement, laissant parfois le lecteur que je suis sur sa faim, voire dans l'expectative.
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Trullion : Alastor 2262.

C'est quand j'ai terminé ce premier roman que je comprend à quel point Jack Vance est un excellent auteur. Il parvient à nous ensorceler de sa plume! Je n'aime pas la science-fiction. du moins c'est ce que je pensais. Pourtant, j'ai été conquise par ce roman. Jack Vance nous offre en vérité un roman policier sur fond de science-fiction.

Marune: Alastor 933
Ce second roman des mondes d'Alastor m'a encore plus enchanté que le premier. Jack Vance nous prouve ce qu'il peut faire avec de la science-fiction. L'histoire démarre très lentement. Dans un spatiosport est découvert un homme amnésique. Squil l'un des membres du spatiosport décide de l'appeler Pardero et de l'envoyer travailler plusieurs mois dans les marées Gaswin pour pouvoir se payer un billet pour rejoindre le monde de Nmènes la capitale, là où se trouve le plus grand hôpital d'Alastor. ( et aussi siège du Connactic).

Wyst :Alastor 1716
Ce dernier récit m'a un peu moins emballé que le précédent même si j'ai toutefois beaucoup sa lecture. On y suit Jantiff de Zeck qui désire voyager sur les différentes planètes pour découvrir le monde. J'aime surtout l'entrée en matière de ce roman car on se retrouve dès le premier chapitre avec le Connatic et les Chuchotements. Dès lors on sent qu'il se passe quelque chose de louche! Après avoir gagné un billet pour n'importe quelle planète grâce à ses peintures, Jantiff s'envole pour Wyst, un monde vivant dans la parfaite égalité. Ce qu'on peut vraiment en dire c'est que notre héros va en voir de toutes les couleurs sur cette planète encore très bien décrite et surtout avec une coutume, des moeurs et un mode de vie vraiment très particuliers!
Lien : http://louvinette.over-blog...
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En bref, Les mondes d'Alastor, représentent une vision unique d'autres mondes, décrits parfois de façon excessive, mais toujours de façon très crédible et avec une grande richesse, que ce soit dans les principes mais aussi dans de nombreux détails.

Article complet : Cliquez sur le lien ci-dessous !!!
Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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Le roman n'est pas du space op, mais Vance prend du plaisir à mettre en place un background intéressant : un amas d'étoiles, des milliers de planètes habités avec chacune leur particularités, gouverné par un seul homme impliqué mais qui n'intervient qu'en dernier recours.
Les 3 parties du livre se concentre sur 3 planètes, 3 sociétés différentes, on suivra chaque fois un personnage impliqué dans une intrigue planétaire, souvent prétexte pour découvrir un monde et ses habitants toujours originaux.
Même s'il y a un passage à vide en fin de roman ça fourmille d'idées, les intrigues sont bien construites et on prend plaisir à parcourir les mondes d'Alastor.
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