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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un proche féru de science-fiction m'a prêté ce livre, qui évoque, dans un monde futuriste, l'influence de la langue parlée sur le comportement et la communication dans les sociétés d'une planète dénommée Pao. Ainsi, dans cette planète passive et dépendante d'autres planètes, un intervenant extérieur venant d'une autre planète propose à celui qui a pris le pouvoir en assassinant son frère, de réorganiser Pao en apprenant aux enfants des langues différentes, qui auront pour but d'en faire soit des guerriers, les Vaillants, soit des experts techniques et commerciaux les Technicants , soit des stratèges les Cogitants. Tout cela se mêle au parcours initiatique du jeune Beran, en exil suite à l'assassinat de son père, le souverain de Pao. Malheureusement, j'ai trouvé que cette bonne idée est noyée dans une sorte de cartoon avec les ressorts d'une série pour enfants et un jargon pseudo-scientifique des années 50 que j'ai trouvé irritant. C'est bien dommage. Pour moi, on est loin des chefs d'oeuvre d'Asimov ou de Bradbury, et encore plus des romans d'Orwell ou d'Huxley, que j'avais appréciés dans ma jeunesse.
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J'ai préféré Peyo.
L'idée de base de ce court roman est très intéressante: comment le langage détermine la pensée. Sauf que ce n'est pas le sujet principal de l'histoire qui se perd donc dans d'autres considérations. Pas inintéressantes en elles-mêmes mais on n'était pas là pour ça. Donc un sentiment d'idées gâchées dans leurs exécutions et de rendez-vous manqué.
L'enrobage SF est assez bizarre, on a de la construction de civilisation comme on le ferait pour des factions dans un village. On n'a jamais vraiment l'impression d'un vaste univers mais de peuples qui n'en connaissent que 3 autres au plus.
Même si ce n'est pas réellement la même chose, Schtroumpf vert et vert schtroumpf m'a plus marqué au final sur le thème du langage.
A noter que j'ai lu la première traduction chez "Présence du Futur" en 1965.
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