ce livre était dans ma PAL depuis juin 2019 -le dernier salon du livre de Saint-Maur-des-fossés auquel j'ai pu me rendre. Moralité : je ne regrette pas de l'avoir acheté, je ne regrette pas de l'avoir lu, au point que je n'ai pas envie de chercher ce qui pourrait me déplaire dans ce livre.
Premier ouvrage que je lis de cet auteur, et certainement pas le dernier,
Au coeur du solstice a pour personnage principal le capitaine Nadia Barka. Elle est toute entière dévouée à son métier, sans pour autant apparaître comme une carriériste forcenée. le métier, oui, et il consiste avant tout à résoudre des enquêtes. il est d'ailleurs une enquête, qui l'a hanté trois ans plus tôt, une enquête pour laquelle elle est allée très loin, prenant conscience qu'elle était à deux doigts d'aller trop loin. Et c'est l'un es traits de caractère que j'ai aimé chez Nadia : si elle va jusqu'au bout de ses forces physiques, elle a une éthique à laquelle elle ne dérogera pas. La justice, oui. La vengeance, non, même si elle sait que la tentation de « faire justice soi-même » existe.
Au coeur du solstice est un thriller, par conséquent les lecteurs ne devront pas s'étonner de scènes sanglantes, violentes. Et pourtant, dans ce roman, l'espoir est là, parce que les enquêteurs ne partent ni battus ni résignés d'avance. Tout tenté pour qu'une nouvelle victime ne vienne pas s'ajouter à la liste.
Le thriller se teinte de fantastique, aussi, tout en mettant en garde contre les dérives possibles – et elles sont nombreuses. Mais le tueur lui-même n'est-il pas un être à la dérive, et depuis trop longtemps ? Alors pourquoi n'a-t-il pas été arrêté plus tôt ? Il est d'abord le fait qu'il soit intelligent (oui, tous les tueurs ne sont pas des idiots, quoi que certains optimistes pensent), le fait que certaines de ses dérives aient pu être couvertes, au nom de la loi ou au nom de son talent. Séparer l'homme de l'oeuvre est très courant, que ce soit avant, ou maintenant – nous en avons encore des exemples quasi-quotidiennement.