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Citations sur La Dernière allumette (226)

Je pense à tout l'amour qui existe dans le monde, à tous ceux qui choisissent de tendre la main quand rien ne les y oblige, ceux qui donnent sans rien attendre en retour, ceux qu'on oubliera, qui ne seront jamais dans les livres d'histoire, mais qui, chaque jour, à coups de gestes minuscules, sauvent un petit peu l'humanité.
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Même dans une journée ratée, il y a toujours un morceau de bonheur.
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Une mère doit toujours protéger ses enfants.
(Page 231 )
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Vous êtes consciente que la culpabilité est un des mécanismes de manipulation qu'il utilise fréquemment pour vous contrôler ? Les larmes ? Le chantage au suicide et au chagrin ?
(P. 230)
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Personne ne se souviendra de moi.
Je ne changerai pas le monde.
Je suis comme les autres. Je ne suis qu'un tout petit maillon, ma vie n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan qu'est l'histoire de l'humanité, aussi fragile et éphémère que la lumière fugitive d'une allumette qu'on craque et qui s'éteint. Je n'ai qu'un seul pouvoir : choisir de tourner le dos, de détourner les yeux ou choisir de tendre la main et faire un geste d'amour.
page 300.
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- Ma sœur ne voulait pas que je change de nom en me mariant, vous savez. Elle voulait qu'on garde le même nom, alors je n'ai pas changé, principalement pour lui faire plaisir. Un nom, c'est une identité, non ? Plus j'y réfléchis, plus je trouve qu'elle avait raison, que cette tradition est absurde. Pourquoi je renoncerais à mon identité sous prétexte que je me marie ? C'est simplement pour que les femmes n'oublient pas qu'elles appartiennent à un homme, c'est ça ? Parce qu'on vit toujours dans une société où on considère qu'une femme passe comme une génisse ou une chèvre de la propriété de son père à celle de son mari ? Alors, on lui colle son nom comme une étiquette sur le front, comme un certificat de propriété.
page 239.
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La pente de la violence ne se prend que dans une direction : vers le pire. C'est une pente glissante, facile à descendre, mais quasiment impossible à remonter. Je n'ai pas encore réussi à lui faire accepter cette réalité.
Dans un carnet, je note la date, chaque détail des agressions physiques et psychologiques, et les éventuelles blessures qui en ont résulté.
(... )
Quand un nouveau féminicide se produit, soit tous les deux ou trois jours en France, je lis tous les articles sur le sujet, terrifié à l'idée de tomber sur son nom ou un indice quelconque qui l'identifierait comme la victime.
pages 163-164.
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Dans la vie, de toute façon, il y a de l'ombre et de la lumière. La lumière, elle est pas distribuée pareil pour tout le monde. Y a qu'à lire l'Assommoir pour comprendre qu'on naît pas tous avec les mêmes cartes au grand poker de la vie. C'est Mme Michelez qui dit ça. J'aime bien; Elle aurait pu être philosophe, Mme Michelez.
Gabriel et moi, au grand poker de la vie, on a eu des cartes pourries, mais si on met nos cartes ensemble, c'est moins pire. Ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui, je suis la seule personne qui réussisse à mettre un peu de lumière dans les journées de mon frère. Et la lumière, c'est la seule chose qui soigne la peur et la colère. Peut-être que c'est ça, au fond, mon super pouvoir. Et c'est déjà pas mal.
page 145.
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Mais ces attaques sournoises et isolées, éloignées les unes des autres, intercalées entre des moments de réconciliation et de grandes déclarations d'amour, sont passées inaperçues. Elle s'y est habituée, sans voir qu'à chaque fois qu'elle lui pardonnait, elle laissait la limite de l'acceptable se décaler de quelques millimètres. Le problème, c'est qu'une fois qu'une limite est franchie, on ne revient plus jamais en arrière. La première gifle n'était au fond que la conséquence logique de toutes les violences psychologiques qui avaient précédé.
(P. 200)
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Elle n'arrêtera jamais de se sentir coupable. Coupable de l'avoir énervé ou coupable d'accepter qu'il la frappe. D'une manière ou d'une autre, il réussit à lui faire croire que sa violence à lui est de sa faute à elle, et cette culpabilité entretient ses doutes et détruit la confiance en elle dont elle aurait besoin pour décider de le quitter.
(P. 201)
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