Un peu plus loin sur la droite

Dans ce roman j'ai découvert le personnage de Louis Kehlweiler, "l'Allemand", mis à la retraite de sa fonction d'enquêteur spécial pour le gouvernement.
Il archive des dossiers dans un bureau et dépouille consciencieusement la presse chaque jour à l'affût de la moindre information susceptible de traquer les "mauvaises gens". Il mène par ailleurs des enquêtes officieuses et surveille depuis les bancs de la Capitale des personnalités à la recherche de collusions, trafics d'influence et pressions politiques.
Lors d'une des ces traques, il découvre un os humain dans une crotte de chien et cela va le mener sur une piste bretonne inattendue.
J'ai retrouvé avec plaisir les apôtres de "Debout les morts" et notamment Marc le médiéviste qui devient l'adjoint de Louis-Ludwig. Il y a aussi le personnage de la vieille Marthe très attachant.
Bref, que du bonheur de lire Fred Vargas à l'écriture si humaine !

De Fred Vargas, j'ai lu de nombreux romans. Et je ne m'en lasse pas ! Un peu plus loin sur la droite ne déroge pas à la règle.

Pour le coup, vous ne trouverez pas l'éternel Adamsberg, mais Louis-Ludwig Kehlweiler, et son animal de compagnie, un crapaud nommé Buffo. Louis est un ancien inspecteur du ministère, fraîchement renvoyé de son poste. Il continue de mener des enquêtes de son côté, "à bord" de bancs parisiens qu'il utilise comme observatoire. Jusqu'au jour où il trouve un petit os, et décide de trouver à qui il appartenait, et se met à chercher un cadavre, en Bretagne, et de fait, son meurtrier.
De son ancien poste, il conserve des archives conséquentes et minutieuses, qui lui serve pour ses enquêtes. Il conserve également son réseau d'indicateurs, au cas où...

Encore une fois, Fred Vargas nous tient en haleine tout le long de son récit, nous surprenant encore. Elle donne à ses personnages des traits de caractères intéressants, les rendant très humains et attachants, bourrés de petites manies.
L'enquête est menée dans un petit village, où tout le monde se connaît. Cela pose une atmosphère de doutes, et fait l'effet d'une sorte de huis clos, où finalement, tout le monde pourrait bien être le coupable.

Envie d'un policier ? N'hésitez pas !

Je connais Fred Vargas essentiellement à travers les enquètes du commissaire Adamsberg, mais j'avoue avoir beaucoup aimé ce livre. Même si au départ une histoire tournant autour d'une "merde" de chien m'a plutôt laissée sceptique. J'ai adoré le crapaud Buffo et bien entendu toute l'intrigue. Les personnages sont tous un peu hors normes et c'est ce qui fait leur charme. Bref un livre que je conseillerais.

Fred Vargas est l'une de mes auteurs de polars contemporains favorites, mais je me dois bien d'admettre que tout n'est pas parfait chez elle.
Un peu plus loin sur la droite est l'un de ses livres sans Adamsberg, ce qui commence mal car il est de tous ses personnages mon préféré, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne peut pas être un polar à découvrir. de quoi ça parle? de rien d'abord, d'une bricole, selon les mots du personnage principal, d'un petit objet blanc trouvé sur une grille d'arbre parisien. C'est léger, piqueté...et c'est de l'os humain digéré. Sur ce détail, Louis, Ludwig, ou quelque soit le prénom que porte réellement ses papiers, s'acharne, comme un teckel qui aurait trouvé un terrier, entraînant dans son sillage deux tiers du trio des évangélistes déjà connu des lecteurs de Vargas.
J'aime assez le point de départ, le déroulement de l'enquête, mais j'ai un peu de mal avec le personnage principal, et avec le recours à la coïncidence, pas tellement dans l'enquête principal mais sur un point secondaire, que j'ai toujours trouvé un défaut dans un polar.
Pas le meilleur des romans de Fred Vargas, mais un roman moyen de la grande dame reste meilleur que la plupart des romans de la catégorie!

Un vieux Vargas trouvé dans une boîte à livres et que je ne crois pas avoir déjà lu. le personnage central n'est pas notre cher Adamsberg mais Louis Kehlweiler, un fonctionnaire de l'Intérieur mis sur la touche. Ce roman fait partie d'un cycle des « Evangélistes » et on y croise Marc le médiéviste et Mathias le préhistorien rencontrés dans différentes enquêtes d'Adamsberg.

Kehlweiler a tout un réseau de surveillance et c'est un bout d'os éjecté par un chien qui va déclencher cette histoire, l'emmener en Bretagne et lui faire découvrir qu'un meurtre peut en cacher un autre.

On retrouve bien la « patte » de Fred Vargas dans cette histoire, Louis a une vraie proximité intellectuelle avec Adamsberg et comme lui voit un indice dans le truc le plus banal. Ce roman bien construit se lit bien mais il parait un peu simpliste auprès des oeuvres les plus récentes de Vargas.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...

Quel honte ! Moi qui adore les polars je n'avais encore jamais ouvert un livre de Fred Vargas ! Vaut mieux tard que jamais ! ça y est cette fois ci c'est fait !
On part d'une crotte de chien à Paris pour arriver sur une plage de Bretagne avec un dénouement fort surprenant. Les personnages un peu déjantés, marginaux sont peu à peu attachants et nous entraîne dans un suspense à rebondissement.Un style d'écriture facile à lire, un ton décalé j'ai bien aimé et je vais de ce pas m'en procurer un autre .

Un livre de Fred Vargas, ça se déguste, on laisse fondre les mots sur la langue pour mieux goûter leur poésie. On s'imprègne de cette atmosphère un peu surannée, nonchalante. Et on apprécie les personnages Louis/Ludwig le fils du Rhin, Marthe la vieille pute qui s'y connaît en homme et on retrouve St Marc et St Mathieu avec plaisir.

Livre écrit au XXème siècle : pas de test ADN, pas de smartphones mais du bon sens , de la logique, le bon temps en somme.
Comment à partir d'une merde de chien à la Contrescarpe retrouver un meurtrier : une enquête à suivre avec le sourire jusqu'au fin fond du monde, pardon jusqu'en Bretagne : un bon moment !

Encore une bonne galerie de personnages frapadingues, attachants et quelques dialogues complètement poétiques, absurdes, l'intrigue policière est secondaire, je trouve, bon moment encore !

Un petit bout d'os humain trouvé à Paris...Et voici que Kehlweiler ( l'Allemand) suit la piste jusqu'au fin fond de la Bretagne. de rencontres en suspicions, de découvertes en règlements de comptes personnels, voici un bon polar , bien ficelé, qui ménage les surprises et les effets de rebondissements. Quelques longueurs quand même!