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3,7

sur 726 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Kate Woodcroft, avocate pénaliste, spécialiste dans les crimes à caractère sexuel et conseillère de la reine, se voit confier, en ce début 2016, une affaire pour le moins retentissante. James Whitehouse, sous-secrétaire d'État rattaché au ministère de l'Intérieur et rien moins que le confident du Premier Ministre, Tom Southern, se voit accuser de viol... Marié à Sophie et père de deux enfants, James entretient une relation adultérine avec son assistante parlementaire, Olivia Lytton, pendant 5 mois. Deux semaines après leur séparation, les deux amants ont un rapport sexuel dans l'ascenseur, au coeur du palais de Westminster. Un rapport qui, selon les deux parties, n'est pas interprété de la même façon...
Sophie, épouse dévouée qui connaît James depuis leurs études à Oxford, ne croit pas, un seul instant, en sa culpabilité, et se promet de le soutenir lors de cette épreuve...
Kate, quant à elle, est décidée, plus que tout, à démasquer la vraie personnalité de James et déterminée à le faire condamner...

Deux femmes que tout semble opposer : Kate, avocate réputée qui veut faire flancher James Whitehouse, et Sophie, l'épouse de celui-ci, une femme au foyer lisse, douce et effacée. Chacune livre ses ressentis, ses émotions, son combat, du jour de la plainte pour viol déposée par Olivia jusqu'à ces quelques mois qui ont suivi le verdict du procès. Une autre voix féminine, issue du passé, va s'entremêler à celles du présent. Celle d'Holly, jeune étudiante à Oxford en 1992, qui, issue de la classe populaire, aura du mal à s'adapter face à ces quelques privilégiés et nantis, sûrs de leur droit et de leur statut social. Deux périodes distinctes dont la première permet de comprendre la seconde, notamment avec ce revirement au milieu du roman. Trois portraits de femmes, finement dessinés, qui s'entrecroisent (seul James aura voix au cours d'un chapitre) pour dépeindre les dessous du système judiciaire et celui des grands écoles. Avant tout, Sarah Vaughan traite, avec intelligence et finesse, les notions de viol, de consentement, de responsabilité. Précis, méticuleux et captivant, ce thriller, psychologique et judiciaire, à l'ambiance pesante, soulève de nombreuses questions, toujours d'actualité et ô combien épineuses.
Un roman habile et efficace !
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Un roman terminé depuis déjà quelques jours (l'an dernier !), et dont j'ai un peu de mal à faire la critique, parce que je balance entre des sentiments ambivalents par rapport à cette lecture.
Je m'explique, enfin j'essaie : l'intrigue tourne autour de la notion de consentement, en l'occurrence celui d'Olivia Lytton, assistante parlementaire du très séduisant James Whitehouse, sous-secrétaire d'Etat mais surtout ami de très longue date du Premier Ministre britannique. James et Olivia ont été amants durant quelques mois, rien que de très classique, hélas, jusqu'à que Monsieur se lasse et préfère revenir à sa dévouée épouse Sophie, avec laquelle il a deux enfants. Mais voilà que James a un petit coup de revenez-y, et s'offre un dernier "bon moment" avec Olivia dans un ascenseur juste avant une réunion de travail. Sauf que...
Olivia ne voyait pas les choses comme ça. Toujours amoureuse et pensant que leur liaison allait reprendre, elle prend très mal une remarque post-coïtum en sortant de l'ascenseur : "Merci pour ce moment. C'est exactement ce dont j'avais besoin" p.54. Et à partir de là, tout va s'enchaîner.
C'est Kate, avocate pénaliste spécialisée dans les crimes à caractère sexuel qui va défendre Olivia devant le tribunal londonien. Kate qui est déterminée à démontrer qu'Olivia a bien été victime d'un viol, qu'elle ne consentait pas à ce dernier rapport, et que James doit payer. Mais payer pour quoi exactement ? C'est tout le propos de ce roman, qui va analyser au mot près à quel moment il aurait fallu s'arrêter et comprendre que finalement non, la partenaire ne voulait pas aller jusque-là, en tout cas pas dans ces circonstances-là.
L'histoire se déroule sur deux périodes : en 2016-2017 au moment du procès, et en 1992-1993, quand James est étudiant à Oxford, en même temps que Sophie (ils auront d'ailleurs une première liaison à cette période-là, avant de rompre brusquement, pour se retrouver une dizaine d'années plus tard et finalement se marier), et que Tom, le fidèle ami devenu Premier Ministre. On fait aussi la connaissance de Holly Berry, qui a été admise dans cette prestigieuse université grâce à ses mérites et ses capacités, et non pas de ses origines ou de la fortune familiale. Holly a d'ailleurs du mal à s'intégrer, elle ne comprend pas les coutumes étranges de ces jeunes gens pour qui beuveries et orgies suivies de saccage des lieux sont monnaie courante ("vous serez dédommagés, bien sûr", lance un membre du club des Libertins au malheureux restaurateur qui voit son établissement détruit après une de ces soirées arrosées...d'ailleurs il devrait considérer que c'est un "honneur" d'avoir été choisi pour les accueillir).
Holly ne restera d'ailleurs pas très longtemps à Oxford, ce n'est pas son monde, et l'amitié d'Alison ne suffira pas à la retenir, ni son "binôme" Sophie.
On comprend assez vite que l'origine des faits de 2016 remonte à l'époque des études, ainsi que les rapports entre les différents protagonistes.
Il m'est difficile d'expliquer sans en dévoiler davantage pourquoi ma note n'est pas plus généreuse, mais je vais tenter quand même. La narration est agréable, l'intrigue fluide et bien conçue, les personnages vont éveiller chez le lecteur des émotions contraires mais en tout cas ne le laisseront pas indifférent (par exemple je n'ai pas du tout réussi à apprécier Kate, et j'ai eu du mal à comprendre Sophie, alors que j'étais totalement en empathie avec la jeune Holly ). Les "arrangements" entre politiciens, l'importance des appuis, tout ce pan est fort bien décrit et je pense très proche de la réalité. La fin est habile aussi. Mais qu'est-ce qui ne colle pas alors ? Et bien pour moi c'est le fond du propos. J'ai du mal à admettre l'idée qu'une avocate soit à ce point obnubilée par l'idée qu'il faut faire condamner à tout prix un homme, quitte à manipuler les faits et les mots pour les tourner dans le sens qui l'arrange. Je ne vous dirai pas si la stratégie a fonctionné ou pas, mais le procédé ne me plaît pas. Bien sûr, elle a ses raisons pour agir de la sorte, et James est l'archétype du mec qui pense que toutes les femmes ne rêvent que d'être séduites par lui, mais quand même...couper les cheveux en quatre sur le plus petit détail, j'en avais un peu marre au bout d'un moment.
Je comprends parfaitement les billets bien plus enthousiastes que le mien, mais c'est peut-être aussi une question de génération. Pour moi qui ai connu une jeunesse très libérée et fêtarde (mais pas destructrice comme dans le roman, je vous rassure !) bien loin de l'esprit #metoo, il y a dans cette histoire quelque chose qui me dérange, voire me choque. C'est un vaste débat que la notion de consentement, et des circonstances qui font qu'un rapport sexuel pourra plus tard être qualifié de viol, et ce n'est pas moi qui vais résoudre la question !
Cependant "Anatomie d'un scandale" reste une lecture très recommandable.
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Je découvre avec ce roman la plume de Sarah Vaughan dont j'ai lu de nombreuses critiques élogieuses au sujet de ses précédents écrits.
Et je dois dire que je ressors assez conquise de cette lecture.

Sarah Vaughan nous propose un thriller parfaitement maîtrisé qui nous entraine dans les hautes sphères de la politique avec James Whitehouse, sous-secrétaire d'état, bras droit du premier ministre, mari modèle et père attentif.
Alors que fait-il dans le box des accusés devant répondre à la justice d'un viol sur la personne de son attachée parlementaire qui est également sa maîtresse ?
Le principal atout de ce roman qui malgré une intrigue assez mince reste un excellent page-turner réside dans la complexité des personnages.

Outre James Whitehouse, nous découvrons Sophie diplômée d'Oxford, épouse admirative, amoureuse qui a une confiance inébranlable en son époux volage et se sent prête à le soutenir envers et contre tout.
Et que dire de Suzanne, l'avocate acharnée, qui s'est juré de faire tomber l'accusé et en fait une affaire personnelle ?
Quant à la victime, elle peine à étaler devant les jurés les circonstances de l'agression qu'elle a subie.

L'auteure corse son histoire en nous ramenant vingt-cinq ans en arrière pour nous faire découvrir la vie de quelques privilégiés qui vivent leurs études comme une fête permanente, persuadés du bon droit que leur donne l'aisance financière de leurs parents, face à ceux plus modestes obligés de travailler dur pour se faire une place.

Les deux histoires vont bien sûr se croiser pour une intrigue toujours plus addictives, même si, comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas d'énormes rebondissements.
Plus que par son suspens « Anatomie d'un scandale » séduit par l'atmosphère lourde qui s'en dégage.

Pour moi, ce fût une intéressante découverte et je compte bien lire d'autres livres de Sarah Vaughan.

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Un roman anglais au goût poivré.
James Whitehouse a tout pour lui : jeune, beau, sexy, intelligent, athlétique, riche, issu des meilleures écoles anglaises, époux aimé et père adoré, député conservateur (ça, c'est moins glamour) et grand pote du Premier Ministre britannique. Oui, mais... le voici plongé au coeur d'un procès retentissant, au cours duquel il doit affronter Kate Woodcroft, avocate implacable, qui fera tout pour faire reconnaître sa culpabilité dans une affaire sordide qui fait les délices des tabloïds.
J'ai bien aimé ce roman, qui nous plonge dans les arcanes du système judiciaire anglais sans jamais être rébarbatif. Il alterne les époques et les points de vue des principaux personnages, offrant une analyse pertinente et nuancée du député sûr de lui, de son épouse bourgeoise, et de l'avocate pugnace -bien sûr, tous jouent un rôle, et Sarah Vaughan excelle à décortiquer les rouages psychologiques de chacun d'entre eux. A travers ce roman, on plonge également dans le monde universitaire d'Oxford (ambiance "Morse" garantie), avec ses bâtiments gothiques, ses bibliothèques silencieuses, ses courses d'aviron, et ses étudiants richissimes, brillants et arrogants.
L'auteur parvient à entretenir un suspense croissant, en distillant ses révélations ici et là, jusqu'au verdict du procès. Ensuite, la tension se relâche -ou alors, c'est simplement mon attention qui s'est relâchée. Mais j'ai néanmoins pris grand plaisir à cette lecture addictive, bien documentée et à l'atmosphère so British.
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James, sous secrétaire d'Etat rattaché au ministère de l'Intérieur vit avec Sophie. On ne peut pas dire que James soit un homme très fidèle. Coup classique, il a une relation avec Olivia son assistante. Mais un jour, la police vient le voir à son travail pour lui poser quelques questions au sujet d'une accusation de viol sur Olivia. Cette relation est dévoilée dans la presse mais James va peut être s'en sortir grâce au soutien de son ami le Premier Ministre et de sa femme. Kate avocate pénaliste, spécialisée dans les crimes à caractère sexuel va-t-elle réussir à le faire condamner ? Cette affaire va lui donner du fil à retordre. Olivia veut elle se venger parce qu'il a mis un terme à leur liaison pour retourner vers son épouse et ses enfants ? Pourquoi Kate s'implique tant dans ce procès et veut absolument la condamnation de James ?
Histoire qui peut sembler banale à première vue, mais à un peu plus de la moitié du livre (eh oui il faut attendre autant de pages), une révélation va démontrer que l'histoire est plus compliquée qu'elle n'y parait. J'ai finalement été conquise par cette lecture grâce à cet élément qui vient apporter une autre vision des choses.
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Addictif, prenant, ce livre! Et très différent de " La ferme du bout du monde", ce qui prouve que l'auteure anglaise sait se renouveler.

Un roman difficile à classer, et c'est en cela qu'il est aussi intéressant. Il mêle éléments de thriller, critique sociale , politique, et analyse psychologique profonde.

Deux lieux vont être d'une importance cruciale, dans cette histoire dérangeante, qui suscite indignation et compassion. L'université d'Oxford dans les années 1990 et un tribunal , en 2017.

James Whitehouse, un sous-secrétaire d'état , proche du premier ministre, car une amitié très ancienne les unit , comparait , accusé de viol par une collaboratrice. L'avocate de la défense, très impliquée, Kate, va-t-elle pouvoir le faire désigner coupable par les jurés?

Je n'en dirai pas plus, car ici particulièrement, les éléments de surprise sont déterminants...

Voilà un roman qui pousse le lecteur à se poser des questions, cruellement d'actualité, sur les non-dits destructeurs, l'attitude machiste et cynique de certains hommes, qui se croient toujours dans leur droit et ne culpabilisent aucunement pour les actes commis, le crédit faible encore accordé aux femmes victimes de violences, la mise en doute de ce qu'elles ont tant de mal à confier, la notion si propre à confusion de consentement. Les ravages familiaux et conjugaux que l'inconscience, la conviction d'être invincible, notamment en milieu politique, entraînent. Édifiant, bien écrit et construit habilement, un livre que je conseille !
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James Whitehouse, sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur de la Gracieuse Majesté, est accusé du viol de son assistante parlementaire. Voilà pour le scandale.
Sarah Vaughan va décortiquer les relations entre différents éléments constituants cette affaire.
La victime d'abord ? Et bien, non.
L'avocate de la défense pour commencer, Kate. Sa vie solitaire, le travail acharné qu'elle déploie pour défendre les victimes de violences sexuelles.
Ensuite et surtout, Sophie, l'épouse pour qui la nouvelle est comme une bombe. Trahie, elle remonte alors le fil de leur histoire commune.
Ils se sont connus à Oxford. Tout deux issus d'une classe privilégiée, ils sont à leur place et ont bien l'intention d'en profiter.
Pour lui : faire des fêtes à tout casser (littéralement), multiplier les rencontres amoureuses, et renforcer son amitié sincère avec Tom, celui qui deviendra le 1er ministre.
Pour elle, passer du bon temps, se trouver un mari.
Entre humiliation, honte et colère, entre doute et devoir de loyauté envers son mari, ses enfants, elle passe par tous les sentiments et analyse leur rencontre, revient sur les années d'insouciance et de certitudes, et, sa foi en son mari si séduisant s'effrite peu à peu.
Enfin, James dont l'auteure adopte le point de vue de temps à autre, qui se défend. Il n'a jamais violé, s'est laissé séduire. Voilà sa seule erreur. Il déploie toute la palette des outils qu'il maîtrise à la perfection pour convaincre : arguments, prestance, autorité, douceur et bien sûr charme.
On aurait pu s'attendre à ce que la plaignante, la victime présumée soit au coeur du récit. Au fil de ce roman choral, la vérité apparait et ce choix prend alors tout son sens.
Le personnage de Sophie m'a particulièrement intéressée. Il est fouillé, dense et interroge sur les vérités que l'on souhaiterait ne jamais connaître, sur le choix qu'on peut faire comme une certaine gargouille dans le cloître d'un collège d'Oxford de se boucher les oreilles et de se voiler les yeux pour surtout ne rien entendre, ne rien voir et continuer à vivre dans une illusion.
Le point de vue de James, mais surtout le regard enfin dessillé de Sophie éclaire sur la personnalité de certains hommes gâtés par la vie dès l'enfance, doués certes, mais égoïstes et ambitieux, si sûrs de leur bon droit et de leur bon plaisir qu'ils n'hésitent pas pour satisfaire ceux-ci, d'écraser l'autre.
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Anatomie d'un scandale raconte le combat de Kate, une avocate qui a mis sa vie privée entre parenthèses pour défendre les jeunes femmes victimes de violences, pour faire condamner James Whitehouse, homme politique reconnu, ami du premier ministre et représentant de l'élite et de la bonne société, accusé de viol par son assistante parlementaire. Construit autour de ce procès, le roman nous emmène aussi vingt ans plus tôt à Oxford où nous découvrirons le drame qui a brisé la vie de Holy, une jeune étudiante boursière.

La première partie de ce roman ne m'a que moyennement convaincue : j'avais l'impression d'avoir très vite compris l'intrigue, le combat sans fin d'une femme contre les violences faites aux femmes et la difficulté à juger les affaires de viols quand bien souvent c'est la parole de la victime contre celle de son agresseur. En parallèle, la seconde intrigue me paraissait également courue d'avance : l'auteur nous raconte l'arrivée à Oxford d'une jeune fille issue d'un milieu populaire qui malgré son intelligence et ses excellents résultats scolaires a du mal à trouver sa place dans cet univers élitiste et on pressent d'avance que tout cela va se terminer en tragédie.

Mais quand tout s'est éclairé et que j'ai enfin compris quel était le lien entre ces deux récits, ce roman m'est apparu comme beaucoup plus subtil qu'il y paraissait et ce sentiment n'a fait que s'accentuer au fil des pages. Loin du noir et blanc du début, avec la gentille victime qui peine à se faire entendre et le méchant agresseur qui met le jury dans sa poche, l'auteur nous peint ici toutes les nuances d'un procès et la difficulté de trancher entre deux témoignages sur l'épineuse question du consentement. le lecteur est alors embarqué dans la tête de Sophie, l'épouse dévouée de James qui a sacrifié sa vie à la carrière politique de son mari. James est-il coupable ou cette affaire est-elle un banal adultère ? Sophie doit-elle continuer à le défendre alors qu'une foule de petits détails oubliés viennent maintenant la titiller ?

Anatomie d'un scandale va aussi plus loin que ce thème initial : c'est une magnifique et terrible peinture des élites anglaises, de leur formation et de leur reproduction. On suit la jeunesse dorée du pays, des écoles privées élitistes au campus de Oxford, où se construisent déjà les futurs réseaux qui noueront carrières professionnelles et politiques. On assiste aux débordements de ceux à qui leur fortune et leur nom semble accorder tous les droits. On s'interroge avec Sophie sur le sens à donner à sa vie : est-ce normal de considérer ces privilèges comme acquis ou aurait-il fallu ouvrir les yeux plus tôt et se révolter ?

Plus qu'un simple thriller psychologique, Sarah Vaughan signe ici un magnifique témoignage d'une époque et nous oblige à partager les interrogations de ces 2 femmes, Sophie et Kate, qui paraissent au départ si opposées et qui sont finalement plus proches qu'on ne le croit. Un roman à suspens très agréable à lire et qui en plus fait réfléchir, que demander de plus ?
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Un roman de 400p dans un format très agréable à lire, et une excellente surprise.
Thriller psychologique, page-turner, mais d'une excellente facture.
La vie estudiantine des élèves protégés d'Oxford, leurs espérances professionnelles dans les hautes sphères britanniques pratiquement toujours réalisées ,leur donnent un sentiment d'invulnérabilité, ce qui peut les amener à de bien vilaines actions, qui plus tard peuvent accidentellement remonter à la surface.
Deux périodes s'entremêlent donc, de l'université en 92 à cette dernière année.
mais parfois les excès sont aussi dus à un fond pervers chez certains,et c'est la trame de l'histoire ici, plusieurs personnages qui se sont croisés de près ou de loin des années auparavant se retrouvent confrontés à un procès pour viol. Inutile de spoiler le dénouement voire les" pourquoi du comment". C'est une lecture passionnante, comme d'ailleurs les autres romans de S.Vaughan, et j'attends le prochain avec grand plaisir.
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Londres, dernier trimestre 2016.
Kate, avocate-pénaliste, spécialisée dans les crimes à caractère sexuel, vient de perdre sa dernière affaire : viol aggravé de violence conjugale. Cette femme de 42 ans divorcée, démocrate, idéaliste, gère la défense des plaignants.
Sophie, elle, est mère de famille. Mariée au sous-secrétaire d'État en charge de l'extrémisme, conservatrice, elle apprend que James l'a trompé avec son assistante parlementaire. Les faits ont fuité dans la presse. Quelques jours plus tard, la jeune femme porte plainte pour viol.
La psychologie des personnages est fine bien que manquant un tout petit peu de tension. Les descriptions, du palais de Westminster notamment, sont bien menées sans étouffer l'intrigue.
C'est un roman qui se lit d'une traite. le style, le suspense, la psychologie des personnages, un sujet d'actualité, des descriptions bien documentées : tout y est. J'ai passé un très bon moment.
Commenter  J’apprécie          200




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