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3,7

sur 722 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Oui, c'est un bon thriller psychologique sur le thème des élites à qui tout est dû dès avant la vie adulte, qui ignorent royalement les personnes qui ne sont pas de leur rang, sur leur vie estudiantine à Oxford, leur réussite sociale dans les hautes sphères du pouvoir, sur l'accusation de viol portée à l'encontre de James Whitehouse (un nom bien approprié pour un secrétaire d'Etat), bel homme, adoré par les femmes, ami depuis toujours du premier ministre anglais.

L'autrice nous montre le bouleversement causé par ce procès, la réaction de Sophie, l'épouse de James, qui défendra son mari tout en souffrant de son infidélité, et le combat acharné de Kate, l'avocate de la plaignante, Olivia, ex-maîtresse de James pour le faire condamner.

le récit est bien mené, il passe continuellement d'une époque à l'autre, le portrait psychologique des principaux intervenants est bien dépeint, il y a un certain suspense et cela se lit avec plaisir.

Étonnante toutefois la question juridique principale devant ce cas de viol « l'accusé était-il conscient que la victime n'était pas consentante ? », la justice a évolué depuis, aujourd'hui on va plus loin : le consentement doit être clairement exprimé.

Le livre est certes plaisant à lire mais je ne le porte pas non plus aux nues, je ne crois pas qu'il restera grave dans ma mémoire.
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J'ai acheté ce livre il n'y a pas très longtemps après avoir résisté un moment vu les critiques ultra positives que j'avais pu lire.
Malheureusement, c'est un rendez-vous manqué pour moi.
Pourtant tous les ingrédients d'un livre qui aurait pu me plaire sont réunis: un scandale, un procès avec les détails des audiences, un va-et-vient entre 2 époques, des personnages hauts en couleur.
Mais tout cela ne m'a pas passionnée. J'ai trouvé le livre très long. Ça traîne sur les 100 dernières pages et j'avoue avoir terminé les 40 pages de la fin en diagonale. J'ai trouvé les personnages détestables: j'ai eu envie de les secouer et je n'ai éprouvé aucune sympathie, empathie ou peine pour les uns ou pour les autres. Et quand je ne m'attache pas au personnage, le livre est dur à lire puisque je me sens alors peu concernée par ce qui peut leur arriver.
Hormis les personnages avec lesquels j'ai eu beaucoup de mal, je n'arrive pas trop à déterminer ce qui a fait que je n'ai pas accroché à ce point. En effet, malgré les longueurs, l'écriture est agréable et l'histoire bien trouvée. C'est peut-être une question de moment de lecture...
Je n'ai en tout cas pas ressenti le page turner, le suspense et l'envie de le lire d'une traite que beaucoup ont pu ressentir. J'en suis là première attristée.
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Lu en Février 2019.
J'avais bien aimé La ferme du bout du monde de Sarah Vaughan, et j'étais curieuse de découvrir son « thriller psychologique ». Celui-ci m'intéressait énormément de par son thème. J'en ressors mitigée et pour moi il n'a rien d'un thriller psychologique, je dirais que c'est un roman judiciaire mais le suspense n'est pas suffisamment présent.

Anatomie d'un scandale va détailler le procès de James Whitehouse un éminant membre du gouvernement britannique, accusé du viol de son assistante parlementaire.
Kate, l'avocate en charge de la défense de la victime va tout faire pour le faire condamner et révéler le côté prédateur de cet homme de pouvoir.

[SPOILER]
[FIN DE SPOILER]

Par contre, un des aspects appréciable et réussi, c'est qu'on est souvent dans les pensés et les émotions de la victime. On ressent la pression qui est mise sur le dos des victimes de viol, c'est révoltant. On assiste à la façon dont la défense veut tout faire pour discréditer la victime, la faire se contredire. On va fouiller son passé et chercher la moindre petite faille. Si vous aimez les séries judiciaires vous allez adorer. le procès est très intéressant à suivre, Sarah Vaughan dissèque les paroles, les témoignages et c'est ce que j'ai préféré dans le livre.

La question du consentement est centrale dans le procès.
L'auteure fait en sorte que l'on se pose la question pendant toute la lecture. On en vient à douter de la victime, et du présumé coupable.
On a aussi le point de vue de la femme de James Whitehouse qui tente de protéger sa famille du scandale.

Plus le procès avance et plus on va creuser dans le passé des personnages.
L'auteure a choisi d'explorer le passé étudiant de James Whitehouse et de sa femme, ainsi on a des scènes de flashback qui se déroulent à Oxford sur le campus universitaire. Excès, fêtes, confréries, on creuse dans le passé de cet homme et on fait ressortir ses travers jusqu'à déterrer la bombe qui fera tout basculer.

L'un des points forts du livre est sans hésiter la tension que créée l'auteure et qui rend la lecture très addictive. J'ai cependant un avis mitigé car j'ai trouvé qu'une des révélations était ratée, de plus, ça fait surement « voyeur » mais vu le titre, je m'attendais à plus de scandale ! Oui je sais c'est débile.
Je ne pense pas que ce soit un mauvais livre, ma déception vient de mes attentes qui étaient hautes.

Lien : https://marie-loves-books.bl..
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Un roman sympa, c'est vrai. Un page turner comme le dit très bien iris29.
Cette plongée dans le monde ô combien select d'Oxford est très bien documentée, bien construite.
Alors pourquoi seulement 3 étoiles et pas plus ? Parce qu'au fil de la lecture, on finit par se sentir usé. Chacun des personnages entre un peu trop dans sa caricature : l'homme politique forcément menteur, la femme sage et trompée, l'avocate et son lourd secret.
Donc juste une bonne lecture... 3 étoiles !
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La narration est intéressante et nous promène sans cesse entre le procès actuel de James et les années estudiantines de James, Sophie et leurs amis. Ces dernières apportant régulièrement des éléments permettant de mieux comprendre les personnages, les liens qui les unissent et leurs petits secrets.

Sarah Vaughan arrive à nous garder en haleine, dans l'attente de la suite et de la révélation du secret. Des découvertes étonnantes permettent aussi de voir toute cette histoire sous un angle différent. Par contre, j'ai trouvé que les détails du procès minute par minute étaient un peu longs, d'autant plus que certains éléments se répètent plusieurs fois.

Anatomie d'un scandale est un bon roman juridique, avec quelques surprises intéressantes, mais un peu trop linéaire et attendu à mon goût.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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Un trio de personnages que je ne suis pas arrivée à apprécier, de par leur personnalité et leurs actes.
Une mari, député, accusé de viol par une de ses assistantes.
Une femme qui refuse de croire ces accusations.
Une avocate, très froide, très professionnelle qui veut faire la lumière sur une affaire entrée dans l'air du temps (hélas).

Des retours dans le passé estudiantin de James et Sophie, pour comprendre qui ils sont, comment s'est construite leur relation, pour nous faire entrevoir la vérité présente et passée, entrecoupent le récit des faits présents.
Ô que ces étudiant(e)s riches, fils et filles de bonnes familles, sont détestables. A se croire invincibles, à tout se permettre, à penser que l'argent peut tout acheter, à considérer les gens "normaux" (non riches, non aristocrates) comme inférieurs et sans intérêt, à faire comme si toutes leurs attitudes étaient normales. le fossé qui les sépare des autres est tellement énorme qu'il est clair que leur éducation et leur argent les empêche d'être empathiques, justes, raisonnables, humains.
Quand l'argent et le statut permet tout, quand l'attrait de la réussite sociale fait fermer les yeux, les gens ne peuvent que devenir détestablement méprisants.

C'est clairement ce que veut montrer l'auteure, qui fut en son temps une étudiante "pauvre" et qui semble avoir gardé un très mauvais souvenir de cette époque où le fossé social ne pouvait être franchi et où l'injustice de base était de mise.
Tout au long de cette histoire j'ai senti en filigrane une envie de revanche de la part de celle qui écrit et de son personnage féminin avide de remplir son devoir d'avocate.

Ce côté réquisitoire de l'autrice m'a réellement empêchée d'entrer dans l'histoire.
Ce couple est juste détestable. Lui par sa morgue et son côté manipulateur. Elle par son aveuglement et sa lâcheté.
Et l'avocate n'a pas su me toucher.

Ils m'ont énervée, gravement énervée.
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Ce roman est bien écrit. Il se lit facilement.

Nous sommes plus habitués à lire sur les arcanes du système judiciaire américain. Cette intrigue se déroule en Angleterre. C'est dépaysant.

Malheureusement l'intrigue est cousue de fil blanc.
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Une avocate londonienne se voit proposer la défense d'une proche d'un ministre britannique qui a commis un viol sur elle.
Cet homme elle le connait car sa vie a basculé après qu'elle ait elle même été sa victime lorsqu'elle était étudiante.
L'aristocratie britannique est décrite sans complaisance avec sa morgue et sa suffisance notamment les saccages perpétrés par le club des "libertins" dans les endroits où les jeunes étudiants se rendaient. de même la binôme aisée de la jeune avocate issue d'un milieu modeste était seulement intéressée par le travail de sa camarade.
La violence du monde bcbg politique et aristocratique est ici dénoncée et au delà l'intolérable réalité de relations non consenties.
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Incipit
"Kate, 2 décembre 2016

Ma perruque gît sur mon bureau, à l'endroit où je l'ai lancée. Une méduse échouée. Dès que j'ai quitté le tribunal, je néglige cet élément crucial de mon costume, lui manifestant l'exact inverse de ce qu'elle est censée inspirer : le respect."

Thriller psychologique et domestique paru en 2019, ce roman haletant se lit d'une traite.
Monde politique, pouvoir, scandale, secrets, famille, mariage, tromperie... : un best-seller international prenant !
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J'ai d'abord découvert la série sur Netflix, et n'ayant pas saisi certains éléments psychologiques, j'ai voulu lire le bouquin. J'ai mieux compris certaines réflexions, mais même s'il y a quelques divergences, la série est très bien adaptée !

Les chapitres s'alternent entre Kate Woodcroft, avocate de l'accusation, Sophie, femme de l'accusé, James, l'accusé, et des flashbacks datant de 1993 où l'on suit une certaine Holly.

Le brio de ce roman, c'est que Kate Woodcroft s'occupe principalement des viols extraconjugaux (parce que oui, ça existe !), et l'auteure aborde ici un cas de viol où le doute est permis, si je puis dire. La personne semble intéressée, mais elle ne veut pas le faire à cet endroit, ou elle cherche seulement à embrasser sans vouloir aller plus loin.

Je connaissais déjà l'histoire via la série donc ce n'était pas une première découverte, mais je dois avouer m'être demandée si James était réellement coupable ou non. Tout est vraiment tendancieux. On tient pour la personne qui expose les faits donc on tient pour la maîtresse, puis peut-être aussi pour James. Au plus on avance dans l'histoire, au mieux on arrive à cerner si ce James est vraiment coupable ou non.

Le côté psychologique des personnages est vraiment très intéressant ! Kate nous explique le procès avec brio, en précisant comment elle pose ses questions et même pourquoi elle les demande.

Bref, je vous recommande vivement ce thriller judiciaire !
Lien : https://mimietseslectures.wo..
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