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Verne Jules
Les enfants du capitaine Grant
J'ai retrouvé un livre que j'avais lu enfant et c'est avec le même plaisir que je viens de le relire. Comme tous les Jules Verne, le plaisir est au rendez-vous, et l'on parcours allègrement les pages de ce livre, Verne ce grand visionnaire nous permet encore aujourd'hui de nous extasier sur ses livres et de passer d'agréables moments.
Ici, 4ème sur la foi d'un message trouvé dans une bouteille et à demi rongé par l'eau de mer, le Duncan, magnifique yacht anglais part à la recherche du capitaine Grant naufragé. A son bord se trouvent les deux enfants du disparu, Mary et Robert. L'un des meilleurs géographes français, Jacques Paganel, personnage singulier et sympathique fait aussi partie du voyage.
Les lacunes du message et plus encore les hasards de la navigation et la traitrise de certains faux amis vont entrainer les membres de l'expédition dans des aventures tragiques ou comiques, sur terre et sur mer, de l'Amérique à l'Australie comme seul Jules Verne sait les imaginer, dans leur captivante variété
Les merveilles de la nature jouent un grand rôle dans ce passionnant récit où les personnages sont particulièrement bien campés
Ce livre est un des fleurons des « voyages extraordinaires » de Jules verne
Pendant les vacances c'est à lire ou à relire

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Parmi les meilleurs de Jules Verne pour des aventures dans les îles lointaines. Très plaisant livre d'aventures sur mer et à travers la pampa, l'australie, la NZ. Des descriptions géographiques et botaniques particulières, des énumérations lassantes, mais très peu.
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Après Vingt-mille lieues sous les mer, reprenons la navigation aux côtés de Jules Verne dans ce roman assez touffu qui nous embarque dans l'hémisphère sud à la découverte de l'Amérique du sud, de l'Australie et de la Nouvelle Zélande. Contrairement à Vingt-mille lieues sous les mers qui imagine le Nautilus, bête sous-marine tellement moderne pour son époque, Les enfants du capitaine Grant est plutôt réaliste sur les moyens de navigation utilisés et sur les aventures de ses personnages.

En revanche, Jules Verne y fait un très gros travail de vulgarisation scientifique, géographique, historique, climatique, etc. A travers le personnage de Paganel, c'est la science qui s'invite dans le salon du lecteur à une époque où les encyclopédies n'étaient pas aussi courantes qu'aujourd'hui... Cependant, toutes ces données ont parfois tendance à alourdir considérablement le texte et brisent le rythme des aventures de notre troupe maritime.

Car oui, le tout reste quand même bien sympathique. Les personnages, et notamment Paganel, sont parfois très drôles. (Dans une émission de France Culture consacrée à Jules Verne, il était indiqué que Paganel aurait inspiré le personnage de Triphon Tournesol chez Hergé, et je peux le croire tant le côté "à côté de la plaque" du premier peut correspondre au second !) Les aventures se succèdent et l'équipe déjoue les embûches avec chance et sagacité.

Si ce roman présente quelques longueurs à la lecture, il demeure un classique à découvrir et à replacer dans son époque : l'occasion alors pour bien des lecteurs de découvrir coutumes et histoire de l'autre bout du monde !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Tout commence au cours d'une excursion au large de Glasgow de Lord et Lady Glenarvan qui, avec leur équipage, pêchent un requin qui contient dans son ventre une bouteille renfermant un message de détresse du Capitaine Grant.
Ils sont jeunes, ils sont riches, ils sont audacieux, ils décident donc de se lancer dans la recherche et le sauvetage du Capitaine Grant et appareillent pour cela à bord de leur yacht dernier cri et tout confort, le Duncan.
Avec eux partent notamment les deux enfants du Capitaine Grant : Mary et Robert, le jeune capitaine John Mangles, le Major Mac Nabbs et un invité de dernier minute et éternel étourdi : le géographe Français Jacques Paganel.

Une chose est sûre : l'aventure va être au rendez-vous dans ce roman assez volumineux découpé en trois parties : l'Amérique du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Et comme tous les personnages demandaient de l'aventure, ils vont être servis : "Ni montagnes, ni fleuves ne firent dévier les voyageurs de leur imperturbable route, et ils n'eurent pas à combattre le mauvais vouloir des hommes, les éléments, souvent déchaînés contre eux, soumirent à de rudes épreuves leur généreuse intrépidité.".
J'ai assez bien aimé cet aspect du roman, j'ai pris un certain plaisir à lire leurs péripéties de voyages, même si j'ai fini par trouver que ça faisait beaucoup.
Et que certaines ficelles étaient un peu grosses et se devinaient facilement.
Les parties consacrées exclusivement à l'aventure et à la recherche du Capitaine Grant sont vivantes et écrites dans un style plutôt vif avec des dialogues.
Par contre, d'autres passages sont beaucoup plus longs, remplis de descriptions géographiques et tiennent plus de la leçon voire du manuel scolaire et là, j'ai beaucoup moins aimé.
Voire même ça m'a agacée et j'ai lu en diagonale certains passages, parce que si j'avais voulu un cours de géographie sur l'Australie ou les moeurs anthropophages des peuplades indigènes de Nouvelle-Zélande, j'aurais lu un livre adéquat, pas un roman d'aventure.
Trop de pédagogie tue la pédagogie, et le personnage de Jacques Paganel en est la parfaite illustration.
En somme, j'ai eu la sensation d'être sur des montagnes russes tout au long de ma lecture, avec des passages enthousiasmants et vivants et d'autres où je me suis fortement ennuyée.
L'autre aspect du roman qui m'a dérangée, c'est que tout est beaucoup trop prévisible, et les personnages se sortent toujours bien trop facilement des situations délicates.
Le hasard fait très bien les choses, d'ailleurs il n'y même que ça : du hasard et de la chance, et même Jules Verne a fini par le reconnaître et l'écrire : "Et, quelques instants après, les dix fugitifs, sans savoir comment, sans y rien comprendre, étaient tous en sûreté à bord du Duncan.".
Je me suis sentie un peu moins seule à ne rien y comprendre au fait que les personnages avaient toujours un coup de pouce du destin pour se sortir des pires situations.
Si cela passait à une époque, j'ai trouvé cet aspect à la limite du risible et quelque peu démodé.
En fait, c'est un roman de Jules Verne qui a vieilli, et pas dans le bon sens du terme.
Pourtant le titre était encourageant et m'avait intriguée, je n'ai apparemment pas tiré le bon lot dans la multitude des romans de Jules Verne pour relire cet auteur qui a pourtant su me séduire avec d'autres de ses romans comme "Le tour du monde en 80 jours".

"Les enfants du capitaine Grant" est un cru moyen de Jules Verne qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Peut-être plaira-t-il plus à un public jeune, pour ma part je le classe dans les romans démodés qui ne se lisent/relisent pas très bien et mon choix se portera la prochaine fois sur un roman de Jules Verne quelque peu différent de celui-ci.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Un long périple pour une longue histoire remplie de rebondissements invraisemblables, bon, c'est une marque de fabrique de notre Jules.

Résumons,, une bouteille à la mer retrouvée dans le ventre d'un requin dévoile un mystérieux appel à l'aide du capitaine Grant. Ces deux jeunes enfants sont embarqués à bord du duncan d'un couple fraîchement marié qui décide de troquer la lune de miel pour la recherche du valeureux explorateur perdu. En cours de route, un géographe, Paganel, sort de sa cabine pour découvrir qu'il s'est trompé de navire et le voilà associé à la recherche du fameux capitaine.

Du Chili à l'Australie, de la pampa aux peuples Maoris, de la cordillère aux étendues océaniques, on en fait du voyage. Un magnifique agrémenté de l'érudition quelque peu horripilante du géographe. Un peu de romance, de l'intrigue policière et des explosions de volcan canalisées et des commentaires acerbes sur les peuples premiers.

Ce fut long et peu stimulant, les voyageurs changent leurs plans et leurs voyages comme des citadins qui se trompent de lignes de métro, le manichéisme est à la limite du supportable.

Ce n'est vraiment pas mon Jules Verne préféré mais cela reste un roman d'aventures plaisant mais inutilement long. Comme cette critique d'ailleurs.
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J'ai bien aimé cette histoire. Je ne lis que rarement une BD.
C'est l'histoire de voyageurs qui partent en bateau pour rechercher le capitaine Grant. Ils vont leur arriver des vertes et des pas mûres.
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Magnifique. Un regard sur un style
Un regard sur une époque.Un regard sur une vision de la France. Un regard sur une société.Un regard sur la connaissance et les croyances de l'époque.
Un formidable moment en ce moment de confinement
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Un roman d'aventure assez réaliste
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Les Enfants du capitaine Grant de Jules Verne, c'est un roman d'aventure. A la recherche du capitaine Grant naufragé quelquepart en Patagonie, Amérique du Sud,
et prisonnier d'Indiens, Lord Glenarvan se met en route avec son yacht, à bord les deux enfants de Grant. le voyage les mène de l'Amérique du Sud à l'Australie, en plus Verne se fait un plaisir de présenter son savoir des merveilles de la mer, de la géorgraphie etc.
La nouvelle édition de le Livre de Poche, un seul volume, 925 pages, contient les merveilleuses illustrations de la vieille édition, 172 vignettes.

Le lien montre une meilleure image de la couverture.
Lien : http://www.livredepoche.com/..
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A l'heure où l'on déplore la simplification des textes, j'ai pris grand plaisir à lire Jules Verne (du point de vue grammatical, richesse de l'emploi des temps de la conjugaison ... )

On y parle de requins balance en anglais, marteaux en français et juif pour les provençaux (page 9) … Il serait intéressant de trouver l'origine de cet adjectif pour les provençaux non?

On le chasse car à cette époque il n'est pas encore du tout espère ce voie de disparition. Depuis lors il l'est devenu car très prisé pour ses nageoires caudales. (C'est là où l'on se rend compte que le texte est "daté").

Il s'agit ici d'un texte portant sur la marine. le vocabulaire très spécifique n'est pas du tout évité, on comprend la teneur du texte dans sa globalité et les plus curieux pourront enrichir leur propre glossaire en effectuant quelques (de nombreuses) recherches dans le dictionnaire.

La femme n'est guère considérée: … car dit- on une femme est toujours un peu curieuse … impatience féminine … pas futée, elle n'y connait rien quant à la datation d'un objet retrouvé en mer grâce aux stigmates laissés par le nombre d'années passées dans l'eau …
Ces malheureux sont donc prisonniers (de qui?) de cruels indiens … (quelque part en Patagonie)? (au 37ème parallèle)

Chapitre III - Malcolm-Castle – Nous avons droit à un véritable cours sur l'histoire de l'Ecosse, la politique, description de la famille de Lord … de la gestion politique de l'Ecosse …

Page 51: "Comme les Glenarvan, et quelques grandes familles des Lowlands, il était séparé de coeur, sinon de fait, de l'envahissante Angleterre. Les intérêts de son pays ne pouvaient être à ses yeux ceux des Anglo-Saxons, et pour leur donner un développement personnel il résolut de fonder une vaste colonie écossaise dans un des continents de l'Océanie
Rêvait-il pour l'avenir cette indépendance dont les États-Unis avaient donné l'exemple, cette indépendance que les Indes et l'Australie ne peuvent manquer de conquérir un jour? Peut-être. Peut-être aussi laissa-t-il percer ses secrètes espérances. On comprend donc que le gouvernement refusât de prêter la main à son projet de colonisation; il créa même au capitaine Grant des difficultés qui, dans tout autre pays, eussent tué leur homme. Mais Harry ne se laissa pas abattre; il fit appel au patriotisme de ses compatriotes, mit sa fortune au service de sa cause, construisit un navire, et, secondé par un équipage d'élite, après avoir confié ses enfants aux soins de sa vieille cousine, il partit pour explorer les grandes îles du Pacifique"

Notion de politique, de géopolitique, de religion bien marquées: avec l'aide de Dieu qui peut tout nous retrouverons votre papa, le capitaine Grant …
Lord Glenarvan se rend à Londres où on lui refuse un bateau pour aller à la recherche du Capitaine Grant disparu depuis deux ans déjà, aux mains des méchantes indiens. Londres ne veut pas engager les dépenses d'un bateau et d'un équipage pour retrouver 3 écossais.
Alors Lady Helena propose que le Duncan, leur bateau construit pour des voyages de plaisance aille affronter les mers du Sud … et les voilà embarqués, avec les enfants du capitaine Grant: Mary 16 ans et son petit frère 12 ans …
Je comprends tout à fait pourquoi, à l'époque, Jules Verne était tellement apprécié: il permettait aux lecteurs qui n'avaient accès à rien (si ce ne sont les journaux écrits) de s'évader, de se cultiver, de se distraire …
Le texte est riche, les rebondissements nombreux, les situations sont décrites avec force détails et créativité.
Mais je me souviens aussi pourquoi il ne m'a jamais attirée: pour toutes ces raisons justement. Trop de vocabulaire spécifique, trop de détails, … j'aime les textes légers, éthérés, qui laisse mon imagination divaguer. Ici tout est tellement décrit qu'il n'y a plus la moindre place pour une évocation personnelle.
Je suis contente, au hasard d'un post sur Verne, de m'y être replongée et d'avoir pu en faire une analyse très brève, un retour aux sources. Mais si intellectuellement parlant j'apprécie, émotionnellement tout cela au mieux me laisse de marbre, au pire aurait même tendance à largement m'agacer.
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