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Je poursuis ma lecture des oeuvres de Jules Verne, huitième exemplaire. Ce roman a paru en 1868.

Lord et Lady Glavernan pêchent un requin (plus exactement l'équipage !). Il est énorme. Surprise, dans son ventre est découvert une bouteille. Et dans la bouteille ? Un message !!

Après une tentative de lecture difficile (la bouteille a séjourné longtemps dans l'eau) il semblerait que ce soit un appel à l'aide. Trois personnes ont fait naufrage dont le capitaine Grant. Mais où exactement ? Pas évident d'interpréter le message, il y a des manques sur le papier…

Mais l'essentiel est de faire savoir dans la presse que le capitaine Grant pourrait être toujours vivant… quelque part…

Rapidement les enfants Grant se présentent devant Lord et Lady Glavernan et les supplient d'entamer des recherches. le brave couple, ému, décide de tenter le coup.

Voilà un équipage complet plus les Glavernan et les enfants Grant, tout ce beau monde en partance pour la Patagonie puisque les naufragés pourraient y être retenus prisonniers par des indigènes si l'interprétation finale du mystérieux message est exacte.

Vous imaginez bien que cette aventure sera extraordinaire, qu'ils rencontreront mille dangers, que leur vie seront mises en jeu plus d'une fois. Ils feront aussi de fantastiques rencontres comme M. Paganel, ce géographe qui a embarqué par erreur sur le Duncan, yacht des Glavernan, mais qu'il leur sera d'un grand secours tant ses connaissances sont grandes.

Arriveront-ils à leur fin ? Les enfants Grant retrouveront-ils leur père ? En Patagonie ? Combien y laisseront leur peau ? Cette aventure est complètement folle !


=====


Oui cette aventure est folle mais ô combien passionnante !

Bon, certains passages sont un peu longuets : description des paysages, rappels de faits historiques très détaillés ont été sources d'ennui pour moi mais dans l'ensemble j'ai tourné les pages avec avidité !

Et surtout la fin a été à la hauteur de mes espérances.

En résumé : un loooong tome (925 pages) mais pas de déception à l'arrivée ! Les nombreux dessins participent au plaisir de la lecture.
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babelio_id:Verne-Les-enfants-du-capitaine-Grant/11168
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Un long périple pour une longue histoire remplie de rebondissements invraisemblables, bon, c'est une marque de fabrique de notre Jules.

Résumons,, une bouteille à la mer retrouvée dans le ventre d'un requin dévoile un mystérieux appel à l'aide du capitaine Grant. Ces deux jeunes enfants sont embarqués à bord du duncan d'un couple fraîchement marié qui décide de troquer la lune de miel pour la recherche du valeureux explorateur perdu. En cours de route, un géographe, Paganel, sort de sa cabine pour découvrir qu'il s'est trompé de navire et le voilà associé à la recherche du fameux capitaine.

Du Chili à l'Australie, de la pampa aux peuples Maoris, de la cordillère aux étendues océaniques, on en fait du voyage. Un magnifique agrémenté de l'érudition quelque peu horripilante du géographe. Un peu de romance, de l'intrigue policière et des explosions de volcan canalisées et des commentaires acerbes sur les peuples premiers.

Ce fut long et peu stimulant, les voyageurs changent leurs plans et leurs voyages comme des citadins qui se trompent de lignes de métro, le manichéisme est à la limite du supportable.

Ce n'est vraiment pas mon Jules Verne préféré mais cela reste un roman d'aventures plaisant mais inutilement long. Comme cette critique d'ailleurs.
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En écrivant Les enfants du capitaine Grant, Jules Verne voulait faire un tour du monde.
À cette fin, il choisit le 37ème parallèle.
Ce qui lui permet de nous faire visiter les montagnes et les plaines de la Patagonie, les déserts de l'Australie, et de voir la Nouvelle Zélande.

Une bouteille à la mer, un père naufragé, ses enfants inquiets, un Lord généreux, un savant distrait.
Et surtout, un méchant machiavélique qui va leur mettre des bâtons dans les roues. le personnage d'Ayrton est particulièrement fouillé car il nous le resservira dans son prochain opus, L'île mystérieuse.

Le style est celui qu'on lui connaît, des descriptions botaniques, géologiques, sociologiques.
De bons sentiments, des rédemptions. Et un happy end très attendu.

D'autre part, on sait les recherches de journalistes quant à la parenté de certains épisodes que Jules Verne aurait inspirés à Hergé. C'est particulièrement frappant ici avec les trois parchemins, le distrait passager clandestin.
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Encore un Jules Verne qui m'accompagne lors des balades du chien et le ménage.

Comme toujours avec Jules Verne, il s'agit d'une quête. Cette fois, sur la foi, d'un message dans une bouteille, nos héros vont partir à la recherche du capitaine Grant qui a échoué quelque part sur le degré 37 de longitude .... Mais comme le reste du message est effacé, cela sera l'occasion de faire le tour du monde.

Avec moultes péripéties, on découvre le Chili, l'Argentine, l'Australie et la Nouvelle Zélande. Il y a des traversées de déserts.... Un géographe rejoint le groupe de départ et fournira de nombreuses explications géographiques, ethnologiques et géopolitiques mais avec une vision fin 19ème siècle. L'empire britannique est encore tout puissant. le brexit n'a pas encore eu lieu.

On va découvrir un personnage que l'on retrouvera dans l'île mystérieuse...

Un bon moment même si il y a des longueurs.
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Cette traversée, quoique orageuse parfois, fut paisible un peu moins d'un millier de pages. J'aime beaucoup les romans de Verne pour me plonger dans les eaux clairs et troubles de l'exotisme, teintées de colonialisme ; néanmoins, les drames sont vite épongés comme le pont du Duncan. Chaque aventurier se couche sur de nouvelles espérances vespérales

Ces enfants, ceux du capitaine Grant, sont les incarnations modernes de Télémaque, qui n'hésiteront pas à voguer avec l'équipage et l'incroyable Paganel (qui m'a fait tant rire !) sur ce navire pour rechercher inlassablement leur père dans cette sorte de tour du monde austral
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Certains lecteurs (dont ma tendre moitié), ne lisent un livre qu'une fois seulement. Une fois lu, ça y est, c'est imprimé, on n'y revient pas. Question de mémoire peut-être, de tempérament aussi. Je ne sais pas si c'est votre cas, amis babélionautes, mais moi, je relis souvent des livres que j'ai aimés, soit effectivement que j'oublie tel ou tel élément du bouquin (personnage, péripéties, ambiance générale) soit plus communément par goût ou par plaisir. Très régulièrement (au moins une fois par an) je relis Balzac, Zola, Hugo, plus régulièrement encore Camus et Saint-Exupéry, et mes deux idoles qui me suivent depuis soixante ans, Alexandre Dumas et Jules Verne.
Jules Verne, c'est souvent la quinzaine de romans incontournables (Michel Strogoff, L'Ile mystérieuse, le Tour du monde en 80 jours, Vingt mille lieues sous les mers, Voyage au centre de la Terre, etc.) et parfois des titres moins connus (La Jangada, Kéraban le têtu, La Maison à vapeur, etc.)
Dernièrement, j'ai relu Les Enfants du Capitaine Grant, un de mes préférés, un de mes plus chers, sans doute avec Michel Strogoff. Là encore, c'est lié à un souvenir d'enfance : dans les années 60, mon frère et moi étions en colonie de vacances à Biarritz ? le soir avant de nous endormir, un moniteur nous lisait Les Enfants du Capitaine Grant, plus précisément un des chapitres les plus prenants, celui où nos héros sont prisonniers des Maoris. Imaginez l'impression et l'influence que ce texte pouvait avoir sur nos petites têtes de dix ans…
Les Enfants du Capitaine Grant est le livre « vernien » par excellence : l'énigme du début (le manuscrit mystérieux), des enfants au départ et au centre de l'aventure, le voyage (un Jules Verne sans voyage, ça existe, mais c'est rare), des éléments comiques (l'inénarrable Paganel et son contraste le Major MacNabb) une idylle naissante, et une série d'aventures ininterrompues rythmées par la lecture erratique du manuscrit, les péripéties liées aux terres traversées et à la météo, et aux hommes (convicts en cavale, sauvages cannibales)… On sort de là fourbu, mais ravi (mais si vous avez déjà lu Jules Verne, vous savez que c'est souvent le cas).
Avec Vingt mille lieues sous les mers et L'Ile mystérieuse, Les Enfants du Capitaine Grant composent une fausse trilogie par le retour des personnages : le Capitaine Némo entre Vingt mille lieus sous les mers et L'Ile Mystérieuse, Ayrton entre L'Ile mystérieuse et Les Enfants du Capitaine Grant. Cela dit, il n'est pas nécessaire de lire les trois romans l'un après l'autre (mais il est rudement conseillé de les lire, séparément ou pas)
Pour les amateurs d'adaptations au cinéma, il existe un film éponyme de Robert Stevenson, sorti en 1962 (une production Walt Disney) avec notamment Maurice Chevalier dans le rôle de Paganel. Pas un chef-d'oeuvre, bien sûr, mais l'esprit de l'écrivain est respecté et c'est bien là l'essentiel.
Lire Jules Verne, c'est toujours une cure de jouvence : si vous n'êtes pas jeune, vous le redevenez !
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Un très grand Jules Verne que je découvre enfin. J'ai 31 ans et j'ai commencé à lire les Voyages Extraordinaires à l'âge de 12 ans. Après le Tour du monde en 80 jours et Voyage au centre de la Terre, j'avais voulu lire l'île mystérieuse, l'un de ses plus grands chefs-d'oeuvre.

À l'époque, Internet n'était pas aussi répandu qu'aujourd'hui et je découvris in extremis que, pour lire l'île mystérieuse, il fallait lire au préalable 20.000 lieues sous les mers. Un peu contrarié au départ de devoir changer mon plan de lecture, je contins ma frustration et découvris finalement avec un plaisir immense les aventures du capitaine Némo. Une fois cet autre chef-d'oeuvre terminé, je dévorai enfin l'île mystérieuse.

Mais quelle surprise je n'eus pas en me rendant compte que cet incroyable ouvrage était le troisième tome d'une trilogie dont le second était, vous le devinez, Les Enfants du capitaine Grant ! Trop tard, je fus spoilié du destin d'Ayrton, antagoniste imperturbable des Enfants du capitaine Grant. Pas grave, je lirai cette deuxième aventure après l'île mystérieuse ... Grand naïf que j'étais!

Peut-être est-ce parce que l'île mystérieuse m'avait rassasié ou que je n'avais plus de réel leitmotiv que j'ai mis plus de 15 ans avant de lire enfin cette incroyable histoire. Pourtant, je n'ai jamais arrêté de lireJules Verne. Pour tout vous dire, Les Enfants du capitaine Grant est mon 30ème Jules Verne et je ne compte pas en rester là.

Je n'écris pas de critique systématiquement sur tous les Jules Verne que je lis, mais je tenais tout de même à raconter cette petite anecdote et aussi insister sur le fait que cette histoire est digne des plus grandes de son auteur. On pourrait croire que 20.000 lieues sous les mers et l'île mystérieuse surpassent le Capitaine Grant, et peut-être aurions-nous raison. Cela dit, cette histoire est injustement méconnue par rapport aux deux autres.

Le scénario en tant que tel intègre tout ce qui fait une bonne histoire vernienne. Une intrigue excellente, des péripéties, du suspens, des rebondissements, de la légèreté et de l'humour, du savoir, un rythme soutenu et une conclusion magistrale.

Mais j'ai quand même UN SEUL BÉMOL que je ne peux m'empêcher de souligner. Bien que je fais systématiquement le travail de contextualisation d'époque, notamment quand Jules Verne écrit et assume une certaine hiérarchie entre les hommes sur base de critères considérés aujourd'hui comme racistes, ce point-là, je l'accepte et parviens à garder sans problème la distanciation et le discernement nécessaire (lire l'oeuvre avec une paire de lunettes du 19ème siècle), je n'ai par contre pas réussi à trouver en moi suffisamment de recul au moment où, (attention je vais SPOILIER) vers la fin du livre, nos héros profanent en toute impunité le sacré, c'est-à-dire la tombe d'un guerrier d'une tribu néozélandaise qu'ils venaient de tuer quelques chapitres plus tôt.

Jules Verne n'hésite pas à ridiculiser les indigènes comme des superstitieux qui n'oseraient pas déloger les profanateurs (nos dits héros) sous peine d'une punition divine. Bon jusque-là pourquoi pas, mais l'écrivain enfonce encore plus le clou en décrivant nos protagonistes occidentaux en train de prendre un malin plaisir à railler cette ingénuité et en consommant impunément l'eau et la nourriture laissées par la tribu néozélandaise en guise d'offrandes pour leur guerrier mort sous le feu du pistolet occidental. Il y a là, je trouve, une cruauté qui n'était, selon moi, pas nécessaire de la part de Jules Verne. Son imagination débordante aurait pu tirer d'affaire plus noblement nos héros plutôt qu'en usant de la profanation et la raillerie des croyances d'une autre civilisation.

Que Jules Verne considère le peuple occidental comme supérieur, je lui concède bien volontiers, c'est encore une fois, un sentiment d'époque (contextualisation). Par contre, qu'il prenne tant à légère la divination de la mort et la façon dont elle est célébrée par une autre civilisation, je trouve là qu'une limite est franchie. Même en faisant un travail de recul, je ne parviens pas à trouver des circonstances atténuantes à l'auteur. Mais peut-être que je sacralise beaucoup trop le respect des morts, qu'importe les peuples auxquels ils ont appartenu.

Malgré ce petit bémol (qui représente, je précise, un chapitre sur tout le livre), je garde une expérience de lecture extraordinaire dont seul Jules Verne à le secret. Il est difficile d'écrire plus de 900 pages sans qu'on y trouve rien à redire. Mais malgré cette exhaustivité et cette générosité, le sans-faute est presque accompli et c'est pour cette raison que je n'en tiens pas rigueur à l'un de mes auteurs préférés. Par conséquent, je conserve la note de 5 étoiles bien méritées pour cette incroyable histoire : Les Enfants du Capitaine Grant !
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Quand on lit Les enfants du Capitaine Grant, on se dit que Jules Verne avait promis un livre épais à son éditeur avant même de le commencer, puis s'est dit en cours de route que la Patagonie n'allait pas suffire!
Le roman repose en effet sur un document trouvé dans une bouteille jetée à la mer par le malheureux Capitaine Grant, naufragé dans les mers australes, et ce document a été rongé par l'eau, offrant un puzzle à l'équipe de vaillant Écossais se précipitant à son secours. (Chez Jules Verne, les gentils sont toujours vaillants). Faute d'un texte complet, c'est un tour du monde que la fine équipe entreprend, emmenant le lecteur. Car la bouteille a été trouvé, bien sûr, par un lord richissime qui monte une expédition de secours, dans laquelle embarquent les enfants du Capitaine, une jeune fille et un jeune garçon, d'où le titre. Naufrage, cannibales, inondation, bandits, tempête, ils auront droit à tout!
Alors, il faut le reconnaître, certaines choses ont un peu changé dans notre vision du monde. La façon dont nos Écossais vont parler des peuples indigènes par exemple, hem, disons que ça fait un peu daté.
Cela donne un roman très Jules Verne, très distrayant, un grand classique.
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A l'heure où l'on déplore la simplification des textes, j'ai pris grand plaisir à lire Jules Verne (du point de vue grammatical, richesse de l'emploi des temps de la conjugaison ... )

On y parle de requins balance en anglais, marteaux en français et juif pour les provençaux (page 9) … Il serait intéressant de trouver l'origine de cet adjectif pour les provençaux non?

On le chasse car à cette époque il n'est pas encore du tout espère ce voie de disparition. Depuis lors il l'est devenu car très prisé pour ses nageoires caudales. (C'est là où l'on se rend compte que le texte est "daté").

Il s'agit ici d'un texte portant sur la marine. le vocabulaire très spécifique n'est pas du tout évité, on comprend la teneur du texte dans sa globalité et les plus curieux pourront enrichir leur propre glossaire en effectuant quelques (de nombreuses) recherches dans le dictionnaire.

La femme n'est guère considérée: … car dit- on une femme est toujours un peu curieuse … impatience féminine … pas futée, elle n'y connait rien quant à la datation d'un objet retrouvé en mer grâce aux stigmates laissés par le nombre d'années passées dans l'eau …
Ces malheureux sont donc prisonniers (de qui?) de cruels indiens … (quelque part en Patagonie)? (au 37ème parallèle)

Chapitre III - Malcolm-Castle – Nous avons droit à un véritable cours sur l'histoire de l'Ecosse, la politique, description de la famille de Lord … de la gestion politique de l'Ecosse …

Page 51: "Comme les Glenarvan, et quelques grandes familles des Lowlands, il était séparé de coeur, sinon de fait, de l'envahissante Angleterre. Les intérêts de son pays ne pouvaient être à ses yeux ceux des Anglo-Saxons, et pour leur donner un développement personnel il résolut de fonder une vaste colonie écossaise dans un des continents de l'Océanie
Rêvait-il pour l'avenir cette indépendance dont les États-Unis avaient donné l'exemple, cette indépendance que les Indes et l'Australie ne peuvent manquer de conquérir un jour? Peut-être. Peut-être aussi laissa-t-il percer ses secrètes espérances. On comprend donc que le gouvernement refusât de prêter la main à son projet de colonisation; il créa même au capitaine Grant des difficultés qui, dans tout autre pays, eussent tué leur homme. Mais Harry ne se laissa pas abattre; il fit appel au patriotisme de ses compatriotes, mit sa fortune au service de sa cause, construisit un navire, et, secondé par un équipage d'élite, après avoir confié ses enfants aux soins de sa vieille cousine, il partit pour explorer les grandes îles du Pacifique"

Notion de politique, de géopolitique, de religion bien marquées: avec l'aide de Dieu qui peut tout nous retrouverons votre papa, le capitaine Grant …
Lord Glenarvan se rend à Londres où on lui refuse un bateau pour aller à la recherche du Capitaine Grant disparu depuis deux ans déjà, aux mains des méchantes indiens. Londres ne veut pas engager les dépenses d'un bateau et d'un équipage pour retrouver 3 écossais.
Alors Lady Helena propose que le Duncan, leur bateau construit pour des voyages de plaisance aille affronter les mers du Sud … et les voilà embarqués, avec les enfants du capitaine Grant: Mary 16 ans et son petit frère 12 ans …
Je comprends tout à fait pourquoi, à l'époque, Jules Verne était tellement apprécié: il permettait aux lecteurs qui n'avaient accès à rien (si ce ne sont les journaux écrits) de s'évader, de se cultiver, de se distraire …
Le texte est riche, les rebondissements nombreux, les situations sont décrites avec force détails et créativité.
Mais je me souviens aussi pourquoi il ne m'a jamais attirée: pour toutes ces raisons justement. Trop de vocabulaire spécifique, trop de détails, … j'aime les textes légers, éthérés, qui laisse mon imagination divaguer. Ici tout est tellement décrit qu'il n'y a plus la moindre place pour une évocation personnelle.
Je suis contente, au hasard d'un post sur Verne, de m'y être replongée et d'avoir pu en faire une analyse très brève, un retour aux sources. Mais si intellectuellement parlant j'apprécie, émotionnellement tout cela au mieux me laisse de marbre, au pire aurait même tendance à largement m'agacer.
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