D'or et d'oreillers

Dans ce nouvel opus de Flore Vesco, on découvre l'adaptation du conte "La princesse au petit pois". Nous sommes dans la noblesse anglaise au XIXe siècle et le jeune lord Handerson prendra pour épouse celle qui réussira une épreuve dans son château.

Les jeunes filles se bousculent pour épouser cet homme riche, mais elles échouent toutes à l'épreuve. C'est Sadima, une femme de chambre de 17 ans, qui va comprendre le piège dans lequel le prince est coincé et tenter de l'en sortir.

Un très beau conte avec une touche de fantastique qui rend l'intrigue palpitante. A lire!

C'est une immense coup de coeur pour ce roman ! Cette réécriture du conte de la princesse au petit pois est juste incroyable.

J'ai découvert ici la plume de Flore Vesco, et j'en suis amoureuse. Elle est addictive, douce, originale et immersive.

Je n'ai eu aucun mal à entrer dans l'histoire tellement elle est intriguante. On connaît tous ce conte et voir le tournant qu'à pris l'auteure c'était génial.

J'adore le personnage du Lord qui est très touchant, charmeur et drôle, il est aussi très doux et on s'attache facilement a lui !

Quand au personnage féminin, c'est une force inattendue qui m'a convaincu. Aux premiers abords, elle ne paye pas de mine, mais finalement elle est forte, combative et pleine de surprises !

Je vois conseil vivement ce roman surprenant et qui nous fait voyager !

Quelle plume a Flore Vesco ! Elle écrit comme je rêverais de le faire, par petits bouts, tout en délicatesse et en ironie.
Dans D'or et d'oreillers, elle revisite à sa manière les contes de fées qui, quand on y réfléchit bien, sont souvent plus qu'absurdes.
Ici, un jeune lord mystérieux aux allures de Dracula, des jeunes riches évaporées, des matelas mais pas de petit pois, un château presque hanté et surtout, surtout Sadima, la formidable héroïne qui n'a pas froid aux yeux ni au reste du corps.
C'est un roman parfait sur la fin de l'adolescence et les premiers émois, racontés tout en délicatesse.
Bref, des propos complètement décousus pour un gros coup de coeur !

D'habitude, les romans jeunesse, très peu pour moi, je trouve ça souvent neuneu et avec une morale à 2 sous qui me tape sur le système. 
Mais clairement j'ai été bluffée, sous ses airs de contes pour fillettes, Flore Vesco nous donne à lire l'histoire de Sadima, une jeune servante qui découvre l'amour, son corps et celui de l'autre, le tout dans un domaine magique, qui risque de lui faire perdre la tête (au sens propre comme au figuré).
Je pose ici un TW parce que, CLAIREMENT, ce n'est pas un roman jeunesse.
J'ai trouvé l'histoire entraînante, au point où je n'ai pas pu lâcher mon livre de la journée. C'était carrément magique... J'ai été emportée par l'aventure de Sadima, j'ai tremblé, ri et pleuré avec elle. Je dévorais les pages et pourtant je ne voulais pas que ça s'arrête. 
Les thèmes abordés, bien loin de ce que je m'attendais à trouver, sont traités avec intelligence et lucidité et non sans une bonne dose d'humour et de jeux de mots. Une plume qui m'a plu et avec laquelle ça a matché direct. 
Pour faire court, ça a été un coup de coeur intergalactique, je pense même tenir un de mes livres de 2022.

A l'image des matelas empilés dans la chambre des invitées, Flore VESCO joue avec l'intertextualité dans ce conte moderne, où elle convoque pour ses lecteurs des contes traditionnels (La princesse au petit pois, Barbe bleue, Cendrillon, Alice au pays de merveilles…), des atmosphères à la Jane Austen mais aussi des mythes célèbres, la sorcellerie et la pierre philosophale pour fabriquer de l'or…
Les mystères liés au jeune et très riche Lord Handerson, issu d'une union tragique et de son fastueux domaine sont l'objet de convoitise de la part des jeunes filles de la région qui rêvent de l'épouser. Cependant, l'épreuve test de la nuit mystérieuse au château écarte rapidement les filles Watkins tandis que leur femme de chambre, Sadima, belle et intelligente saisit sa chance.
Illégitime, elle réussit cependant à surmonter les épreuves jusqu'à comprendre la magie des lieux et la terrible destinée de la famille du lord. Au fil des pages, le récit se teinte de fantastique et de sensualité quand le lecteur assiste premiers émois sexuels des personnages.
Cette réécriture féministe du conte est proposée dans une langue riche et ciselée (riche lexique, titres de chapitres évocateurs, expressions détournées, métaphores, palindromes et anacycliques en prime !) qui embarque d'emblée. le prologue met le lecteur en position d'écoute attentive et lui permet d'entrer dans le récit qui évolue tour à tour dans la magie, la sensualité ou la noirceur. L'héroïne est une jeune femme vive et persévérante qui saura déjouer les pièges de la mère indigne et sauvera son lord…
Un texte magistral, lu d'une traite !

Comme dans L'Estrange Malaventure de Mirella, nous retrouvons là l'ironie de la plume et du propos. L'autrice conserve le côté décalé du conte initial, tout en lui ajoutant des personnages hauts en couleur, notamment nos deux protagonistes loin des stéréotypes habituels : Sadima et Adrian. La première apparaît d'abord dans un rôle secondaire, avant de se dévoiler au grand jour, de prendre l'intrigue en main et la retourner en sa faveur. Héroïne audacieuse, pétillante, débrouillarde, elle est une bouffée d'air pure dans cette société plein de faux-semblants dépeinte par Flore Vesco. Comme c'est rafraichissant ! Sa relation avec le jeune Lord fait des étincelles. Tendre, pleine d'humour et de complicité, j'étais complètement séduite.

Flore Vesco peint là un joli hommage à l'univers et des contes et de l'imaginaire. Vous y trouverez des petits clins d'oeil ici et là, comme par exemple à Cendrillon ou encore Narnia. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Orgueil et Préjugés dans les premières pages, où la noblesse anglaise cherche à marier ses filles à tout prix. Mais ça, c'était avant de plonger dans le monde étrange de Blenkinsop Castle.

Car la force d'Or et d'oreillers, c'est son système de magie détonant. Je ne savais pas dans quoi je m'engageais en le commençant et franchement il en vaut la chandelle ! Original, presque dérangeant dans son fonctionnement, il est pour moi l'essence même de cette oeuvre et tisse une belle métaphore de l'éveil à la sexualité. Cette thématique est traitée avec délicatesse et bienveillance dans ce roman jeunesse, prouvant là que qui sait bien faire peut initier les jeunes filles aux délices des sentiments, sans tomber dans la toxicité de nombreux romans Young Adult. le consentement et la découverte du corps ont, eux-aussi, une part de magie dans un amour naissant.
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Flore Vesco part du conte de la Princesse au petit pois et en donne une interprétation moderne à des destination d'un public jeune.
Et elle le fait bien. J'ai beaucoup aimé son écriture, les personnages du Lord Handersen qui est bien loin du Prince parfait et de la femme de chambre, Sadima, bien loin d'être stupide et d'avoir sa langue dans sa poche.
Elle aborde des sujets importants, le féminisme, les différences sociales, la sexualité et les relations parfois malsaines entre une mère et son fils.
Je vous le conseille même en étant adulte et pour les enfants, vers 14-15 ans.
L'édition est superbe. Cette couverture m'a largement séduite et je ne regrette pas ☺️♥️
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Cela commence comme un roman de Jane Austen avec une bourgeoise qui cherche à caser ses filles avec l'aristo du coin... cela se lit comme une réécriture de contes avec des références toutes les cinq minutes (Princesse au Petit pois, Barbe Bleue, Cendrillon...) et cela se termine comme une ode au féminisme et à l'amour, faisant fi des conventions sociales.

Flore Vesco signe ici un nouveau petit bijou de langue, plein de fantaisie, qui s'amuse avec nos références en y apportant un brin de sensualité.

J'ai beaucoup apprécié l'héroïne, Sadima, au nom orientale, une servante d'apparence banale, mais plus intelligente et plus maligne que ses maîtresses.
Tout en nous apprenant que la vraie liberté d'une domestique est celle de pouvoir choisir son époux à l'inverse des mariages arrangés chez les plus riches, elle va élucider les énigmes autour de Lord Handerson et combattre les dangers afin de protéger leur amour naissant. Devant l'amour dévorant d'une mère, elle saura sauver son prétendant et prouver que même les servantes peuvent devenir des princesses.

Difficile d'en dire plus sans vous dévoiler une partie de l'intrigue, mais une fois n'est pas coutume l'auteure s'amuse avec les mots, en prenant les expressions au pied de la lettre et en y apportant une touche de magie. Elle nous offre un roman young adult aux multiples rebondissements dont le final n'est que pur plaisir malicieux.

Mon seul regret ? Que le roman ne soit pas présenté dans une collection Young adult (malgré une superbe couverture).
Même si elles sont joliment formulées, il y a quelques scènes coquines non adaptées pour la jeunesse dans cette histoire qui m'ont fait tiquer pendant la lecture.

En résumé , un joli petit bijou de poésie et de féminisme à ne pas mettre entre toutes les mains.

Classé en littérature jeunesse en dépit de son aspect légèrement osé, D'or et d'oreillers est avant tout une formidable réécriture du conte de la princesse au petit pois dans laquelle un jeune seigneur se cherche une épouse de la plus étrange des manières. Aux côtés d'une héroïne débrouillarde et intelligente, on évoque l'émancipation de la femme, les contraintes qui lui sont imposée depuis la nuit des temps, l'apprentissage du plaisir, le libre arbitre... Au dessus de tout cela flotte un délicieux parfum de magie noire et de sorcellerie. Il y a de l'humour, des dialogues piquants, de la poésie, un érotisme latent et une bonne dose de mystères.

Comme l'héroïne, on piétine, on cherche à comprendre Handerson (clin d'oeil à l'auteur original) ce jeune seigneur excentrique et déconcertant qui semble livré à lui-même. On s'interroge, on expérimente à ses côtés, on laisse parler sa nature sauvage et on parcourt les dédales et les innombrables pièces de cet étrange château qui semble vivant.

C'est typiquement le genre de récit qui me met en joie, à la fois doux comme un oreiller et sombre comme une nuit sans lune. L'auteur dissémine des tas de petits indices pour mener le lecteur vers un dénouement inattendu. Alors que le début a des relents austenien, l'histoire sombre peu à peu dans les ténèbres et les malédictions avec une atmosphère presque gothique où un château déserté par les serviteurs nous rappelle un peu le conte de la belle et la bête.

Flore Vesco emprunte des chemins noirs et sensuels pour faire revivre cette fable atypique et délivrer une histoire originale, jouissive, surprenante où son héroïne prend son destin en main et s'affranchit peu à peu de ses liens.

Belle découverte. Un auteur dont je vais m'empresser de chercher les autres ouvrages.

Ce livre a été pour moi un véritable coup de coeur, j'ai tout aimé, du prologue aux remerciements en passant par la jolie couverture.

L'autrice nous offre une jolie réécriture de contes, une version plus moderne de la princesse au petit pois mais pas seulement. On y retrouve aussi beaucoup de Cendrillon, des références ou hommages à Anderson, aux frères Grimm, à Perrault et surement bien plus tellement ce livre est riche et complet.

C'est l'histoire d'une jeune fille libre, curieuse et courageuse, d'un jeune homme seul et en détresse. C'est un récit plein de magie, de mystère, et d'amour (de soi et des autres), un récit qui décomplexe la sexualité féminine (merci) et exempt de tout cliché (merci merci). Les personnages sont attachants et l'ambiance est véritablement immersive.

Je vente souvent les mérites de la plume de Madeline Miller et celle de George Sand, pour ce qu'elles ont d'envoutant, de sensible et de touchant. Je venterai aussi maintenant celle de Flore Vesco pour les mêmes qualités. J'ai rarement lu un récit construit avec une telle maîtrise des mots. Anagrammes, comptine, ritournelle et jeu de mots.

Je vous le conseille et je m'en vais lire d'autres livres de cette autrice.