D'or et d'oreillers

ATTENTION MÉGA GIGA Coup de coeur !!!!!

Comment fait-elle, je l'ignore. Elle avait mis la barre très haut avec Mirella. D'Ors et d'oreillers est une pure merveille.

Une fois les codes du conte de la princesse petit pois éclusés et réinventés, Flore nous plonge dans une histoire entre merveilleux et fantastique avec un manoir magique digne du château de la Belle et la bête, une héroïne forte qui pourrait inspirer le prochain Miyazaki, un couple digne héritier de Diana Wynne Jones et son château ambulant, une histoire d'amour qui vous fera fondre, le tout servi avec une langue riche, très riche, joueuse.
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Flore Vesco prouve s'il était besoin qu'elle n'a pas usurpé les prix qu' Elle a reçu pour Mirella et signe un conte revisité, magnifié et sensualisé (attention, roman pas avant 13/14 ans).
Un véritable chef d'oeuvre, un coup de coeur.

Lisez-le, je peux vous promette qu'il va vous enchanter !!!!!!!

Un lord aussi mystérieux que richissime, à la recherche d'une épouse, soumet les jeunes filles de la région à un curieux test : passer une nuit dans son château. Ça part comme une réinterpretation de la princesse au petit pois... mais c'est tellement plus que ça !

D'abord la langue de Flore Vesco, véritable magicienne des mots, est toujours un pur plaisir : elle s'amuse follement, c'est une évidence, et son lecteur aussi. Ensuite parce que le style est un joyeux patchwork, empruntant aussi bien au registre du conte que du gothique, de l'humour que du roman d'apprentissage. Enfin les thèmes abordés sont d'une richesse folle, d'une relation mère-fils toxique à l'émancipation d'une héroïne rusée , une petite femme de chambre métisse à laquelle il ne faut clairement pas chercher des noises.

C'est piquant, savoureux, presque subversif, d'une sensualité réjouissante. Flore Vesco nous offre comme à son habitude un curieux objet littéraire, un détournement subtil et brillant !

Entre conte merveilleux, découverte de la sensualité, discours engagé et magie des mots, plongez à corps perdu dans d'Or et d'Oreiller, une superbe réécriture de la Princesse au Petit Pois, de Flore Vesco.

Quelque part en Angleterre, un jeune Lord cherche sa future femme et pour ce faire, met en place une série d'épreuves aptes à départager les jeunes prétendantes. Car elles sont nombreuses, les filles à marier qui louchent sur la fortune de ce beau parti. C'est d'ailleurs le cas des trois soeurs Watkins, qui tentent leur chance accompagnée par leur servante, la robuste Sadima.

Au fil des pages, on découvre un récit poétique, à la fois quête initiatique et histoire d'amour, qui joue sur les mystères de l'intimité et du corps avec beaucoup de délicatesse. La plume de Flore Vesco ajoute au merveilleux, jouant habilement avec les mots, les rythmes, les palindromes.

Parfois très drôle, parfois dérangeante, comme le sont les vrais contes de fées, l'histoire se noue autour d'une malédiction, d'une héroïne déterminée et d'un jeune homme désemparé. Car oui, pour une fois, c'est monsieur qui a besoin d'un coup de main. Un des nombreux traits féministes de ce roman engagé, dont l'héroïne impétueuse questionne aussi des notions comme le statut social ou le rôle de chacun dans la société.

Ce roman est un véritable coup de coeur, tant pour le style d'écriture que pour l'ambiance générale ou les thèmes abordés. Je le conseille sans hésiter à toutes et à tous, à partir du moment où l'on est assez âgé pour commencer à s'interroger sur les jeux amoureux et le plaisir. Car si ce récit reste très pudique, il faut toutefois s'intéresser à ces mystères là pour en savourer tout le charme.
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Que feriez-vous pour devenir une Lady ?
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RÉSUMÉ MAISON : Un jeune lord à 80 000 livres de rente qui tombe du ciel ce n'est pas tous les jours. Ainsi la famille Watkins court tenter sa chance pour quérir son coeur et sa fortune. Malheureusement, pour arriver à ces fins il faut d'abord passer le test. Quel test? Et bien celui où l'on dort seule dans une chambre inconnue au fin fond d'un lugubre château, vous savez ?
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AVIS : Ma première lecture de réécriture de conte est une vraie leçon car je n'y trouve aucune fausse note. Elle m'a tout de suite collé le sourire aux lèvres avec ses pointes de sarcasmes et d'ironie très plaisantes. C'est en quelque sorte un anti-conte ou une critique des moeurs les plus incongrus de l'aristocratie.
Quelle plume unique, poétique, imagée et délicate, parfois osée mais toujours dans la finesse jouant de délicieuses ellipses. Après tout, notre imagination est peut-être la coupable de toute cette mascarade. Évitez toutefois de mettre cet ouvrage entre les mains des enfants !
Dans cette réécriture de « La Princesse au Petit Pois », les femmes sont décrites comme des objets, des valises ou des morceaux de viande dans une recette de cuisine. Sauf l'héroïne qui, d'une façon très originale, n'est pas identifiable avant quelques chapitres, et que j'ai adoré. Elle est courageuse, haute en couleur et loin des clichés. En d'autres termes elle a tout pour nous séduire. Les personnages se font plus profonds et surprenants au fil du récit.
Ce vieux manoir est traité comme un personnage, comme s'il avait une volonté propre. Il y règne une aura de mystère qui adopte au bout d'un moment une note plus angoissante. le suspense est présent dès le début et nous accroche aux pages. L'envie de savoir ce qui se cache dans cette fameuse chambre est impérieuse. Une fois ce secret découvert, cet élan ne s'essouffle absolument pas car il y a encore bien des choses à révéler. En réalité je n'ai pas pu lâcher cette histoire. Une telle maîtrise de l'intérêt du lecteur est clairement à saluer.
J'ai noté des petits clins d'oeil à Barbe bleue, Alice au pays des Merveilles ou encore Cendrillon. L'univers des contes est omniprésent mais avec un côté adulte et sombre très présent.
Je suis tellement ravie d'avoir découvert ce livre. Je suis épatée par l'imagination de l'autrice, l'immersion dans le récit, le vocabulaire, les jeux de mots, le côté osé de certains passages et de certaines pensées. Il s'agit pour moi d'une métaphore, d'un combat, qui porte le sujet de la place de la femme dans la société et dans la famille. Jusqu'au dernier moment on ne se doute pas de la fin.
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Voici un court récit fantastique que je conseille vivement. J'espère un jour pouvoir me le faire dédicacer. Merci florevesco pour ce superbe moment.

Audacieuse réécriture du conte de la princesse au pois, D'or et d'oreillers est un roman enchanteur, troublant et sensuel. Inquiétant également... La référence à Barbe bleu est sans équivoque, les jeunes filles de ce texte ne sont pas sans courir un danger quelconque.

En effet lorsque le jeune Lord Handerson annonce chercher une épouse, la nouvelle excite bien des rumeurs. On l'avait presque oublié ce Lord reclu si longtemps dans son château depuis la mort de ses parents. Mais le souvenir des fastueuses réceptions d'autrefois a marqué les esprits et sa fortune éveille bien des espoirs matrimoniaux.
Mais le Lord compte faire passer une étrange épreuve à ses prétendantes. Passer une nuit dans l'une des chambres du château et ce sans chaperon. Voilà qui est bien scandaleux... Mais rendez vous compte, 80 000 livres de rente ! Personne n'hésitera bien longtemps avant d'envoyer ses filles dans la gueule du loup...

J'ai été tout à fait charmée par ce texte dans lequel la magie et le corps prennent une grande importance. La quatrième de couverture ne nous promet rien de moins de nous révéler "ce que les jeunes filles font en secret, la nuit, dans leur lit".
Moi qui ne suis pas très romance, je me suis laissée séduire par l'histoire d'amour qui nous est comptée. Et j'ai adoré déambuler dans ce château aux mille secrets, et tout autant de pièges, pour en découvrir un peu plus sur la sombre histoire de ses habitants.

Par où commencer ? J'ai découvert ce roman présent dans la liste de sélections pour le prochain Prix Sorcières. Cela fait déjà des mois qu'il y figure, et nombreuses sont les bibliothécaires à avoir émis un "coup de coeur", avant même que je n'eusse le temps de me procurer l'ouvrage (dédicacé par Flore Vesco elle-même au Livre sur la Place à Nancy en septembre dernier ; ses petits messages sont magiques : illustrés aux pochoirs et tampons, et nous ramènent à la féérie de son roman !).
Par ailleurs, j'étais un peu minée par mes dernières lectures en date, et me trouvait dans cette période où l'envie de lire me faisait défaut, quand je me suis dit, "allez, on rattaque !"...et là, ce fut la surprise avec D'or et d'oreillers. Je comprends l'engouement de mes collègues pour ce nouveau titre, écrit avec finesse et intelligence.

Bref résumé de l'histoire : Lord Handerson est à la recherche de sa future épouse. Aussi, Mrs Watkins envoie-t-elle ses trois filles passer le "test" qui consiste à passer une nuit au château. Comme vous vous en douterez, elles échouent une après l'autre ; en effet, c'est Sadima, la femme de chambre qui les a accompagnées lors de leur déplacement, qui va retenir toute l'attention du jeune lord. Cependant, celle-ci n'adopte en rien les codes de conduite d'une princesse : elle porte des pantalons, part à la chasse, se montre audacieuse. Elle fascine Adrian Handerson. A ses côtés, elle va découvrir l'amour et explorer la sexualité en tant que jeune femme. Et encore plus, tenter de sauver ce prince de l'emprise maléfique qui règne dans ce château maudit...

Flore Vesco dépeint la sexualité grâce à des images sucrées, douces ; loin de celles qui inondent les écrans des adolescents. Elle nous rappelle à quel point c'est un acte important, à travers le personnage de Sadima, qui lutte intérieurement afin de se poser les bonnes questions. Est-elle réellement prête à glisser du monde de l'enfance vers celui des adultes ? Se marier signifie-t-il obligatoirement de renoncer à cultiver son jardin secret et à son besoin de liberté ?
En faisant la connaissance de Lord Handerson, elle va lui apporter des réponses, à lui également ; ce petit garçon qui n'a jamais pu effectuer son deuil et grandir sereinement, afin de vivre une vie d'adulte épanoui...

L'intrigue se déroule au XIXe siècle. Cependant, ce roman est tout à fait intemporel et souligne le caractère universel des questions qui y sont abordées : l'Amour, le Sexe, la Liberté, le Consentement, la Condition de vie de la Femme et de l'être humain en général... Des thèmes plus que jamais d'actualité trois siècles plus tard !

D'or et d'oreillers fait se croiser sentiments, aventures, sorcellerie avec brio ! de plus, les clins d'oeil au célèbre conte du Petit Chaperon Rouge esquissent des sourires et se prêtent parfaitement à l'histoire. "Lord, que fais-tu, y es-tu ?"

Enfin, le vocabulaire employé est riche et j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à apprendre des mots nouveaux et autres références lors de ce voyage...

Vous l'aurez donc compris, ce livre est une très belle surprise, et je ne peux que vous le conseiller !

De temps en temps, je me laisse influencée par la communauté booktube/bookstagram... Souvent, je suis déçue par ma lecture car j'en attendais trop.

Bonne nouvelle : ce n'est pas le cas de ce nouveau roman de Flore Vesco !

"D'or et d'oreillers" est une réécriture des contes de notre enfance, notamment de "La princesse au petit pois". L'autrice y dénonce l'absurdité des contes de fées, en donnant au récit un aspect plus féministe. Elle renverse les situations, les rôles et brouille les cartes, dans un rythme fou. Dans ce roman, l'expression "Quand les murs ont des oreilles..." prend tout son sens.

Si le livre est classé en jeunesse, je le conseille facilement aux adolescents et adultes. Certaines scènes ont quelques sous-entendus osés et d'autres peuvent être impressionnantes. de plus, mieux vaut avoir les références par rapport aux contes pour profiter totalement des jolis mots de Flore Vesco.

Maintenant, j'ai envie de découvrir les autres livres de l'autrice.

Cette réécriture du conte de la princesse au petit pois d'Andersen est une petite merveille absolue. Oui oui rien que ça.
La chronique complète est sur le blog, allez faire un tour pour en savoir plus.

J'ai aimé… qu'il n'y ait pas de princesse ni de petit pois 😃 plutôt un prince sacrément chelou en quête d'épouse, reclus dans son château. bien glauque, d'ailleurs, et qui regorge d'or. Trop. Et des épreuves à passer pour les prétendantes. Des épreuves super étranges. Des princesses et surtout une servante, Sadima. le prince lorgne sur Sadima.

On retrouve les codes du code mais complètement pris à rebours.
On oscille entre humour grinçant et fantastique inquiétant, le tout parsemé de sensualité et d'érotisme traité avec bcp de finesse.

J'ai aimé la féminité de ce roman, l'écriture mélodieuse et en parfaite symbiose avec le récit, et ce château qui semble si vivant, organique.

Une réécriture qui commence de manière gentillette (presque) et qui se termine de manière complexe, mêlant plusieurs tonalités.

Que vous dire ? C'est une merveille. J'avais adoré L'estrange malaventure de Mirella, et ici Flore Vesco transforme l'essai.
A découvrir d'urgence et à savourer… !
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/f..

Depuis le temps que j'entendais parler de ce livre ! J'avais fini par me l'offrir, notamment à cause de la belle couverture – pas la plus belle que j'aie dans ma PAL selon mes goûts, mais elle a ce côté onirique qui séduit aussitôt. Cela dit, à part la synopsis qui annonce sans le dire explicitement une probable réécriture de la Princesse au petit pois, avec en plus un côté magique, je ne savais pas trop à quoi m'attendre…
À noter aussi que je n'avais encore rien lu de la plume de cette autrice.

Et d'emblée on est mis dans le bain, dès le prologue : non ce n'est pas que la réécriture d'un conte connu, c'est autre chose que ça, c'est plus que ça ! L'autrice manie les mots avec une virtuosité remarquable, une véritable recherche du mot juste et de la tournure parfaite, sans jamais paraître pédante ou assommante pour autant ; chaque mot est « à sa place » de façon extrêmement maîtrisée, mais le tout reste léger, agréable, fluide – bref, c'est une écriture vraiment extraordinaire qui séduit… tout autant que la couverture !

Ainsi donc, on entre dans ce conte qui revisite en effet la célébrissime Princesse au petit pois, et on retrouve les éléments de base qui font tout bon conte : les riches soeurs avec leur mère arriviste quelle que soit sa fortune, à la recherche du meilleur parti possible, la famille étant affublée de la servante plus jolie que tout le monde réuni - même si, ici, sa beauté tient surtout à sa différence d'avec les beautés diaphanes classiques et fragiles, et au fait qu'elle est moins gnangnan que les prétendantes habituelles ; est-ce l'un des éléments pour lesquels tant de commentaires lus çà et là parlent de « féminisme » ?...

On s'enfonce ensuite dans une histoire de plus en plus surprenante qu'on n'arrive plus à lâcher (j'ai lu ce livre vraiment hyper-vite !), avec rebondissements et une certaine noirceur qui se développe de plus en plus, tout en se baladant de référence en souvenir de ces contes qui ont bercé notre enfance – si j'en ai identifié l'un ou l'autre au passage, je n'ai pas non plus essayé de les reconnaître à tout prix, mais on a indéniablement des relents d'autres univers « contesques » à de nombreux endroits, tous adaptés à la sauce des aventures de Sadima et d'Adrian. Et donc, comme je disais, on est complètement envoûté ! Je me suis arrêtée plusieurs fois au bout de l'un ou l'autre chapitre, décidée à « faire quelque chose de ma journée »… mais l'instant d'après je reprenais le livre car je ne pouvais réellement pas faire autrement !

Cela dit, plusieurs heures après avoir terminé, je me demande encore quel message l'autrice a réellement voulu faire passer ? Il est évident qu'il y a une « morale »… mais c'est peut-être aussi un autre tour de force de l'autrice : chaque lecteur peut se faire sa propre morale de l'histoire, avec les éléments qui l'ont le plus touché !
Pour moi, c'est une ode à l'amour - que ce soit l'amour maternel qui peut aller jusqu'à une extrême dérangeante ou au contraire faire fi de tous les obstacles, ou cet amour qui unit deux êtres au-delà de leurs différences (sociales notamment) et les rend réellement complets. C'est aussi, dans cette langue tellement extraordinaire, parfois sensuelle, que l'autrice développe ce que j'appellerais de « l'érotisme poétique » - c'est bien au-delà de la seule sensualité, car c'est vraiment explicite, mais en même temps c'est presque « codé ». Je veux dire : le jeune de 13-14 ans qui lirait ce livre (ou même plus âgé selon sa maturité amoureuse, mais là je pense à mon fils de presque 14 ans, qui en est encore très loin) n'y verra que du feu, tout au plus il comprendra qu'il se passe quelque chose et en sera enchanté, mais il passera à côté de la dose d'érotisme bien présente, pour ne garder que cette ambiance sensuelle et très poétique.

Bref, c'est un coup de coeur, pas « absolu » comme certaines lectures qui m'ont fait vibrer à un point que j'ai tenté d'expliquer avec mes mots. Ici on est davantage dans l'enchantement, l'envoûtement, la séduction aussi, et c'est tout aussi prenant, un excellent moment de lecture !

Ça commence comme un conte pour enfants à la manière de Grimm ou d'Andersen…
Et puis assez vite j'ai vu que ce n'est pas tout à fait cela.
Pour ne rien dévoiler et laisser aux lecteurs et lectrices le même plaisir que j'ai eu à lire ce roman, je dirais que ça traite du destin de chacun, prince ou princesse ou domestique, et de la façon de forcer ce destin.
Et aussi de l'image de la jeune fille sage et comme il faut et de la façon de briser cette image.
Et de féminisme…
Et de sensualité…
J'ai emprunté ce livre « jeunesse » pour pouvoir le conseiller à ma fille et ses amies… et je me suis laissée totalement embarquer dans cette très belle histoire.