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J'ai adoré !! Une nouvelle fois emportée par la plume de Flore Vesco , j'ai pris grand plaisir à lire cette nouvelle version du conte d'Hamelin.
C'est drôle, grinçant et très prenant.
Mirella est une jeune porteuse d'eau, autant dire une moins que rien dans la petite ville d'Hamelin. Jusqu'au jour où les rats viennent envahir la bourgade si bien rangée. Elle rencontre alors un drôle de jeune homme qui affirme pouvoir faire fuir les rats mais aussi une étrange ombre qui semble répandre la mort autour de lui. Elle se découvrira alors d'étranges dons et changera le destin de cette ville.
Mirella est vraiment une fille attachante et résiliente que l'on aime suivre et découvrir au fil des pages. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce roman qui nous plonge dans une ambiance moyen-âgeuse, dans ses descriptions mais aussi son langage. Et une petite romance slow burn apporte une petite touche bienvenue ! Un régal, un coup de coeur même :)
Challenge Mauvais genres 2023
Challenge Auteure sfff 2023
Challenge roman jeunesse/ YA 2023
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Le Moyen-âge est une période de l'Histoire que peu de gens apprécient, enfin je parle pour moi et mon entourage… et bien Flore Vesco a réussi à capter mon attention en quelques phrases seulement. D'abord par la langue – un savant mélange de vieux français, de mots et tournures affabulés -, savoureuse et joueuse à souhait, on plonge instantanément et profondément dans le Hamelin du 13 ème siècle, gris et sale, ne fleurant pas toujours bon, où la triste misère côtoie l'opulente bourgeoisie, où les enfants livrés à eux-mêmes travaillent pour survivre, où l'on chasse les sorcières et les lépreux… Puis par l'histoire du célèbre Joueur de flûte de Hamelin, complètement réinventée qui, sous la plume de l'auteure prend de la couleur, de l'épaisseur, du rythme, de la fougue, des sensations, des turbulences… Un souffle différent venant particulièrement de la belle et charismatique Mirella, quinze ans, orpheline, porteuse d'eau. L'empathie est immédiate. Car Flore Vesco esquisse une jeune fille d'une grande modernité. D'ailleurs la résonance avec l'époque actuelle est flagrante tout au long du roman. Ainsi, comme dans le conte, les rats envahiront la ville, la peste sera dévastatrice, un joueur de flûte arrivera, mais la suite sera toute autre… La mort personnifiée fera une entrée fracassante contrée par la flamboyante téméraire et bienveillante Mirella.

Un roman truculent et étourdissant, une galerie de personnages haute en couleur, une bonne dose d'ironie, beaucoup d'intelligence et de pertinence, un style épique, et une héroïne – magicienne – inoubliable!


Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Elle m'a beaucoup plu cette Mirella !
Le texte n'est pas simple, surtout pour un public adolescent, public auquel il est destiné. Il y a le style de l'écriture d'abord, un pseudo ancien français plutôt agréable à lire, auquel on se fait vite finalement. le vocabulaire, les tournures de phrases deviennent rapidement familiers en réalité.
C'est plutôt au niveau du contenu que se place la difficulté. Ou plutôt l'exigence. L'autrice ne prend pas son lecteur pour un idiot. Elle aborde avec justesse et réalisme (oui oui) des sujets plutôt durs : le sexisme, la violence sexuelle, la maladie, les inégalités sociales, l'hystérie religieuse, l'ostracisme... C'est très riche. Autant de sujets très modernes traités grâce à une réécriture fine et pertinente d'un grand conte classique.
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Je découvre avec plaisir l'univers de Flore Vesco avec L'estrange malaventure de Mirella, une réécriture du conte du joueur de flûte de Hamelin par les frères Grimm.

J'ai de suite adoré l'écriture de Flore Vesco. le travail sur le rendu de la langue médiévale est remarquable : sonorités, rythme, phrasé, vocabulaire… On s'y croirait, et pour autant cela reste tout à fait fluide et lisible. Un petit glossaire (très bien vu) est adjoint à la fin du livre. J'ai trouvé ça franchement génial, une vraie régalade à lire !

Avec cette plume magnifique, l'autrice dépeint une bourgade médiévale avec beaucoup de réalisme. Ici, point de poudre aux yeux : on est dans la boue, les odeurs pestilentielles de rues étroites et malfamées… Nul étonnement face à l'invasion des rats, qui se plaisent là-dedans !
Et la vraisemblance va jusqu'à la représentation des personnages, tant principaux que secondaires; tous définis en fonction de l'échelle sociale, et donnant à ce tableau général des touches de couleur bien distinctes.

Quand à la réécriture du conte, j'ai aimé l'angle et le point de vue choisis. Il y a un mélange de sorcellerie, de fantastique, et de musique, évidemment. Au-delà des petites notes de flûte qui résonnent dans le livre, Mirella entreprend avec La Peste une danse macabre, très bien exécutée.
Ce livre est un roman jeunesse, mais je trouve qu'il offre une lecture adulte très intéressante : au-delà d'un avertissement donné (sur leurs responsabilités à prendre, sur leur lâcheté, aussi), il y a ici une vraie fable sur l'innocence des enfants à préserver.

Flore Vesco oscille entre humour rigolo et cynisme; il y a un arrière-plan cruel dans Mirella, mais qui s'allège avec les petites ritournelles de Mirella, certains personnages qui apportent un peu d'air frais, de l'humour moqueur sur d'autres, et une petite touche de romance vraiment très légère, mais… peut-être n'est-elle que le fruit de mon imagination… :-)

Bref, un excellent moment passé en compagnie de la Mirella, j'ai hâte de poursuivre ma découverte des écrits de Dame Vesco, notamment avec D'or et d'oreillers, dont la lecture est prévue pour le pumpkin autumn challenge, dès le 1er septembre !

Lien : https://zoeprendlaplume.fr/f..
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L'avis de F. 12 ans
Comme toujours, les couvertures des livres des Editions de l'Ecole des Loisirs sont magnifiques. Celle-ci est sublime ! J'adore.
Ce roman est l'histoire de Mirella, une porteuse d'eau qui voit un homme en noir parler aux personnes qui vont mourir de la peste. Personne d'autre qu'elle ne le voit. Cela m'a beaucoup intriguée et j'ai été très étonnée lorsque j'ai appris qui c'était. J'ai été tenue en haleine et j'ai beaucoup aimé cette histoire.
L'histoire est inspirée de celle du joueur de flûte de Hamelin. Il y a des points communs entre ce roman et l'histoire qu'on m'a racontée quand j'étais plus petite : les rats, la peste et un mystérieux joueur de flûte qui attire les rats. Mais, j'ai été surprise parce que je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai lu. C'était passionnant.
Le personnage principal de Mirella est génial. Elle invente de belles chansons. On découvre aussi dans le roman comment les gens vivaient au Moyen-âge, où habitaient les Lépreux, comment la médecine avançait … J'ai appris beaucoup de choses. C'était donc à la fois intéressant à lire et très prenant.
Une lecture fabuleuse.
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Flore Vesco nous livre sa version officieuse de la légende du joueur de flûte de Hamelin. Et quelle version! Je dois souligner dans un premier temps la qualité de l'écriture avec l'emploi de termes de vieux "françois". Pas de panique, c'est très agréable à lire, tout à fait compréhensible, un tout petit lexique est imprimé en fin de roman mais je n'ai quasiment jamais eu besoin de regarder, l'ensemble se comprend très bien dans le contexte. J'aime ce style en général, normal que j'ai bien accroché. Nous découvrons par ce récit, le bourg de Hamelin au moyen-âge: l'auteur nous donne à réfléchir sur bien des sujets de l'époque et on se dit qu'il ne faisait pas forcément bon vivre en ce temps-là et être une femme. Elle évoque notamment la condition de la femme, l'hygiène de vie, les épidémies, la chasse aux sorcières, la recherche inévitable d'un coupable aux maux de la société. Mirella, une jeune-fille courageuse de 15 ans à la chevelure rousse flamboyante, est notre personnage principal et par ailleurs porteuse d'eau. Nous allons découvrir une histoire magnifiquement imaginée, chaque mot, chaque phrase nous transporte aux côtés de la mignotte donzelle qui nous est fort sympathique à nous lecteurs. Flore Vesco prend la liberté d'ajouter une pointe de fantastique dans tout ce décors ce qui, ma foi, n'en rend la lecture que plus pétillante.
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Je découvre assez tard ce livre et l'autrice; aussi je me dispenserai de rappeler le conte de Grimm et la façon dont l'autrice s'en empare pour le transformer. La véritable héroïne est ici une jeune fille à la chevelure flamboyante (c'est fou ce que les rousses inondent la littérature contemporaine, le contre-pied de l'époque pas si lointaine où elles étaient rejetées) qu'elle cache ainsi que ses formes qui attireraient des regards concupiscents. Pauvre mais joyeuse, la jeune porteuse d'eau aime chanter et danser mais aussi aider les autres. Elle est la seule à voir l'homme en noir, messager de la mort, peut-être à cause de son étrange naissance.
Elle va ,après bien des mésaventures, triompher des forces ennemies.
Une chose m'a agacée: le pseudo langage médiéval, teinté de vieux français; ça ne gêne la lecture qu'au début mais m'a paru très artificiel, en tant qu'adulte. J'ignore si cela gêne les grands ados.J'espère que l'humour (souvent noir) et le féminisme plairont. Les critiques sont toutes enthousiastes et les plus grands prix de littérature jeunesse reviennent à Flore Vesco
Qui sait depuis quand est réapparue la collection Médium+ aux éditions de l'Ecole des loisirs?
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Comme chaque année #BBenlivre (Booktube et la Blogo en livre) a débuté en juillet, j'aime infiniment cet événement qui met en lumière la littérature jeunesse. Chaque jour, des articles ou vidéos sont publiés pour rendre hommage à un auteur jeunesse, un thème, un titre ou une série et un super concours est organisé.
Cette année je me suis inscrite au off pour ajouter ma petite pierre à l'édifice 😊

Pourquoi ai-je décidé de participer ? Je lis tout un tas de livres dans des genres divers et variés et j'aime revenir très régulièrement vers la lecture jeunesse dans laquelle j'ai trouvé nombre de pépites. Aujourd'hui, je vais vous présenter 'une de ces pépites dont on ne parle pas assez à mon sens.

Revisiter un conte est un art difficile. Bien des auteurs s'y sont essayé avec plus ou moins de réussite et Flore Vesco en s'attaquant au Joueur de flûte de Hamelin a relevé le gant avec succès !
En reprenant la trame du récit originel (dont le résumé est très judicieusement glissé en prologue), elle en a gardé l'âme tout en y apportant une vraie modernité et une inventivité folle.

Les éléments sont tous là : le village au Moyen Age, l'invasion des rats, le bourgmestre, les enfants, le joueur de flûte, un peu de magie.... mais l'auteur a choisi de mettre au centre de la narration Mirella jeune fille astucieuse, joyeuse et pleine d'entrain toujours prête à aider autrui et à chantonner. Quelques personnages supplémentaires viennent étoffer l'histoire, le jeune Pan qu'elle prendra sous son aile, le mystérieux Peest... etc.... et le conte prend une toute autre densité. Un tas d'aventures passionnantes vont arriver à tout ce petit monde, aventures teintées de fantastique parfois dont je me garderai bien de révéler la teneur, ce serait bien dommage de trop en dire !

Outre la trame ingénieuse de l'histoire parfaitement maîtrisée qui oscille entre noirceur (les rats, la peste...) et allégresse (la musique, le chant...), il y a tout un univers qui est dépeint d'une plume vivante. le lecteur est totalement immergé dans le Moyen âge dont toute l'imagerie est présente : la misère, les conditions de vie insalubre, les mendiants, les lépreux, la religion, la médecine, la justice expéditive et les exécutions publiques... mais tout cela présenté avec une légèreté incroyable, un humour subtil et un ton parfois un brin sarcastique. S'y ajoute un travail particulièrement soigné sur l'écriture, Flore Vesco utilise un langage ciselé flirtant avec l'ancien français tout en restant parfaitement compréhensible. Elle manie avec grand art les jeux de mots. C'est vivant, c'est imagé, c'est intelligent, drôle....
Et de l'humour, il y en a à foison !
Je ne résiste pas au plaisir de vous mettre une courte citation pour vous en donner un petit aperçu :

"Sous l'instruction de son bourgmestre, Hamelin était devenue une ville de grande modernité.
Un exemple. Partout ailleurs dans le Saint Empire germanique, les citadins jetaient leurs eaux usées dans la rue, en criant : « À la mouscaille ! » Aussi n'était-il pas possible de sortir de chez soi sans recevoir au moins une fois sur la tête le contenu malodorant d'un pot de chambre. Alors qu'à Hamelin, une fois par an, lors d'une grande messe, le prêtre bénissait les caniveaux de la ville, les pots de chambre et les intestins de ses paroissiens. Par conséquent, les badauds qui se trouvaient compissés ou souillés par des ordures jetées depuis les fenestrous, recevaient en fait une onction sacrée qui participait au salut de leur âme." (page 13)

Tout en jouant ainsi avec le conte en le distordant, avec les mots en les ajustant, l'auteur glisse des thèmes importants dans son récit comme l'organisation de la société et la justice sociale, la place des femmes, la toute puissance de la religion.... le récit s'ancre entre passé et modernisme.

J'ajouterai pour finir un petit mot sur le travail éditorial de L'école des loisirs, un très joli travail qui sert à merveille le texte : une jolie couverture à rabat avec quelques brillances qui rappellent les enluminures, des lettrines en début de chaque chapitre et des petites flûte entre certains paragraphes. C'est du bel ouvrage !

Cette lecture a été un vrai coup de coeur. J'avais déjà beaucoup aimé de cape et de mots, mais celui-ci encore plus, non seulement j'ai retrouvé mon âme d'enfant dans le plaisir du conte, un conte ingénieusement étoffé, mais j'en ai savouré chaque ligne tant j'en ai aimé la plume, la verve, la truculence, l'humour, l'inventivité...
Je suis définitivement fan de Flore Vesco qui, à mon sens, est un des meilleurs auteurs jeunesse français et je ne peux que vous inviter à la lire !
Lien : http://chezbookinette.blogsp..
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méga coup de coeur pour ce roman de Flore Vesco que jai dévoré en une journée. Tant qu'il y aura un roman de Flore Vesco à lire, la vie vaudra le coup d'être vécu.

l'autrice ne partait pas gagnante, je ne suis pas fan du joueur de flûte d'hamelin et le style volontairement ancien du roman m'a un peu dérouté au début mais l'autrice comme toujours passe d'une riche trouvaille à une autre et nous offre un récit à nous couper le souffle. on tremble pour Mirella, malmenée et en danger de toutes parts, et puis viennent les rats et la peste, et la voilà qui prend son courage à demain et se révèle.
l'air que nous chante Flore est comme celui du joueur de flûte, on ne peut pas y résister, on passe d'une émotion à une autre et on finit ému, subjugué, charmé, envoûté. le charme opère très vite et continue même après avoir tourné la dernière page!
je m'en vais offrir ce conte très adroitement et intelligemment revisité à toutes mes amies.
lisez -le, c'est une pure merveille!
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Ce nouveau roman de Flore Vesco se montrera de nouveau é-pa-tant.

Nous serons encore dans le plaisir du vocabulaire, du bon mot qui fera mouche ET nous fera rire.

Flore, notre professeure de français, auteure de littérature jeunesse pour notre plus grand plaisir, poussera cette fois sa couleur médiévale, très appréciée pour ces histoires, jusqu'à l'emploi de termes qui nous rappelleront un langage d'époque. "L'estrange malaventure de Mirella".

Il en sera ainsi tout du long, de quoi nous mettre dans le bain (sans jeu de mots volontaire, car il sera question de bains, de crasse et de fautes dont il faudra se laver).

De quoi familiariser les jeunes collégiens ados avec une langue d'auteurs classiques qu'ils rencontreront dans les récits de Chrétien de Troyes et du Roman de Renart par exemple.

Autant le faire en s'amusant, nous inspire l'auteure et elle prêche avec nous des convaincus. Elle invitera donc la jeune génération à entraîner son oreille et son regard à des orthographes inédites, à jongler avec "l'estrange" orthographe tenue des racines du langage français. Cela donnera de la couleur et de la musicalité à l'aventure.



Comme avec l'exquis "De Cape et de Mots", Flore Vesco gardera un goût pour le Conte et l'Art du spectacle, son aventure sera une vraie scène de théâtre où le grotesque aura la mission de vous divertir.

Installez-vous!

Flore Vesco donnera presque dans la satyre avec son conte détourné et elle choisira encore d'imaginer un personnage féminin tenace pour saupoudrer (involontairement) les situations de beaucoup d'humour noir pour faire passer la dragée.

Et ça marche.

Le roman se réservera du coup à un public ado qui n'a plus l'âge des Contes de Fées.



L'auteure nous emmènera en Allemagne, dans la ville de Hamelin et Oyez, oyez, bonnes gens, vous assisterez ici à la représentation de la véritable histoire qui a inspiré le terrible conte du joueur de flûte de Hamelin.

Prenez place!

Attention, ce n'est pas la porte d'entrée que vous entendez là, c'est l'humour grinçant qui entre.



Mirella, notre héroïne porteuse d'eau, introduira l'histoire.

C'est une porteuse d'eau courante.

La pauvre miséreuse devra courir ça et là, vêtue de vieilles nippes, pour distribuer l'eau dans toute la ville et rembourser la charge d'orpheline qu'elle doit à la ville d'Hamelin.

Du mendiant au notable, Mirella devra rincer les gosiers sans rechigner.

"A l'eau, Mirella! On a soif!!"



Nous attendons avec impatience l'arrivée du fameux joueur de flûte, tandis que Flore Vesco prend le temps de nous dépeindre une ville et un bourgmestre déja rongés par un autre mal que la peste.

Oui, l'humour est aussi noir que la crasse qui oint leurs bonnes manières et le bon fond de Hamelin.

Mais dans quel vieux pot sommes-nous tombés?

Vite, vivement l'arrivée du joueur car Mirella n'en peut plus d'être en bas de l'échelle sociale, à servir l'eau, chasser les rats et traquer les maisons infectées pour soulager les habitants.

Les porteurs d'eau sont, on s'en amuse, le service municipal à moindre coût qui redonne satisfaction aux électeurs de Hamelin.

Pourtant, le problème des rats se montrera coriace, plus coriace encore avec la montée de la Peste.

Que faire? Diligenter les porteurs d'eau sur une nouvelle tranche de nuit pour rincer les rues?

A la moitié du roman, nous finissons par nous rendre compte que la vraie star du livre, c'est quand même la ville d'Hamelin.

Et "estrangement", nous passons un bon moment et nous en rions, nom d'une queue de rat!



Les personnages donneront dans une nature humaine persistante, bien que les grandes passions soient considérées comme des expressions du Malin.

Malgré les règles austères d'Hamelin, nous ne jouerons pas dans la mesure tant les personnages sont malgré eux des caricatures de théâtre.

Ils brilleront de passions étouffées comme Mirella qui ne peut s'empêcher d'être flamboyante et rayonnante (c'est pas très catholique tout ça, pense l'aubergiste).

Il y aura un vrai concours de cruauté, de disgrâce et de ridicule avec les gens d'Hamelin qui n'y voient aucun mal.

L'absurde et l'indignité seront légion au coeur de l'histoire, comme une bonne poussée d'acné juvénile et ça va éclater, prenez garde !

( "Bouh booouh!"

Non, jeunes lecteurs, ne huez pas encore, ça va commencer. Et à la fin,n'oubliez pas d'applaudir. Chhhut!)
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