Jardin d'été

Un joli et court roman qui m'a beaucoup plu. L'histoire est pourtant difficile. Jean, 5 ans et ses parents se sont rendus à une fête donnée par un voisin en Provence pendant l'été 1976. Mais un drame se passe en fin de soirée. Anne, la mère de Jean, s'enfuit avec un autre homme Gilles. Elle ne reverra jamais son mari ni son enfant. Pendant les sept années qui suivirent, Anne envoie une carte de pays différents sans jamais laissé d'adresse. Jean à grandi sans revoir sa mère, c'est un véritable traumatisme pour lui et son père.
L'autrice à traité cet événement sous forme de roman choral. Puis par la suite, comme une enquête policière. Beaucoup d'émotions et de ressenti pour Jean devenu grand. Cette fuite peu à peu se clarifie mais des zones d'ombres subsistent.
Magnifique premier roman que je vous conseille, très bien écrit et agréable à lire malgré le sujet.

« jardin d'été » est le premier roman d'Hélène Veyssier et c'est pour moi, un coup de coeur. La plume est très belle, pleine de sensibilité, de sensualité et de justesse.
L'histoire est celle d'Anne, jeune et belle femme mariée à Antoine qui s'enfuit avec un homme marié, lors d'une fête et laisse alors Antoine complétement démuni et transi de douleur, et son jeune fils de 5 ans , Jean, hébété et en plein désarroi devant cette fuite.
Ce roman choral est extrêmement touchant car il est d'une part , écrit avec beaucoup de sensibilité comme je l'ai déjà dit mais aussi car l'on sent à travers chaque mot, le ressenti de chacun. le manque, l'incompréhension, la douleur sont palpables et tout cela décrit avec une grande pudeur.
Les descriptions sont ciselées à tel point que j'ai eu l'impression que la maison et le jardin où se déroule la fête m'étaient un environnement familier. Je m'y suis projetée sans aucun effort, et même encore maintenant, en écrivant ces quelques lignes, j'ai la sensation de me trouver dans le jardin auprès des bougainvilliers.
C'est un roman qui mérite d'être connu et d'avoir sa place au côté des plus grands.

Quel beau roman que ce jardin d'été! L'histoire est celle d'une disparition mais peut-être surtout celle de la force envahissante de l'absence. Alors que Jean, cinq ans, participe à une fête donnée par de vagues connaissances de ses parents dans une magnifique maison de vacances provençale, il assiste avec une sorte de prémonition tétanisante au départ de sa mère avec un homme. Scène presqu'iréelle qui s'ancre à tout jamais au coeur de jean . Aucun jugement moral, juste le manque, l'incompréhension, le besoin de revenir à cet instant comme s'il était toujours possible d'en modifier le dénouement. Retrouver aussi cette petite fille entrecroisée à cette soirée et devenue l'amie imaginaire de Jean pour confier la lourdeur de son chagrin et partager sa solitude quelques temps...C'est avec profondeur, lenteur et douceur qu'hélène Veyssier donne vie à Jean, son père, la petite fille, dans un mouvement qui conduit le lecteur comme le ressac d'une vague du passé au présent, de l'un à l'autre pour nous faire ressentir toute la complexité des émotions. Merci Diablotino pour le prêt de ce livre délicat et émouvant.

Cette lecture m'a beaucoup émue. Texte très fort, très beau style. L'auteure amène avec délicatesse des sujets essentiels mais parfois délicats à développer. Bravo !

Je remercie Notre Temps et les éditions Arléa de m'avoir offert le plaisir de me laisser toucher par ce très beau roman. C'est déjà grâce aux Editions Arléa que j'ai pu rentrer dans le monde plein d'émotion de deux auteurs, Hélène Gestern et Marie Sizun, qui m'ont totalement conquise, dont j'ai lu la plupart des romans et dont j'attends les nouveaux opus avec toujours une grande impatience. Je pensais donc faire une belle rencontre avec Hélène Veyssier et "Jardin d'été" et ce fut le cas.
Premier roman de cet auteur, enseignante de langues étrangères appliquées à l'université Paris Diderot et toujours cette curiosité, cette attente, cette envie de découverte et ce petit frisson devant l'inconnu.
En Provence, en été, au milieu d'une réception entre voisins, Anne part avec un homme, abandonnant son mari et son fils de 5 ans, Jean, le narrateur principal de ce roman choral. L'homme, Gilles, abandonne sa femme et une petite fille de 4 ans, Louise.
C'est brutal, violent, inacceptable pour tous ceux qui y sont mêlés et chacun témoigne, à tour de rôle, dans des chapitres courts. Ces paroles individuelles, ces explications fragmentaires dessinent petit à petit l'histoire de Jean qui ne s'est jamais remis de cet abandon, dont la vie d'homme a été saccagée par un retour incessant vers un passé incomplet, vers un amour maternel qui lui a été arraché à jamais.
L'écriture, le style épuré, quelquefois comme un souffle qu'on n'arrive pas à reprendre font jaillir l'émotion. Roman émouvant et poignant car le besoin d'amour maternel en est le centre comme il est le centre de notre construction personnelle, nous lectrice et lecteur. Comment ne pas se sentir proche de Jean?
L'écriture se fait sensuelle avec les descriptions de la nature provençale; on croirait voir la magnificence des bougainvilliers et humer les parfums de la nature.
Une très belle découverte, un texte que je garderai en moi et qui m'accompagnera encore quelque temps.

Jean a cinq ans quand, un soir de fête, sa mère s'enfuit, l'abandonnant lui et son père pour ce qui semble être un grand amour.
Un roman subtil que je découvre grâce à la très belle critique de Pierre Ahnne dans son nouveau blog littéraire.

Lien : http://pierreahnne.eklablog...