Je hais le sang répandu et je ne veux plus de cette thèse : "Faisons le mal pour amener le bien, tuons pour créer ". Non, non ; ma vieillesse proteste contre la tolérance où ma jeunesse a flotté.
Maudissez tous ceux qui creusent des charniers. La vie n’en sort pas. C’est une erreur historique dont il faut nous dégager. Le mal engendre le mal. Apprenons à être révolutionnaires obstinés et patients, jamais terroristes.
(Delcourt, p.324)
« La femme! La femme, je ne sais à quel propos vous me parlez toujours de la femme »
« Quant à moi, je ne sens pas que mon âme ait un sexe, comme vous tâchez souvent de le démontrer.
(Delcourt, p.221)
L'éducation que nous recevons est misérable. On veut que nous soyons instruites, mais du jour où nous deviendrons savantes, nous serions ridicules.
Le roman est politique ! Il permet de toucher beaucoup de gens, des artisans... et des femmes. Il faudrait aller encore plus loin.
Pourquoi pleurent-ils, tous?
-Ils sont tristes pour ton père!
Mon papa est donc encore mort aujourd’hui?
Ne pleure plus!
Quand il aura fini d’être mort, il reviendra bien te voir!
Je reconnus que j'écrivais vite, facilement, longtemps, sans fatigue ; que mes idées, engourdis dans mon cerveau, s'eveillaienr et s'enchaînent, par la déduction, au courant de la plume ; que, dans ma vie de recueillement, j'avais beaucoup observé et assez bien compris les caractères que le hasard avait fait passer devant moi, et que, par conséquent, je connaissais assez la nature humaine pour la dépeindre ; enfin, que, de tous les petits travaux dont j'étais capable, la littérature proprement dite était celui qui m'offrait le plus de chances de succès comme métier, et, tranchons le mot, comme gagne-pain.
« Dans le temps où le mal vient de ce que les hommes se méconnaissent et se détestent… »
« La mission de l’artiste est de célébrer la douceur, la confiance, l’amitié, et de rappeler ainsi aux hommes endurcis ou découragés… »
« Que les mœurs pures, les sentiments tendres et l’équité primitive sont, où peuvent être encore de ce monde. »
Aime de façon à pouvoir dire un jour comme moi… j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil.
Ne pleure plus ! Quand il aura fini d'être mort, il reviendra bien te voir !