Les Pays d'Amir

J'ai été très touchée par cette histoire pleine d'humanité qui est bien dans l'air du temps avec le Covid, les difficultés à trouver du personnel dans la restauration et surtout la question des migrants.
Les auteurs abordent avec beaucoup d'émotions la détresse des migrants qui, après avoir dû tout quitter, se retrouvent confrontés à tellement de difficultés (insécurité, hostilité, conditions de vie à peine tolérables, lenteurs administratives...).
Au milieu de tout cela, le quotidien dans la famille qui l'a accueilli et plus encore le plaisir qu'Amir prend à cuisiner sont une vraie bouffée d'oxygène pour le jeune homme.
Les dessins très colorés évoquent des climats plus ensoleillés que Nantes où se déroule l'histoire : là aussi on est dans le mélange des cultures...
C'est une belle histoire, peut-être même un peu trop, mais qui pose de vraies questions sur l'accueil des migrants...

LES PAYS D'AMIR- La france, terre d'accueil pour les réfugiés syriens?

Le long parcours pour une nouvelle vie

Avec cette histoire de résilience,racontée avec humour et légèreté, Séverine Vidal met en avant la dureté d'être un refugié, dans un pays comme la France, qui se dit une terre d'accueil. En plus de ce texte, profondément humain Amir nous confie des recettes aux épices savoureuses tout au long de l'album

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Amir est un réfugié syrien. Ayant fui la guerre, il se retrouve seul en France et galère pour avoir des papiers lui permettant de travailler et de gagner sa vie dignement. Il rencontre Solange, une infirmière, qui se lie d'amitié avec lui lors d'une de ses maraudes. Elle décide de lui venir en aide et fait office de famille d'accueil.
Amir est passionné de cuisine, et, justement, la soeur de Solange tient un restaurant avec leur père, un vieil homme abîmé par la haine et les clichés. Mais (évidemment) la magie opère.

Cette BD est très douce ; elle a le mérite de traiter du sujet de manière juste. Inspirés d'ateliers d'écriture avec les migrants, les textes sonnent juste et sont touchants. Je mets néanmoins un petit bémol parce que c'est un peu trop "facile". Une belle BD pour les jeunes adolescents, je dirais à partir de l'âge collège.

Une rencontre un soir de maraude... Solange est infirmière et croise Amir, réfugié syrien, qui survit comme il peut depuis son arrivée en France. Un soir d'incendie de son squat, il perd tout... Solange propose de l'héberger. Un sacré bouleversement pour son mari Jack, les 3 enfants du couple et le restant de la famille...

Séverine Vidal nous propose un nouveau récit plein d'humanité. Inspirée par des ateliers d'écriture menés en UPE2A avec des élèves allophones, jeunes réfugiés ou mineurs isolés, elle nous raconte l'histoire d'Amir, qui arrive en France plein de souvenirs, d'odeurs et d'émotions. La cuisine est ce qui le relie viscéralement à tout ce qu'il vient de quitter. Son adaptation dans une famille française, racontée dans cet album, est balisée par des recettes et des souvenirs d'enfance.

Un récit simple, attachant qui, à travers la situation d'Amir, met en lumière la vie des réfugiés. de la difficulté d'un parcours qui les mène à quitter leur pays en guerre à un long processus pour tenter d'obtenir le droit d'asile. Et bien sûr, le racisme, le rejet et la complexité pour trouver sa place... Amir ne sait pas s'il doit s'attacher, trahir, renoncer à rentrer un jour en Syrie...

Le dessin d'Adrian Huelva est doux et coloré. Il contribue à rendre les personnages attachants en apportant humanité et jovialité. Il rend également plutôt lumineux un récit qui parvient à traiter différemment un sujet surtout abordé par l'extrême-droite à des fins politiques.

"Les pays d'Amir" est une lecture feel-good mais pas que. C'est d'abord une belle histoire et des personnages attachants mais c'est aussi un regard différent sur une situation complexe. Un shoot d'humanité, comme des petites graines qu'on lance en l'air en espérant que certains s'en saisissent.

Un squat en France – une infirmière, Solange, soigne Amir, un jeune syrien blessé.
Quand le squat d'Amir brûle, elle lui propose, en accord avec son mari, de l'héberger dans sa maison. Où il est diversement accueilli. Plutôt bien par la majorité de sa famille, mais agressivement par sa fille adolescente, et surtout par son père, Armand, ouvertement raciste.
L'attitude du père pourrait paraitre caricaturale dans sa forme. Hélas, j'ai déjà entendu bien des fois ce type de remarques.
Amir nous fait comprendre que l'attitude de rejet, à cause de sa peau, ou par le simple fait d'être un étranger, est toujours douloureuse et incompréhensive.

On retrouve dans cette BD toute l'humanité de Séverine Vidal. La sincérité de ses personnages, le rejet des apparences. Qu'il s'agisse de la couleur d'origine ou de l'âge comme dans « le plongeon ».

Amir ne supporte pas de rester inactif, à la charge de la famille. Il aide et surtout prépare les repas car c'est un excellent cuisinier. Dans une maison où les surgelés ont une place essentielle, ses préparations sont savourées. On ne dira jamais assez que la cuisine rassemble les êtres.
D'ailleurs, vous trouverez pour votre plus grande gourmandise, la recette des plats d'Amir ainsi que les souvenirs qu'ils lui rappellent.

Cette BD pose les bonnes questions :
- Quelles sont nos racines ? Une seule ou plusieurs ?
La région, le pays de notre enfance, ou l'endroit où les gens nous aiment ?
Pour Amir, et « ses pays » c'est celle du pays mais aussi celle de l'affection, de l'amour. Comme des « strates de mémoire blessée. »

Graphisme classique et agréable où Adrian Huelva met particulièrement en valeur l'expression des personnages.

Un excellent moment avec Amir.
Mais je dois arrêter là, ma chronique, car j'ai une urgence : préparer « l'Atayef » d'Amir.
Bonne lecture et bon appétit ! :-)

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Amir, réfugié syrien vit dans un squat avec d'autres migrants dans l'attente de ses papiers. Un soir, lors d'une maraude, Solange, infirmière, fait sa connaissance. Touchée par le jeune homme et son histoire, elle a envie de lui venir en aide. Plus tard, son squat brûle et Solange décide avec son mari de l'héberger quelque temps. Amir essaye de trouver sa place au sein de cette famille, aimant cuisiner il leur prépare des repas qui ont le goût de son enfance.
Armand, le père Solange, tient un restaurant avec son autre fille Héléna. Hospitalisé, le restaurant perd des clients et son avenir est en péril, Héléna a donc une idée : demander à Amir de le remplacer le temps de la convalescence.

C'est un récit touchant sur l'exil, le racisme, l'immigration, le déracinement... Amir a fui la Syrie à cause de la guerre mais il a l'espoir de la revoir un jour et cherche sa place en attendant au sein de ce pays d'accueil. Il se lie à des personnes mais est tiraillé entre son attachement pour elles et son envie de partir.
La cuisine tient toute sa place dans cette bd qui en outre des recettes d'Amir, nous plonge dans ses souvenirs et apportent beaucoup de douceur.
Le dessin et les couleurs d'Adrian Huelva sont chaleureuses et contribuent à la luminosité de l'histoire et mettent en valeur les personnages.

Une bande dessinée pleine d'humanité, de résilience qui, je l'espère, ouvrira l'esprit de certains.

Lors d'une intervention dans un squat, Solange, une infirmière, rencontre Amir, un réfugié syrien qui vit dans un immeuble abandonné en attendant la réponse de sa demande d'asile. Suite à l'incendie de son logement, Solange propose à Amir de venir s'installer chez elle le temps que sa situation se calme. L'arrivée d'Amir va provoquer un grand bouleversement pour sa famille et Amir va devoir découvrir ce nouvel environnement où il va trouver petit à petit une place.

Ce récit aborde la vie d'un demandeur d'asile et des obstacles qu'il doit surmonter pour régulariser son statut, ce qui soulève des questions importantes sur la politique d'immigration, de l'accueil et des difficultés des réfugiés en attente de l'accord de l'OFPRA. L'histoire traite également du rejet, du racisme, du déracinement et de l'exil. Amir, le personnage principal, est entouré de personnages secondaires intéressants, tels Solange, son mari et ses enfants, ainsi que la soeur de Solange et leur père qui de son côté ne voit pas les choses de la même façon que le reste de sa famille. L'ensemble donne une toile complexe de sentiments et de relations humaines qui reflète la diversité de la société.

Sur la base d'un scénario simple mais efficace, nous avons été touchés par cette histoire qui traite d'un sujet sensible avec subtilité. Il était intéressant de comprendre le parcours d'Amir, ses peurs, ses angoisses et ses rêves. Sa recherche d'un nouveau pays pour vivre hors de la guerre, mais aussi sa tristesse d'être loin de sa Syrie dont il se remémore les parfums et les souvenirs en partageant sa passion pour la cuisine.

Résilience, persévérance, adversité, c'est une belle histoire qui a su nous toucher.
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Amir, un syrien venu se réfugié en France à cause de la guerre, se lie d'amitié avec une famille française qui possède un restaurant. Il devient le remplaçant du chef cuisinier tombé malade et parvient à être heureux. Mais il n'est pas parvenu à éviter les critiques des autres personnes sur ses origines. Il veut quitter son bonheur pour l'Espagne car il est sans papiers. Il ne ne se sent donc pas en sécurité et a peur d'être expulsé à tout moment. Cependant, il ne parvient pas à tout laisser laisser derrière et notamment sa romance avec la fille du chef cuisinier qu'il a remplacé aux Fourneaux.

Cette BD à mi chemin entre les sujets d'actualité et la tranche de vie m'a touchée et m'a remémoré l'injustice subie par les immigrants. Elle parle aussi de la nourriture traditionnelle de la Syrie ainsi que de de l'importance de l'amitié et de l'amour. de temps en temps, il y a des recettes Syrienne dans le livre et c'est appétissant. Pour ceux qui préfèrent l'histoire ainsi que la politique c'est un livre à ne pas louper. Cela m'a assez plu puisque cela parlait de faits trop réels.
Je le note 3,5/5 car je n'aime pas trop les BD historiques ou réalistes.

Sahra L

C'est l'histoire d'une personne qui s'appelle Amir. Il s'est fait renvoyer de son pays, donc il se retrouve en France. Un jour, il rencontre des gens qui l'accueillent chez eux. Dès qu'il rentre dans leur maison, leur grande fille ne voulait pas qu'Amir habite quelques semaines chez eux, mais les autres enfants l'adorent, ils veulent qu'Amir reste chez eux. Les parent essayent de parler à leur fille, mais elle ne voulait pas les entendre et elle ne veut pas qu'il reste chez eux. Petit à petit, il aide à faire à manger, il fait le ménage etc... Un jour, il cuisine pour toute la famille un plat indien, il y avait aussi leur oncle, mais comme la grande fille, il est un peu raciste, il ne l'aime pas parce qu'il est indien. L'oncle avait un restaurant et il tombe très malade, donc il faut un cuisinier et il ne trouve qu'Amir. Tous les clients aiment les plats qu'il fait. Je vous conseille de le lire pour en savoir plus, c'est un superbe livre.

Amir est un réfugié syrien dont le squat a brûlé. Solange est infirmière et s'occupe des migrants comme Amir. Elle lui propose de vivre chez elle avec sa famille. Voulant aider, Amir cuisine et impressionne la famille de Solange, à l'exception du grand-père qui voit le migrant d'un mauvais oeil. le temps passe et Amir progresse en français. Un jour, le grand-père tombe malade et se trouve contraint de fermer son restaurant. Afin de l'aider, Amir propose de faire la cuisine.
Cette bande-dessinée aborde les thèmes des migrants et du racisme. Cette histoire nous permet de connaître le difficile parcours des migrants et leur quotidien parfois triste. Outre ces sujets d'actualité, le livre parle aussi un peu d'amour. Nous avons aimé l'implication d'Amir et son caractère volontaire. C'est une histoire que nous avons appréciée.