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Un très beau roman que j'ai dévoré. Encore une fois, Karen Viggers sait nous enchanter avec sa magie des mots. Elle sait nous transporter dans la belle région de Tasmanie où les forêts semblent magnifiques.
On sent une auteure proche de la nature, des animaux, on la sent sensible à l'environnement. Loin d'être lourd, elle sait à travers ses personnages faire passer son message : la nature est belle, apaisante, il faut la protéger.
J'ai beaucoup aimé les personnages de l'histoire. Ils ont tous quelque chose de touchant.
Il y a d'abord Léon qui s'éloigne de sa famille et décide de s'installer dans une nouvelle ville. Son intégration est difficile malgré tous les efforts qu'il fait. La relation qu'il entretient avec son grand-père est très belle. Avec ses parents, on touche le thème des violences conjugales qui est aussi très bien abordé. Enfin, il y a son amitié avec Max, le petit voisin qui est complexé et harcelé. Encore une fois, le sujet est bien traité.
Enfin, il y a le personnage de Miki, une jeune fille sensible, généreuse qui subit la tyrannie de son frère. Sous prétexte qu'elle est sous sa tutelle, il l'enferme dès qu'il s'absente.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Il y a deux scènes fortes, je dirais même haletantes, dans ce roman qui relancent encore davantage la lecture.
Je conseille très fortement ce roman.
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Si on ne me l'avait pas recommandé, je n'aurais pas choisi ce roman, et en fait j'ai passé un agréable moment de lecture. Pas bouleversant, j'ai trouvé les personnages un peu monobloc, mais suffisamment plaisant pour en garder un bon souvenir.
Et puis, moi qui ne connais rien aux paysages de l'Océanie en général et de cette région en particulier, j'ai trouvé les balades dans les montagnes et la forêt très dépaysantes, la meilleure partie du roman!
De quoi ça parle? Et bien, de plein de choses, de maltraitance, d'écologie, de l'ambiance des petites villes, de chiens, de sport....
Tout commence par l'arrivée dans la petite ville de Léon, garde forestier, dans une ville de bûcherons. Et il a bien du mal à s'y intégrer, bien que ce soit l'occasion de renouer le contact avec son grand-père à la maison de retraite du coin, de construire une nouvelle vie et même de prendre un chien! Il y rencontrera nos deux autres personnages principaux, un petit garçon maltraité par un plus grand, et par son père, et jeune femme exploitée par son frère et plus ou moins coupée du monde. Rien de très drôle à tout cela, mais il y a la forêt, les aigles, les vieux arbres.....
Ce n'est pas bouleversant, mais ça se laisse lire quand on a envie de quelque chose d'un peu facile
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C'est l'histoire de Miki, une jeune fille tellement recluse et dominée par son frère Kurt, que l'on ne peut qu'avoir envie de la prendre par la main et de l'emmener loin de son piteux fast food, loin de l'odeur des frites et des sordides conversations de fin de matches, lorsque les hommes n'en finissent pas de boire.
C'est l'histoire de Leon, le forestier, arrivé dans une petite ville de bûcherons, le doux Leon aux cheveux roux, en butte aux moqueries et à la cruauté des autres.
C'est l'histoire de Max, le petit gars au coeur simple, dix ans et déjà sur ses épaules la souffrance de sa mère, les secrets infligés par les grands.
Dans cette petite ville tout s'apprend et se sait, et Mika avec Leon nous fait entrer au coeur de la forêt d'eucalyptus menacée par l'homme. Karen Viggers offre au lecteur des descriptions à couper le souffle, un ode à la nature.
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Nom d'une feuille de vigne mal positionnée ! Je sais pas vous, mais moi, ce petit printemps qui peine à s'installer, ça me donne des envies de balades en forêt. Alors quand on m'a proposé de partir en Tasmanie à travers les pages du nouveau roman de l'australienne Karen Viggers, le Bruissement des feuilles, je n'ai pas pu résister.

Grâce à cette autrice, qui est par ailleurs vétérinaire, j'ai découvert que le diable de Tasmanie était en réalité un animal beaucoup plus mignon que cet affreux jojo de Taz, et même une espèce protégée que s'efforce de défendre le personnage de Miki, 17 ans, enfermée par son frère Kurt dans leur restaurant, quelques années après le décès de leurs parents dans un incendie. Son échappatoire ? Une sortie hebdomadaire dans la forêt, toujours sous la garde de Kurt cependant, qui semble bien lui cacher des choses. Dans cette même région, Léon, jeune garde-forestier, tente de démarrer une nouvelle vie, à contrecourant des hommes de sa famille et de la communauté dans laquelle il s'installe, bûcherons de père en fils.

Après une mise en place un peu longuette, me voilà donc transportée dans des vies à plus de 17 000 kilomètres de la mienne. 17 000 kilomètres, et pourtant, de nombreux sujets qui ne me sont pas inconnus, à commencer par la surexploitation des forêts et la phallocratie. Vous l'aurez compris, le Bruissement des feuilles susurre l'histoire éternelle de l'inextinguible soif de pouvoir de l'h(H?)omme. Et puis, à côté de cette thématique universelle, des découvertes locales : l'habitude de glisser une tranche d'ananas dans les burgers, la vegemite – qui est à l'Australie ce que la marmite est à la Grande-Bretagne –, et surtout le footy, variante australienne du football.

Le point fort de ce roman ? Sa toile de fond, tissée d'une faune et d'une flore extraordinaires. Eucalyptus, wallabies, acacias, perruches, fougères et bien sûr diables de Tasmanie : dépaysement garanti ! Malheureusement, cela n'a pas suffi à me faire tomber sous le charme de la plume de Karen Viggers. Si quelques passages bénéficient d'un rythme maîtrisé, le style assez passe-partout – sans être désagréable – ne pétrit pas suffisamment une matière première qui était pourtant très prometteuse. le manichéisme des personnages et les leçons morales un peu faciles ne font pas raisonner le message fort que souhaite faire transmettre l'autrice (me semble-t-il) : l'importance capitale du respect de la nature et des femmes. J'ai même été gênée par l'immobilisme ou les temps de réaction très longs des protagonistes face à des violences physiques ou psychologiques avérées.

Une ode à la liberté en demi-teinte, donc. La rencontre avec Karen Viggers ne s'est pas faite... une prochaine fois peut-être ?
Lien : https://www.chezlaurette.org..
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Très heureuse de la découverte de cette auteur dont j'avais beaucoup entendu parlé.
Après avoir refermé ce livre, j'ai un peu l'impression d'un voyage dépaysant au milieu du bush australien.
J'ai beaucoup beaucoup aimé la façon dont l'auteur sait faire de la place dans son histoire pour les personnages mais aussi pour le paysage.
L'histoire se concentre sur deux personnages principaux, MiKi, une jeune fille de 18 ans qui depuis la mort de ses parents vit sous la coupe de son frère qui n'hésite pas à l'enfermer quand il part, et Léon, un jeune garde forestier qui arrive dans cette petite ville et tente de faire sa place. Une galerie de personnages principaux est là pour donner du volume à tout cela. Les intrigues sont vraies, justes, et fines.
Ce fut vraiment une lecture très très agréable. Mon seul bémol est le format de lecture, le PDF est difficile à lire sur Kobo sans perdre patience.
Merci aux éditions Les Escales et à Netgalley pour cette lecture.
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❤️ Coup de coeur ❤️

Après La mémoire des embruns qui avait déjà été un coup de coeur, je retrouve Leon, le garde forestier de l'île de Bruny qui accepte un nouveau poste dans une petite ville de Tasmanie.

Dans cette petite ville où tout le monde se connaît, il est difficile de se faire accepter. Surtout si vous êtes garde forestier alors que la ville est peuplée de bûcherons qui déciment, pour le monde industriel, les grandes forêts d'eucalyptus. Et surtout si vous voulez que le plus majestueux et vieil eucalyptus soit épargné, tout comme ceux où nichent des aigles dont l'espèce est protégée. Pourtant Leon va tenter de s'intégrer en s'inscrivant dans l'équipe de footy où jouent bon nombre de bûcherons du coin.

Miki vit aussi dans cette petite ville. A 17 ans, elle est sous la tutelle d'un frère autoritaire qui la fait travailler dans son petit restaurant « à emporter » sans lui permettre de communiquer avec la clientèle. Sa seule sortie hebdomadaire, elle la fait avec son frère Kurt dans la forêt. le reste du temps elle est enfermée. Elle voue une passion pour la faune et la flore. Cette sortie est sa seule bouffée d'oxygène.

Quand ces deux êtres solitaires, animés d'une même passion, se retrouvent mêlés malgré eux, à une lutte entre écologistes et bûcherons, leurs vies vont en être complètement bouleversées.

Karen Viggers est une talentueuse écrivaine qui maîtrise l'art de nous faire pénétrer au coeur des forêts d'eucalyptus sans bouger de notre canapé. On entend le bruissement des feuilles, la mélodie de la pluie, on aperçoit se faufiler entre les arbres les diables de Tasmanie, les chats marsupiaux et les wallabies. C'est beau et apaisant.

Sur le thème de l'émancipation, elle signe un ode à la nature et à son pouvoir de guérison. Un roman éblouissant.
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Dans une petite ville de Tasmanie ceinte d'une végétation luxuriante et de montagnes grandioses, Miki, dix-sept ans, est serveuse dans le fast-food de Kurt, son frère. Depuis la mort de leurs parents dans l'incendie de la ferme familiale, il veille sur elle. Mais de bienveillance aucune, plutôt de la surveillance… L'homme, chrétien fondamentaliste, garde sa soeur éloignée du monde extérieur qui selon lui, est immoral et impur. Durant une des longues et mystérieuses absences de son frère, la jeune femme met la main sur une clé… elle prend alors l'habitude de se glisser dehors et de laisser aller ses pas – après avoir si longtemps laisser aller ses pensées -. S'immerger dans la forêt d'eucalyptus, écouter le bruissement des feuilles, observer les diables de Tasmanie, humer les odeurs, faire des rencontres pleines de promesses, prendre conscience de sa condition de femme « empêchée ». Lors d'une de ses escapades, elle fait la connaissance de Léon, un garde forestier récemment arrivé sur l'île. L'homme se heurte à l'incompréhension et l'agressivité des bûcherons. Son souhait sincère d'intégration est mis à mal, malgré sa serviabilité. Il souhaitait tant avoir une vie douce au milieu d'une nature enveloppante et généreuse, lui qui a subi l'alcoolisme et la violence d'un père. Son petit voisin, Max, se lie vite d'amitié avec Léon, lui-même fils d'un homme tempétueux – un bûcheron machiste. Sous l'emprise d'un racketteur, le jeune garçon se réfugie auprès de sa chienne, qui va bientôt mettre bas, mais son père a l'intention de se débarrasser des chiots…
Miki Léon et Max, trois êtres entravés qui vont s'émanciper, délier les fils enchevêtrés de leur arbre familial, s'ouvrir à l'autre à la nature à la littérature, se soutenir les uns les autres, affirmer leurs convictions leurs envies leurs désirs, partager, préserver, agir en leur âme et conscience.
Un roman puissant à la portée universelle ; l'autrice y aborde avec authenticité des sujets intimes et sociaux tels que la déforestation, la préservation de la faune et de la flore, la violence conjugale, l'intégration sociale, le racket, l'accès à la culture et aux savoirs, la nature salvatrice, l'attention aux autres, l'écoute, le respect, les affrontements, le dialogue… Un roman profondément humain.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Mon 2eme Karen Viggers
J'ai retrouvé le personnage de Léon le garde forestier croisé dans " la mémoire des embruns " .
L'histoire se passe dans une petite ville de Tasmanie
Léon débarque , ne connaît personne et très difficile de s'intégrer dans ce petit monde
Un coin rempli de beaux " connards " !!!!
L'un tabasse sa femme , un gosse en harcèle un autre , un frère enferme sa soeur !!
Géniale l'ambiance , j'avais envie de coller des beignes ......
Miki la soeur enfermée n'a qu'une idée dans sa tête voir les arbres , la forêt et protéger les animaux , les diables de Tasmanie
Elle a une connexion très forte avec le monde végétal et animal ; j'ai adoré cette jeune femme ; malmenée par la vie mais avec une si belle âme
Et toujours cette nature majestueuse présente dans le livre de Karen.
Mais cette fois ci 3 personnages sortent du lot : Léon , Miki et Max le gamin harcelé
Tous les trois se ressemblent , malmenés par la vie mais avec une immense gentillesse au fond d'eux .
Dommage que certains pourris ne "payent " pas leurs mauvaises actions ; j'aime quand les salopards finissent en taule ou sur le carreau hahaha !




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Une petite ville de Tasmanie, entourée de forêts centenaires, trois étrangers installés là par les hasards de la vie, un quotidien tranquille bercé par les habitudes hebdomadaires. Lorsque Leon prend ses quartiers dans ce petit coin reculé, il espère pouvoir enfin mener la vie paisible dont les tracas familiaux l'ont privé – mais ses rencontres successives avec les habitants du cru vont vite le faire déchanter et le propulser au coeur des secrets bien enfouis de cette ville faussement calme. Violences conjugales, alcoolisme latent, traditions vétustes, déforestation abusive, les causes à défendre ne manquent pas pour l'idéaliste qu'est Leon, prêt à tout pour aider les autres.

Karen Viggers nous immerge ici avec brio dans la richesse naturelle de cette île du bout du monde, la Tasmanie, largement méconnue malgré la densité et la diversité de sa faune et de sa flore. Elle nous donne également une image très réaliste de la vie dans une petite ville là-bas, où l'essentiel de la population dépend de la coupe du bois et se moque pas mal de la préservation des forêts et des espèces en voie de disparition, n'hésitant pas à harceler psychologiquement les « Parkies« , pauvres gardes forestiers ayant le malheur de questionner leur métier ancestral de bûcheron. C'est aussi une petite ville où tout le monde se connait et où chacun sait tout de ses voisins, sans pour autant oser défier les membres établis de cette communauté où l'entre-soi prédomine.

Le thème de la violence domestique domine largement ce roman: la mère de Leon battue par son mari, comme l'épouse de Mooney l'est quotidiennement, les violences verbales subies par Wendy quand son mari boit trop, et surtout le comportement abusif de Kurt avec sa soeur Miki, qu'il maintient en servitude et enferme à double-tour dès qu'il quitte la maison. Cette dernière trouve finalement dans la littérature et l'amitié la force de se libérer du joug de son bourreau, malgré son ignorance du monde. En s'identifiant à Jane Eyre puis en se plongeant dans le Vieil homme et la mer, elle prend conscience de sa condition et de son droit à l'émancipation, toute femme qu'elle est.

Aussi riche que les forêts de Tasmanie qu'il décrit, ce livre est à la fois une invitation à se reconnecter avec la nature qui nous entoure et un voyage dans les coeurs changeants des hommes.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Pour moi ce fût un petit coup de coeur.
Je l'ai choisi pour son résumé sur l'Australie (Tasmanie) et l'implication dans l'écologie.
Ce qui est intéressant dans cette narration ce sont les différents points de vue pour une même action. Des personnages aux profils justement différents. C'est ce qui fait la richesse de ce roman.

Néanmoins, j'ai eu du mal à rentrer dans l'intrigue. Etant habituée à plus d'action. L'écriture est fluide et facile à comprendre.
Je recommande cette lecture aux jeunes filles adolescentes voulant lire autre chose que de la SF ou de bit-lit. Essayer c'est l'adopter !
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