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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Entre le titre et la photo de la couverture , j' avais un à-priori négatif sur ce roman australien , seules les mentions “ montagnes de Tasmanie”, "forêts d'eucalyptus" m'attiraient fortement, et j'ai bien fait de le prendre : dépaysement garanti au rendez-vous.
Embarquement immédiat pour une petite bourgade australienne au pied des montagnes de Tasmanie, , un peu coupée de tout, où se croisent trois destins.
Celui de Miki, ( 17 ans) qui vit sous la tutelle de son grand- frère depuis que leurs parents ont péri dans l'incendie de leur ferme. C'était des chrétiens fondamentalistes, avec l'éducation qui va avec... (pas d'école, traitement différents pour le fils et la fille, isolement total...) . Et le grand – frère continue le “ combat”... Miki n'a pas le droit de sortir dans la rue... Pour elle, c'est boulot (dans leur cafétéria), et dodo... Seuls les livres et les sorties avec son frère dans la forêt lorsqu'il il va s'occuper de ses ruches, sont sa bouffée d'air frais. Littéralement...
Max est un petit garçon qui n'a pas la vie facile : son père ne pourrait pas postuler au prix du meilleur père et époux de l'année, et il subit du harcèlement scolaire.
Dans cette petite bourgade , les gens ont beau savoir ce qui se passe chez le voisin, personne n'intervient. Violences conjugales, maltraitance , alcoolisme sont le lot de beaucoup de familles de bûcherons.
Seul un garde forestier nouvellement arrivé , va apporter un regard neuf sur ce que les habitants considèrent comme normal, allant de soi, et “ pas leurs affaires”.... Observateur, lucide, bienveillant et généreux, Léon va écouter "la voix de l'enfant "et faire ce qu'il peut, à son niveau, pour changer les choses.

Outre que les pages se tournent toutes seules, Karen Viggers ayant un vrai talent de conteuse, ce roman nous emmène vraiment ailleurs de mille et une façons... Entre le personnage de Leon ( qui a fait de la forêt , son métier, en la protégeant, ) et celui de Miki qui en fait sa survie , c'est un vibrant hommage à la nature, et à l'écologie . Eucalyptus, abeilles, diables de Tasmanie, Karen Viggers ne se contente pas de décrire la flore, la faune aussi l'intéresse, elle est vétérinaire dans une vie parallèle...
C'est un roman dont on sort en aimant profondément la vie dans ce qu'elle a de plus simple à offrir : les arbres, les animaux , les enfants, la liberté, les livres, l'amour , l'amitié, l'entraide , le respect; rien de bassement matériel ou consumériste.
C'est une histoire qui pourrait être celle d'un roman noir , ou policier. Il m'est arrivé (surtout sur la fin) de regretter que l'auteure ne prenne pas cette direction. Mais elle est trop lumineuse ...
C'est un roman parfait jusqu'à la fin : un peu trop "gentillette/ mièvre " pour moi ( l'épisode de la lettre...) .
Mais je chipote, car ce roman est très agréable à lire et quel voyage !
J'ai failli en revenir avec un diable de Tasmanie en animal de compagnie, dans mes bagages :-)
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Quelques randonnées en Tasmanie… ça vous dit ?
Des forêts avec les plus vieux et les plus grands arbres du monde, des fougères arborescentes, divers marsupiaux, de la brume et des orages.
Je me suis mise dans la peau de ma fille qui en avait fait le tour il y a quelques années et j'y ai retrouvé un ami d'une première lecture de Karen Viggers, La mémoire des embruns.
Leon, le garde-forestier sur l'île de Bruni qui avait épaulé une vieille dame dans son séjour/pèlerinage. le voilà éloigné de ses rapports compliqués avec son père, il s'installe dans une petite ville indéfinie, du sud de la Tasmanie.
Il y fera la connaissance de Max, 10 ans, le fils de ses voisins, et de Miki, 17 ans, qui travaille au seul restaurant du coin sous la surveillance étroite de son frère, Kurt.
Si la région est belle, Leon n'est pas accueilli à bras ouverts… l'équipe de footy (football australien) ne le ménage pas. Tous bûcherons, ils n'apprécient pas les gardes-forestiers, trop écolo à leur goût.
Aves ses amis Miki et Max, pour protéger le diable de Tasmanie ou sauver un chiot, Leon se trouve entraîné dans des mésaventures plus ou moins dramatiques.

De l'émotion et du suspens dans des paysages majestueux et les senteurs d'eucalyptus. Peut-être un fin un peu abrupte, mais vraiment un bon moment de lecture.
Alors ! Vous ai-je donné envie de découvrir cet état insulaire du sud de l'Australie ? Moi, je vais vite me procurer les autres ouvrages de Karen Viggers, parce que c'est plus facile et moins polluant de partir au bout du bout du monde ainsi.
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L'histoire se passe dans un village de bûcherons en Tasmanie, nous suivons la vie de cette communauté et plus particulièrement trois personnages. Léon qui vient de prendre son poste de garde forestier et ce n'est pas une mince affaire de se faire accepter. Miki qui vit avec son frère Kurt depuis la mort de leurs parents dans l'incendie de la maison familiale, un frère qui l'enferme soi-disant pour la protéger et enfin Max un garçon de 10 ans impressionnable qui subit les brimades d'un camarade plus âgé.

Karin Viggers nous parle de la violence physique et surtout morale, des problèmes financiers et l'alcool pour oublier, de l'isolement et surtout du silence qui entoure comme un voile épais ces situations dramatiques, chacun sait, mais tout le monde préfère se taire afin de maintenir une cohésion dans leur communauté.

Je dois dire que j'ai été très sensible au personnage de Miki une jeune femme de 18 ans sous la coupe d'un frère qui l'empêche de respirer elle qui adore les endroits sauvages et le grand air. Elle rêve de passer son bac, d'aller à l'université, avoir un chien, prendre des décisions, se faire des amis.

« Miki voulait aussi naître au monde et rencontrer des gens. Avoir une chance de faire leur connaissance. D'être indépendante. de tomber amoureuse. de se tromper. Mais elle voyait quand tout cela pourrait arriver. Pour l'instant, elle devrait trouver son bonheur dans les livres. »

La sensibilité de Max m'a également émue, ce jeune garçon qui n'en peut plus des disputes de ses parents et qui trouve un peu d'amour auprès de sa chienne.

« Il haïssait leurs disputes. C'était toujours des questions d'argent. Voilà pourquoi Max adorait traîner dehors avec Rosie. Les chiens ne donnent pas de corvées, ne crient pas, ne nous disent pas ce qu'on doit faire. Ils sont chaleureux, joyeux et drôles. Plus il y pensait, plus il préférait les chiens aux hommes. »

Un roman qui parle du pouvoir d'évasion des livres, de l'incompréhension entre bûcherons et écolos, une belle étude psychologique sur une communauté rurale, mais c'est surtout un formidable roman sur la liberté qui se déroule dans une région sauvage de l'Australie où règne le diable de Tasmanie.

« La liberté vaut la peine qu'on se batte pour elle. La liberté, c'est pouvoir penser ce qu'on veut. Et ne pas se laisser dire qu'il n'y a qu'une seule voie possible. »
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En Australie, Leon vient d'être nommé garde forestier dans un petit village de Tasmanie. Il fait la connaissance de son jeune voisin Max avec qui il va lier amitié. Mais Leon a du mal à se faire accepter par les habitants du village parce qu'il est considéré comme un étranger et que son activité professionnelle est perçue comme un danger pour les bûcherons du village. le jeune homme rencontre Miki, une jeune fille qui tient un fast-food avec son frère, Kurt. Celui-ci refuse que sa soeur sorte de chez eux, lie conversation avec quiconque ou puisse s'émanciper d'une manière ou d'une autre. Miki trouve refuge dans les quelques livres qu'elle a pu conserver de son enfance et va comprendre beaucoup de choses grâce aux liens secrets qu'elle tisse avec Géraldine, l'employée de l'office du tourisme, aux livres que lui prête celle-ci, et grâce à la nature dans laquelle elle se ressource. Avec Leon et Géraldine, ils vont se battre contre la déforestation sauvage. de son côté, Max, harcelé par un de ses camarades, se confie à Leon. Leur amitié pourra t'elle faire changer les choses ?

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman de Karin Viggers ! Je connaissais de cette auteur "La maison des hautes falaises" qui m'avait beaucoup plu et j'ai eu envie de découvrir un deuxième roman de sa plume.
Je me suis très vite attachée aux trois personnages principaux mais surtout peut-être à celui de Miki, totalement privée de liberté par son frère et qui ne respire que grâce à la forêt, à la nature et aux livres. Miki m'a beaucoup émue, j'aurais eu envie de la consoler, de l'aider. Leon aussi m'a beaucoup touchée, il est généreux, empathique, porteur de belles valeurs alors qu'au début il est rejeté par les autres. Il va réussir à se faire sa place tout doucement et c'est une magnifique réussite.
J'ai éprouvé beaucoup d'émotions à travers cette lecture, j'ai frissonné parfois, j'ai été triste ou en colère, je me suis réjouie pour les personnages quand ils sont enfin reconnus à leur juste valeur.
Les chapitres s'alternent entre chaque personnage, ce qui permet à l'attention de ne jamais retomber, d'ailleurs je me suis absolument pas ennuyée, au contraire j'ai fini ce roman bien trop vite à mon goût !
Beaucoup de thèmes sont brillamment abordés ici : la préservation de la nature, la liberté, le harcèlement, le pouvoir de la littérature, l'amitié, la violence. Ce roman nous fait réfléchir et nous poser des questions, je suis ressortie de cette lecture différente, enrichie sans doute.
J'ai trouvé la couverture aussi très belle, pour moi elle représente parfaitement Miki qui voit, ou plutôt devine, le monde derrière sa fenêtre, on sent son envie de s'échapper, de vivre pour elle-même. le feuillage vert derrière elle symbolise la nature au coeur de ce roman, les paysages sont grandioses, souvent inhabituels, ils nous font voyager par la pensée.
Je pense que je ne vais pas m'arrêter là dans ma découverte de K. Viggers, j'ai hâte de découvrir ses autres romans !
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Un très beau roman que j'ai dévoré. Encore une fois, Karen Viggers sait nous enchanter avec sa magie des mots. Elle sait nous transporter dans la belle région de Tasmanie où les forêts semblent magnifiques.
On sent une auteure proche de la nature, des animaux, on la sent sensible à l'environnement. Loin d'être lourd, elle sait à travers ses personnages faire passer son message : la nature est belle, apaisante, il faut la protéger.
J'ai beaucoup aimé les personnages de l'histoire. Ils ont tous quelque chose de touchant.
Il y a d'abord Léon qui s'éloigne de sa famille et décide de s'installer dans une nouvelle ville. Son intégration est difficile malgré tous les efforts qu'il fait. La relation qu'il entretient avec son grand-père est très belle. Avec ses parents, on touche le thème des violences conjugales qui est aussi très bien abordé. Enfin, il y a son amitié avec Max, le petit voisin qui est complexé et harcelé. Encore une fois, le sujet est bien traité.
Enfin, il y a le personnage de Miki, une jeune fille sensible, généreuse qui subit la tyrannie de son frère. Sous prétexte qu'elle est sous sa tutelle, il l'enferme dès qu'il s'absente.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Il y a deux scènes fortes, je dirais même haletantes, dans ce roman qui relancent encore davantage la lecture.
Je conseille très fortement ce roman.
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Si on ne me l'avait pas recommandé, je n'aurais pas choisi ce roman, et en fait j'ai passé un agréable moment de lecture. Pas bouleversant, j'ai trouvé les personnages un peu monobloc, mais suffisamment plaisant pour en garder un bon souvenir.
Et puis, moi qui ne connais rien aux paysages de l'Océanie en général et de cette région en particulier, j'ai trouvé les balades dans les montagnes et la forêt très dépaysantes, la meilleure partie du roman!
De quoi ça parle? Et bien, de plein de choses, de maltraitance, d'écologie, de l'ambiance des petites villes, de chiens, de sport....
Tout commence par l'arrivée dans la petite ville de Léon, garde forestier, dans une ville de bûcherons. Et il a bien du mal à s'y intégrer, bien que ce soit l'occasion de renouer le contact avec son grand-père à la maison de retraite du coin, de construire une nouvelle vie et même de prendre un chien! Il y rencontrera nos deux autres personnages principaux, un petit garçon maltraité par un plus grand, et par son père, et jeune femme exploitée par son frère et plus ou moins coupée du monde. Rien de très drôle à tout cela, mais il y a la forêt, les aigles, les vieux arbres.....
Ce n'est pas bouleversant, mais ça se laisse lire quand on a envie de quelque chose d'un peu facile
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C'est l'histoire de Miki, une jeune fille tellement recluse et dominée par son frère Kurt, que l'on ne peut qu'avoir envie de la prendre par la main et de l'emmener loin de son piteux fast food, loin de l'odeur des frites et des sordides conversations de fin de matches, lorsque les hommes n'en finissent pas de boire.
C'est l'histoire de Leon, le forestier, arrivé dans une petite ville de bûcherons, le doux Leon aux cheveux roux, en butte aux moqueries et à la cruauté des autres.
C'est l'histoire de Max, le petit gars au coeur simple, dix ans et déjà sur ses épaules la souffrance de sa mère, les secrets infligés par les grands.
Dans cette petite ville tout s'apprend et se sait, et Mika avec Leon nous fait entrer au coeur de la forêt d'eucalyptus menacée par l'homme. Karen Viggers offre au lecteur des descriptions à couper le souffle, un ode à la nature.
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Très heureuse de la découverte de cette auteur dont j'avais beaucoup entendu parlé.
Après avoir refermé ce livre, j'ai un peu l'impression d'un voyage dépaysant au milieu du bush australien.
J'ai beaucoup beaucoup aimé la façon dont l'auteur sait faire de la place dans son histoire pour les personnages mais aussi pour le paysage.
L'histoire se concentre sur deux personnages principaux, MiKi, une jeune fille de 18 ans qui depuis la mort de ses parents vit sous la coupe de son frère qui n'hésite pas à l'enfermer quand il part, et Léon, un jeune garde forestier qui arrive dans cette petite ville et tente de faire sa place. Une galerie de personnages principaux est là pour donner du volume à tout cela. Les intrigues sont vraies, justes, et fines.
Ce fut vraiment une lecture très très agréable. Mon seul bémol est le format de lecture, le PDF est difficile à lire sur Kobo sans perdre patience.
Merci aux éditions Les Escales et à Netgalley pour cette lecture.
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Dans une petite ville de Tasmanie ceinte d'une végétation luxuriante et de montagnes grandioses, Miki, dix-sept ans, est serveuse dans le fast-food de Kurt, son frère. Depuis la mort de leurs parents dans l'incendie de la ferme familiale, il veille sur elle. Mais de bienveillance aucune, plutôt de la surveillance… L'homme, chrétien fondamentaliste, garde sa soeur éloignée du monde extérieur qui selon lui, est immoral et impur. Durant une des longues et mystérieuses absences de son frère, la jeune femme met la main sur une clé… elle prend alors l'habitude de se glisser dehors et de laisser aller ses pas – après avoir si longtemps laisser aller ses pensées -. S'immerger dans la forêt d'eucalyptus, écouter le bruissement des feuilles, observer les diables de Tasmanie, humer les odeurs, faire des rencontres pleines de promesses, prendre conscience de sa condition de femme « empêchée ». Lors d'une de ses escapades, elle fait la connaissance de Léon, un garde forestier récemment arrivé sur l'île. L'homme se heurte à l'incompréhension et l'agressivité des bûcherons. Son souhait sincère d'intégration est mis à mal, malgré sa serviabilité. Il souhaitait tant avoir une vie douce au milieu d'une nature enveloppante et généreuse, lui qui a subi l'alcoolisme et la violence d'un père. Son petit voisin, Max, se lie vite d'amitié avec Léon, lui-même fils d'un homme tempétueux – un bûcheron machiste. Sous l'emprise d'un racketteur, le jeune garçon se réfugie auprès de sa chienne, qui va bientôt mettre bas, mais son père a l'intention de se débarrasser des chiots…
Miki Léon et Max, trois êtres entravés qui vont s'émanciper, délier les fils enchevêtrés de leur arbre familial, s'ouvrir à l'autre à la nature à la littérature, se soutenir les uns les autres, affirmer leurs convictions leurs envies leurs désirs, partager, préserver, agir en leur âme et conscience.
Un roman puissant à la portée universelle ; l'autrice y aborde avec authenticité des sujets intimes et sociaux tels que la déforestation, la préservation de la faune et de la flore, la violence conjugale, l'intégration sociale, le racket, l'accès à la culture et aux savoirs, la nature salvatrice, l'attention aux autres, l'écoute, le respect, les affrontements, le dialogue… Un roman profondément humain.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Une petite ville de Tasmanie, entourée de forêts centenaires, trois étrangers installés là par les hasards de la vie, un quotidien tranquille bercé par les habitudes hebdomadaires. Lorsque Leon prend ses quartiers dans ce petit coin reculé, il espère pouvoir enfin mener la vie paisible dont les tracas familiaux l'ont privé – mais ses rencontres successives avec les habitants du cru vont vite le faire déchanter et le propulser au coeur des secrets bien enfouis de cette ville faussement calme. Violences conjugales, alcoolisme latent, traditions vétustes, déforestation abusive, les causes à défendre ne manquent pas pour l'idéaliste qu'est Leon, prêt à tout pour aider les autres.

Karen Viggers nous immerge ici avec brio dans la richesse naturelle de cette île du bout du monde, la Tasmanie, largement méconnue malgré la densité et la diversité de sa faune et de sa flore. Elle nous donne également une image très réaliste de la vie dans une petite ville là-bas, où l'essentiel de la population dépend de la coupe du bois et se moque pas mal de la préservation des forêts et des espèces en voie de disparition, n'hésitant pas à harceler psychologiquement les « Parkies« , pauvres gardes forestiers ayant le malheur de questionner leur métier ancestral de bûcheron. C'est aussi une petite ville où tout le monde se connait et où chacun sait tout de ses voisins, sans pour autant oser défier les membres établis de cette communauté où l'entre-soi prédomine.

Le thème de la violence domestique domine largement ce roman: la mère de Leon battue par son mari, comme l'épouse de Mooney l'est quotidiennement, les violences verbales subies par Wendy quand son mari boit trop, et surtout le comportement abusif de Kurt avec sa soeur Miki, qu'il maintient en servitude et enferme à double-tour dès qu'il quitte la maison. Cette dernière trouve finalement dans la littérature et l'amitié la force de se libérer du joug de son bourreau, malgré son ignorance du monde. En s'identifiant à Jane Eyre puis en se plongeant dans le Vieil homme et la mer, elle prend conscience de sa condition et de son droit à l'émancipation, toute femme qu'elle est.

Aussi riche que les forêts de Tasmanie qu'il décrit, ce livre est à la fois une invitation à se reconnecter avec la nature qui nous entoure et un voyage dans les coeurs changeants des hommes.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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