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3,17

sur 55 notes
Jusqu'à présent, je ne connaissais Vincent Villeminot qu'à travers ses oeuvres de littérature jeunesse et ce que j'avais lu de lui m'avais laissé une impression plutôt bonne. J'étais assez curieuse de le découvrir dans un exercice et un registre différents et je remercie donc beaucoup les éditions Les Escales ainsi que NetGalley de m'avoir offert l'opportunité de lire Fais de moi la colère.

C'est sur les bord du lac Léman que nous allons suivre la jeune Ismaëlle, au moment où la mort de son père fait d'elle une orpheline. Dès les premières lignes, le ton est donné et l'on plonge dans cette oeuvre aux côtés de la jeune femme de façon immédiate et brutale sans toujours comprendre ce qui nous arrive, tout comme Ismaëlle bascule abruptement dans le monde des adultes, pleine de colère envers ce monde qui lui a enlevé sa mère dès la naissance et lui arrache désormais son père.
C'est à travers sa vision à elle, narratrice qui s'adresse à un « tu » interlocuteur encore inconnu du lecteur que l'on découvre comment la jeune femme a vécu et survécu à la mort de son père. Son langage est direct, cru, poétique et vulgaire tout à la fois ; l'écriture quant à elle m'a réellement subjuguée : hachée, rythmée, épurée et pleine d'évidence, dont la ponctuation, en transmettant les non-dits et les silences, est aussi efficace que le mots. Mais je ne me serais pas vue suivre tout un récit écrit ainsi, car c'est une écriture qui coûte, qui épuise presque. Et l'auteur ne s'y est pas laissé prendre puisque au moment où l'on pourrait commencer à se lasser, les morts arrivent -mystérieux, innombrables- et Ézéchiel aussi, qui sera la seconde voix de ce récit, qui viendra compléter et nuancer la subjectivité d'Ismaëlle.
Pour moi, ce second protagoniste était une évidence. Pourtant j'ai vite décroché après son arrivée. Les changements de point de vu deviennent fréquents, entraînant donc un changement de style, de prose, de mentalité, qui sont radicalement opposés selon qu'il s'agisse d'Ismaëlle ou d'Ezéchiel. Ce dernier, fils de dictateur, ouvre le récit sur le monde, sur la dureté des Hommes et il apporte surtout toute sa dimension métaphorique à l'oeuvre : dès son arrivée on bascule irrémédiablement dans un monde de symboles quasi mystique. Malheureusement l'ensemble ne fonctionne pas très bien et n'est pas toujours compréhensible et à la moitié du récit j'ai pas mal décroché, c'est donc avec une certaine distance que j'ai terminée l'oeuvre.

Récit initiatique, récit métaphorique, Fais de moi la colère est surtout une oeuvre hybride qui dompte le langage, le tord parfois et joue sans cesse sur les changement de points de vues. L'on devine tout le travail et toute la maturation que ce récit a demandé, mais il explore trop de chose simultanément et m'a un peu perdue, c'est dommage car c'est bel exercice de style mais sur moi il ne prend pas...
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Subjuguée. Avec cela j'annonce mon amour !!
Le roman débute de façon assez classique : le lac Léman ne rend pas le corps d'un pêcheur.
Ismaëlle, sa fille, orpheline à seize ans, décide de le remplacer et monte dans sa barque avec courage malgré son inexpérience.
Dès lors, c'est l'irrationnel, le fantastique, les allégories, les références à la Bible car on verra qu'aucun nom ou prénom n'est choisi au hasard.
Là-haut, dans le château abandonné de son père, on dit que "le Fils de l'Ogre" s'est installé.
Ismaëlle va à sa rencontre.
Ce jeune Noir se dit fils de tous les rois tyrans sanguinaires africains. Il porte le poids de leurs crimes auxquels il a assisté. Il est hanté par les visions du sang des génocides.
Il n'est qu'hallucinations, imprécations en grandes envolées lyriques.
Pour se sauver, pour sauver les hommes pervertis par l'argent, l'avidité de posséder encore et encore, il doit tuer le monstre Mammon qui génère cette cupidité et la richesse accumulée des banques Suisses.
Que l'auteur me pardonne, je ne sais pas exprimer mon ressenti.
Ce cri d'alarme angoissé contre notre civilisation perdue est saisissant. Poétique et désespéré.
J'aime les contes et les mythes.
J' adresse tout mon admiration pour le travail d'écriture.
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Ismaëlle, jeune femme de 18 ans, vient de perdre son père et décide de reprendre son activité de pêcheur sur le lac Leman. Elle se retrouve seule et enceinte. Au début du récit, on se pense qu'elle a peur de reproduire ce qui s'est passé avec sa mère morte en couche. Mais très vite le récit dévie sur le fils de l'Ogre, Ezéchiel, qui habite en haut de la colline, de mystérieux morts qui refond surface sur le lac et chaque jour plus nombreux.
Villeminot nous raconte leur rencontre, leur passé, leurs fêlures et la chasse au monstre marin faisant écho à Moby Dick.

Je connait surtout V. Villeminot pour ses romans jeunesse/ado et que j'aime lire. Là, je me suis perdu dans le récit en essayant de comprendre ce qui se passe sur ce mystérieux lac et sur la relation d'Ismaëlle et Ezéchiel. Mais à trop vouloir multiplier les pistes de récit je m'y suis perdue et j'ai du passé à côté de l'histoire qui ne m'a pas plus convaincue que cela.
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Vincent Villeminot quitte pendant un temps l'écriture de roman pour adolescent pour se jeter dans un roman adulte. La maîtrise des mots est chose acquise pour nous emmener dans un récit d'aventure. Mais pour cette histoire à deux voix qui fait écho à Moby Dick, il entoure son histoire de poésie. le langage qui paraît si simple se montre rempli de cruauté, de rage et de désespoir. Sans oublier le travail de ponctuation qui souligne avec élégance les silences. L'auteur nous plonge au coeur d'une bulle énigmatique où la vérité ne serait qu'un songe. Il ne faut pas chercher une logique pure, ni une morale. On tourne les pages. On se laisse porter. On se laisse perdre. Et quand on a finit, il faut accepter de ne pas tout saisir. La métaphore nous a t'elle parlé ou pas. Qu'importe, vous avez vécu une aventure de lecture singulière qui vous ne a jamais pas laissé insensible. 

Une lecture étonnante car elle désoriente comme c'est rare de pouvoir le ressentir. Une forme qui risque de ne pas séduire tous les lecteurs. On entend les longs silences annonçant le temps qui passe et la mort jamais très loin.
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Ismaëlle a tué sa mère en naissant... et à 16 ans son père, pêcheur sur le lac Leman vient se noie. Livrée à elle même, Ismaëlle quitte l'école et reprend le métier de son père. Mais un phénomène étrange lui interdit vite de faire ce nouveau métier... des cadavres, toujours plus nombreux font surface sur le lac...
Elle fait la rencontre d'un garçon étrange, Ezéchiel, fils de l'Ogre ougandais et héritiers de toutes les dictatures africaines... Débute alors une relation très complexe et transcendante entre ses deux êtres qui se reconnaissent... et partent chasser la bête... Mammon.
Le titre est magnifique et colle parfaitement à ce livre.
J'ai du mal à exprimer mon ressenti en le refermant car j'ai aimé le style doux et poétique même pour décrire les horreurs, la violence, le désir et la peur... mais comme pour "Danser les ombres" de Gaudé, le côté étrange et légendes ethniques ne m'a pas emporté et m'a parfois perdu...


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Ismaëlle, seize ans est orpheline de mère à sa naissance et vient de perdre son père pécheur, mort noyé dans le lac identifié plus tard dans le récit comme le Léman. Mineure émancipée, elle reprend la patente de son père et s'essaye à la pêche et à travers cela fait vivre la mémoire de ce père. Soudainement des corps remontent à la surface du lac et leur apparition inexpliquée va concentrer toute l'attention de la population. Ézéchiel, homme noir, héritier d'un être monstrueux, l'Ogre, vit seul, reclus, au-dessus du village.
La jeune fille blanche et le jeune homme noir vont se rencontrer. Ismaëlle pleine du désir de vivre va rencontrer Ézéchiel plein de la culpabilité de son héritage. Tous deux vont s'allier pour faire face au monstre Mammon dévoreur des cadavres flottants sur le lac.
Dès le prologue j'ai été saisie par l'écriture poétique et lyrique qui se manifeste notamment dans les monologues. L'expression d'Ezéquiel ressemble à des psaumes, ce qui confère à son rôle dans l'histoire, un caractère christique.
Avant la lecture du livre, à l'évocation des corps flottants dans l'eau j'ai immédiatement pensé à la Méditerranée et aux sculptures de Jason deCaires Taylor (lien sous la critique) dont j'ai entendu parler il y a quelques années lorsque la mort des personnes migrantes par noyade a été médiatisée... La lecture a renforcé ce parallèle même si l'élément liquide est ici, un lac et que la blancheur des morts est évoquée. Au-delà, les références à l'Afrique, la Suisse, le monde des banques, l'argent, les morts enfouis dans la terre (les coffres ?) paraissent mettre en avant la responsabilité du monde occidental dans la violence exprimée contre et par les pays anciennement colonisés, soumis à la loi de l'argent, du pouvoir, avec la complicité des personnes en place dans ces pays. L'affrontement des deux mondes, de la violence et de la douceur, du viol et du don va se manifester dans la relation entre les deux personnages principaux.
Les monstres sont partout, symbolisés par la bête immonde et fascinante qu'est Mammon et qui se nourrit de la mort des êtres humains. Est-elle le symbole du mal, de la noirceur ou naît-elle de ce mal ? La supprimer suffira-t'il a éradiquer le Mal ?
Ce récit qui relève du mythe réveille en nous le souvenir du monstre, de l'ogre qui venait effrayer notre monde enfantin. Il garde vivant la menace de voir à tout moment émerger la noirceur de l'Humanité.
Lien : https://www.facebook.com/ajp..
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Ismaëlle va bientôt avoir 17 ans, elle est seule au monde depuis la noyade de son père pêcheur, sa mère est morte en la mettant au monde. La jeune fille quitte l'école et décide de reprendre le métier de son père sur le lac Léman. Mais un jour des dizaines de cadavres se retrouvent à flotter sur le lac, le nombre de cadavres augmente de jour en jour finissant par interdire la pêche.

Au même moment Ismaëlle rencontre Ezechiel, le fils de celui qui était appelé l'Ogre noir. le jeune homme est installé dans les ruines du palais de son père responsable d'un génocide. Ezechiel va demander à Ismaëlle de l'aider à tuer la Bête Mammon, une énorme baleine blanche qui sommeille dans le lac.

Je ne peux nier que ce roman, originale réécriture du Moby Dick de Melville, comporte de très jolies phrases notamment sur l'amour, sur le désir mais il est trop truffé de références bibliques et mythologiques pour me plaire. A l'instar d'Ismaëlle qui conclut certains monologues d'Ezechiel "De quoi m'avait-il parlé?" je me suis souvent demandé quelle était la signification de ces monologues en forme d'imprécations, parsemées au long de ce récit halluciné. Ce roman m'a vite lassée et finalement j'ai fini frustrée de ne pas comprendre la symbolique et la finalité de ce texte. Un livre complètement atypique qui n'était pas pour moi mais qui trouvera son public j'en suis certaine.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Subitement orpheline, Ismaëlle décide d'honorer la mémoire de son père en choisissant la pêche comme moyen de subsistance, comme moyen de survivre. Jusqu'au jour où les corps envahissent le lac Léman, des centaines de cadavres qui remontent sans que personne ne sache d'où – phénomène étrange qui coïncide avec l'arrivée en ville du fils d'un dictateur africain cannibale, venu pour tuer Mammon, la Bête.

Conte initiatique ou véritable roman ? Difficile à dire. Tout commence comme un bon vieux roman, une jeune femme seule au monde tenant de survivre au quotidien, traînant sa peine, l'expulsant à coup de mots tranchants. Puis surgit Ezéchiel, cet homme noir, aux passés multiples, unique représentant de l'héritage maudit des dictatures passées. Est-ce un personnage ou un symbole ? Ismaëlle est-elle tombée amoureuse d'un homme ou d'une idée ? Impossible de trancher, le récit prend une tournure radicalement différente une fois qu'Ezéchiel a fait son entrée. Les dialogues sans queue ni tête remplacent le texte puissant et poétique du début, l'intrigue se fait touffue, compliquée. Les difficultés d'Ismaëlle, sa solitude, sa découverte du plaisir sont autant de thèmes qui m'ont d'abord parlé, j'ai apprécié les premières pages, malgré le froid détachement du personnage par rapport à sa situation. Mais la suite m'a complètement dépassée.

Dans la deuxième partie, je n'ai pas l'impression d'avoir lu l'histoire de deux personnages, mais une sorte de poème long et mystique où tout est métaphore, rien n'est vraiment dit, tout possède un second sens caché, indéfinissable. Les thèmes de la corruption, du blanchiment d'argent, du génocide reviennent de manière systématique, avec en fond une critique plus large du capitalisme, de la cupidité sans fin (« Greed ») – Mammon est-elle le symbole de cette gangrène qu'il faut éradiquer en lui ouvrant le ventre ? Ezéchiel est-il un ange vengeur descendu près du lac Léman pour libérer les hommes de leurs crimes ? A moins que ça n'ait été pour les punir ? Il semblerait qu'il y ait quelque chose à comprendre, pourtant je suis restée très en dehors de cette histoire, incapable de percer la couche superficielle d'un récit imperméable à toute interprétation.
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C'était à Morges en Suisse romande, le 31 août dernier. C'était au fameux salon "Le livre sur les Quais". Les dithyrambes adressés par une amie lectrice à Vincent Villeminot pour son premier roman "Fais de moi la colère", me laissèrent stupéfaite, pantoise, impressionnée, sidérée. Je ne pus qu'acheter cet ouvrage visiblement hors du commun et l'auteur me le dédicaça avec la plus grande gentillesse.

Je viens de lire le dernier mot. Hors du commun, le récitl l'est assurément. Et de ce fait, la rédaction de la chronique en devient difficile. A vrai dire, j'ai l'impression de n'avoir pas tout compris de l'histoire. Par manque de folie, peut-être, d'imagination, sans doute, je n'ai pas su distinguer le rêve de la réalité. Trop cartésienne aussi, pas suffisamment déjantée, je n'ai pas réussi à m'immiscer dans ses méandres. Réaliste est l'histoire d'Ismaëlle, déjà orpheline de mère, qui se retrouve propriétaire de la barque de son père, pêcheur sur le lac Léman, lorsque celui-ci s'y noie. Beaucoup moins probable en revanche m'a semblé sa rencontre avec Ezéchiel, fils d'un roi africain, dont je n'ai pu déterminer s'il existait vraiment, s'il représentait un fantasme ou encore un symbole, une idée, une allégorie. Lorsqu'enfin des cadavres remontent en nombre des profondeurs du lac, lorsqu'il est question de Mammon, une bête mystérieuse, là, j'en perds complètement mon latin.

L'écriture n'a pas été de nature à m'aider : poétique parfois, mais hallucinée le plus souvent, le terme est employé sur la quatrième de couverture et convient parfaitement, syncopée, faite de phrases sans verbes, des mots juste apposés :
"J'étais en robe d'été – la seule de la penderie. Canicule en avril. Circonstance ? Réchauffement ? Climat ? anecdote ou partie d'un grand tout, planétaire ? le soleil donnait, implacable, au cimetière. Impression de malheur."

Elle ne m'a pas emportée. J'ai essayé de trouver les liens, le pourquoi, le comment de ces suites de mots. J'ai tenté de comprendre des passages, sans rapport pour moi avec le reste du récit "Le lait coule par le canal galactophore. L'érection du téton, permanente ; il durcit, perd sa souplesse, son grain ; ressemble quelques mois aux tétines des vaches ; aréoles plus sombres, luisantes de vaseline à cause des crevasses. le lait coule sur les lèvres, l'enfant rote, de trop-plein ; dans la gorge, puis l'estomac, puis l'intestin du nourrisson ; jusqu'à l'écoeurement. Les mères gavent plus qu'elles nourrissent." Rapport à sa mère morte ? Peut-être ? Sans doute ?
Vous l'aurez compris, je ne suis pas entrée dans ce récit à la limite du conte, d'ailleurs, il y est question d'ogre. Il m'a manqué quelque chose, une cohérence, une écriture moins inusitée, une connaissance approfondie de la mythologie. Ce livre n'était pas pour moi.

Il est toujours difficile, délicat, voire douloureux, lorsque l'auteur rencontré avant la lecture est d'une grande gentillesse, affable, disert, de ne pas adhérer à son travail. Mais à mes yeux l'honnêteté, la sincérité doivent prévaloir et après tout, ce n'est que mon ressenti. Vincent Villeminot, votre premier roman n'était pas pour moi. J'attends le prochain.

Lien : https://memo-emoi.fr
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La naissance d'Ismaelle donne lieu à la mort de sa mère , ce qui va créer un manque affectif énorme . Puis c'est son père pêcheur qui meurt dans les flots du lac Léman , alors qu'elle n'a guère que 16 ans .
Seule femme au milieu des hommes , elle se met à pratiquer le métier de son père , il faut bien se nourrir .
Elle découvre son corps , le sexe , un peu mécanique , avec un garçon de son environnement immédiat . Et puis elle rencontre Ezéchiel , jeune homme noir , fils d'un dictateur africain , au milieu des ruines de son palais .
Ce roman est truffé de références bibliques et mythologiques , c'est la lutte entre le bien et le Mal absolu .
Les morts flottent à la surface du lac , comme ceux des massacres du Rwanda , que l'on jetait à l'eau . La vie et la mort sont constamment entremêlés dans ce roman , on se demande parfois si les gens qui habitent sur les rives du lac ne sont pas déjà morts , indifférents à ce qui se passe autour d'eux , satisfaits de leur petite vie égoiste et sans éclat .
Ce roman est dérangeant , il m'a chamboulé , déstabilisé , emporté , troublé . le souffle poétique qui l'anime est unique , l'auteur a mis plusieurs années à l'écrire , les mots n'ont pas été choisis au hasard .
Il n'est pas certain que j'eusse compris toutes les références mythologiques ou religieuses que ce texte comporte , mais la Beauté en est incontestable .
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