Samedi 14 Novembre

Une histoire de vengeance post attentat du 13 novembre 2015. B (qui devient Benjamin au cours du roman, preuve de sa pseudo-humanisation) est assis à la terrasse d'un café quand les tireurs arrivent, le blessent et tuent son frère Pierre. Il s'enfuit de l'hôpital, tombe par hasard sur un des terroristes, le suit, le séquestre dans l'appartement où le tueur vit avec sa soeur.
Il le séquestre, l'attache, l'humilie ainsi que sa soeur. Dérangeant, glauque, pas réaliste, grotesque, ridicule, nauséeux.
Quelques réflexions intéressantes sur la vengeance, la place du sacré dans nos sociétés occidentales ne sauvent pas l'ensemble.
Une fin presque romantique encore moins crédible. Aucun intérêt.

J'attendais beaucoup de ce roman, espérant qu'il pourrait aborder la question des attentats de Paris avec mes élèves. Hélas, la déception a été immense. Je l'ai trouvé particulièrement violent, choquant et absolument pas crédible. J'ai été très heureuse de le lire avant mes élèves. Ainsi, j'ai pu le retirer des rayonnages du CDI car c'est un roman que je n'assume pas du tout de mettre entre les mains d'un jeune public. Je m'étonne qu'il fasse partie du Défi Babelio de cette année.

Pour l'histoire, un jeune et son frère sont à la terrasse d'un café quand la fusillade éclate. le frère meurt. le lendemain, notre protagoniste aperçoit le terroriste et décide de le suivre jusque dans le lieu où il trouvera refuge. Là commence l'histoire de séquestration et de vengeance à l'encontre du terroriste et de sa soeur. Jusqu'à une histoire d'amour totalement improbable...

Ce livre parle des attentats du 13 novembre 2015, et de tout ce qui se passe après. Ce jour qui nous a laissé dans la stupeur sans savoir quoi faire, si l'on reprend notre quotidien.
B. était là assis à la terrasse d'un café avec son frère. Il voit arriver les terroristes qui sortent de la voiture et à la seconde d'après c'est le carnage. Son frère est mort et lui à l'hôpital. Mais il s'enfuit sans rien dire, seul, les mains vides. Et, en sortant de l'hôpital il aperçoit l'un des terroristes qui était là à la terrasse. Il le suit en ne sachant pas ce qu'il va faire. Il est perdu, divaguant. Il réussit à rentrer dans l'appartement et là commence un braquage inconnu de tous...
Sincèrement ce livre ne m'a pas plu car le personnage est pénible, bizarre. L'histoire est décevante, je trouve qu'il ne se passe pas grand chose.
Cependant à la fin il nous donne de l'espoir une envie de repartir. Ce livre m'a donné une impression bizarre.
Je ne conseille pas trop ce livre car il y a des scènes traumatisantes.

C'est début juin 2018 que je débute ma lecture. Je découvre alors la plume de Vincent Villeminot que je ne connais pas. Simple mais brut et pleine de poésie. Les premières descriptions font froid dans le dos tant elles sont précises et réelles.

Puis, les actions s'enchainent, et voilà que l'auteur me perd COMPLÈTEMENT. Sa plume que je trouvais poignante par sa simplicité me parait alors particulièrement fade, la trame surtout mes amis, la trame… Elle n'est, pour moi, absolument pas crédible, parsemée de scènes choquantes et totalement inutiles à l'avancée de l'histoire. Chaque décision du personnage principal est tout à fait improbable, grotesque, à la limite du ridicule. J'ai bien hésité plusieurs fois à abandonner ma lecture face à des scènes qui m'ont mise très mal à l'aise et dont je ne comprenais pas l'intérêt.

Ce n'est, pour moi, pas un roman à mettre entre toutes les mains.

La fin du roman, qui se veut pleine d'espoir, n'arrive pas à le sauver.
Lien : https://luluquilit.wordpress..

Un roman difficile...B. perd son frère dans les attentats de Paris à la terrasse d'un café. Il accuse le coup et croise par hasard un des membres de l'équipe des tueurs. S'ensuit une filature puis une sorte de huis clos étouffant.

La première partie est plutôt réussi et de mon point de vue nous fait ressentir toute l'horreur de ces attentats.

En revanche, le huis clos m'a donné la nausée, la situation est grotesque et invraisemblable. le personnage s'est perdu et nous aussi dans un aveuglement violent et erratique.

Déçue par le traitement de l'"après" qui devient une intrigue policière personnelle au détriment du chaos collectif...