U4 : Stéphane

résumé;
Un virus (le fliovirus méningé U4) a tué une grande partie de la population en quelques jours. Seuls des adolescents âgés de 15 à 18 ans ont survécus ainsi que quelques adultes et enfants. Stéphane est une des survivantes. Elle vit à Lyon et elle attend son père, un épidémiologiste. Elle refuse de rejoindre un R-Point, ce lieu où les adolescents s'organisent pour survivre, avec l'aide de l'armée. Mais après quelques jours, elle n'a bientôt plus le choix. Après quelques temps dans le R-Point, elle décide de partir avec Marco, Yannis, Happy et François sans leur avouer qu'elle veut retrouver son père directement là où il est: à Paris....

arguments;
Je vous conseille de lire ce livre, cela fait réfléchir sur le monde qui nous entoure, car cela pourrait nous arriver. De plus cette histoire est prenante, nous sommes directement plongés dans l'histoire avec les personnages et leurs émotions, nous nous posons les mêmes questions qu'eux avec cette envie de voir comment ils vont survivre. U4 est une histoire, mais aussi une série, dans celui là nous avons le point de vue de Stéphane, une jeun fille très intelligente, qui nous fait beaucoup réfléchir.
Ce que je pense de ce livre est très positif, pour moi c'est un très bon livre et il est évident qu'il est à lire, si vous aimez les livres d'aventures.

M.P

Les deux types sont entrés dans l'appartement. Ils parlent à voix basse. Je me glisse dans la dernière pièce. Dans ce noir complet, j'ai une chance

Je prends son visage dans mes mains, plonge mes yeux dans les siens qui brillent

« Et puis, sans prévenir, il rentre.
- Excuse-moi, Stéphane. Je n’ai pas été prévenu tout de suite de ton arrestation.
Mon père.
Le Dr Philippe Certaldo, en blouse blanche, cheveux gris coupés court, barbe de quelques jours, visage nerveux, vieilli en quelques semaines, regard intense.
Je lis l’émotion dans ses yeux.
Je ne m’attendais plus à ce qu’il arrive, je me suis répété cette scène tant de fois.
Je vais me lever pour l’embrasser. Il va me prendre dans ses bras. Et ensuite ? Tout sera fini ? »
(citation choisie par Hagrid)

Je monte les étages de palier en palier dans le noir complet. Mes poursuivants ne crient pas, ils me chassent en silence comme on traque un animal. Ma respiration s'emballe, mon sang bat à mes tempes. Au troisième palier, j'ai le cœur au bord des lèvres et dois m'accrocher à la rampe. A l'oreille, j'ai deux étages d'avance sur eux. Merde, ils courent vite...

"La contention n'a servi à rien. Elle était en retard sur la propagation. 'Utrecht 4e souche' avait déjà pris le train, l'avion, le métro, au gré des voyages d'une 'société ouverte', de 'migrations pendulaires quotidiennes', de 'tourisme', et de 'nomadisme'." (p. 26)
"Tu sais, ça n'était pas que des rumeurs, les histoires de traceurs... J'ai vu une bonne vingtaine de réfugiés qui ont eu droit à un "piercing" électronique." (p. 113)

Je plonge dans un puits noir, sans fond. Les visages de Nathan et de maman m'observent dans les ténèbres.

Mon père, lui, a quitté Lyon dans les hélicos de l'armée, parce que des millions de survivants avaient besoin de lui, de sa science, de son art. Mais moi, qui suis sa fille, j'aurais tellement voulu qu'il oublie tout pour moi, rien qu'une fois; qu'il risque tout, pour moi. Sa fille. J'en aurais eu désespérément besoin.