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3,36

sur 74 notes
J'étais enthousiasmée à la lecture du résumé... Quelle ne fut pas ma déception ! J'ai eu tant de peine à lire ces pages que j'ai abandonné aux 3/4 du livre. La réalisation n'est pas à la hauteur du menu !
On s'ennuie, l'écriture est parfois décousue, sautant du coq à l'âne !
Trop de détails sur des faits insignifiants et pas assez sur l'essence même de la relation entre les personnages principaux !
On ne comprend pas bien la force du lien qui unit ces deux personnages tant c'est survolé et peu développé.
Le personnage d'Isabel est complètement névrosé mais ne se confie pas et Edward rabâche ses histoires d'antan, finalement aucun n'échange réellement !
Le Dîner avec Edward n'aurait pas eu les étoiles au Michelin c'est certain !
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Isabel est arrivée à New-York pour travailler au New- York Post. Tout va mal : son couple bat de l'aile et son travail est difficile. Son amie Valérie lui propose de dîner avec son père, vieil homme dépressif après le décès de son épouse Paula. C'est un excellent cuisinier et contre toute attente la soirée sera merveilleuse. D'autres dîners suivront. Nous verrons grandir une amitié forte entre ces deux-là, soutenue par l'amour de la cuisine. le personnage de Edward est très attachant avec des idées bien arrêtées sur le grand âge, l'acharnement thérapeutique et le choix de sa fin de vie. C'est aussi un conteur qui exprime les plaisirs de la vie. Nous assistons à une transmission émotionnelle entre deux générations différentes. Chacun fait du bien à l'autre dans New-York trépidante.
Un livre court qui se déguste.
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Ce livre pourrait se résumer à des chocs, chocs générationnels, chocs relationnels, chocs émotionnels, chocs culinaires, en plein New York. Nous retrouvons à intervalles réguliers une femme en rupture amoureuse et le père veuf d'une amie qui a le double de son âge et l'invite à partager avec lui les petits repas qu'il mitonne. Ils vont tous deux s'entraider à affronter leur solitude et beaucoup échanger sur le sens de la vie.

Autant le personnage d'Edward peut susciter de la tendresse et de l'empathie, autant son amie se révèle rapidement un peu terne. L'auteur est malheureusement trop bavarde et s'entendre raconter la vie de cette femme fut rapidement lassant.
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Un petit livre sympathique et tout en douceur. Après sa récente installation à New-York, Isabel accepte d'aller dîner avec Edward, le père tout juste veuf de l'une de ses amies. Edward fait le deuil de sa femme Paula et Isabel se perd dans un mariage sans amour.
Pour ces dîners hebdomadaires, Edward repasse derrière les fourneaux. Petit à petit, ils nouent un lien et retrouvent chacun une présence, une amitié, un pilier.
Ce fut une lecture pleine d'humour, de bon sens et recettes aussi appétissantes qu'imaginatives. Finalement, j'ai passé un bon moment mais j'ai beaucoup été déçue par la chute. C'est malheureusement un récit qui s'essouffle au fur et à mesure et dont l'intrigue n'en est pas vraiment une... dommage ! c'est donc un livre facile à lire, pour se détendre mais on est loin d'une lecture exaltante ou d'un coup de coeur.
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S'inviter à « Dîner avec Edward » aux côtés d'Isabel Vincent, c'est s'offrir un moment de douceur, de convivialité et de gastronomie entre personnes de bonne compagnie.
Comme il est charmant et attendrissant cet élégant nonagénaire confit dans son chagrin qui va peu à peu reprendre goût aux saveurs de l'existence en offrant le meilleur de lui-même sur un plateau.
Comme elle est charmante et touchante cette quarantenaire, dont la vie oscille entre fadeur et amertume, qui, par fidélité amicale ou désoeuvrement, va réapprendre à déguster les rapports humains en cédant aux délices d'une relation nature, sans enjeu de séduction.
Au fil des chapitres, au hasard des menus, la mayonnaise prend entre ces deux êtres fragiles qui vont se nourrir de leurs échanges, de leurs souvenirs, de leurs expériences et vont peu à peu laisser infuser entre eux un sentiment doux, chaleureux, quasi filial.
C'est vrai que l'on boit du petit lait à la lecture du livre d'Isabel Vincent, que l'on va du doux à l'amer en passant par l'acidulé, cependant, si certains chapitres m'ont paru plus savoureux que d'autres (en particulier le 12, menu et conversation d'une grande richesse…), l'ensemble m'a semblé parfois manquer un peu du piment de la nouveauté et m'a légèrement laissée sur ma faim, malgré l'enthousiasme qu'il avait suscité chez mes compagnes de jury.
Des goûts et des couleurs…
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Histoire d'une amitié improbable entre un nonagénaire et une narratrice quadragénaire. Enfin, amitié? La dernière page nous oblige à réfléchir à la définition de ce mot, finalement très imprécis.
A travers de dialogues ou des situations, l'auteure nous fait vivre a naissance et le développement d'une amitié. On y retrouve l'importance d'un prétexte (la cuisine, un moment de vie difficile) qui va progressivement donner la place à des échanges plus personnels: " je ne vous ai jamais vue rire franchement, à gorge déployée, tête en arrière, comme si vous étiez vraiment amusée". Cette amitié permet une expression libérée: "étant donné qu'il me transmettait la vérité suprême, il n'avait pas besoin de mâcher ses mots".
Finalement la cuisine raffinée n'est que le prétexte, le catalyseur de cette amitié. Il est vrai que les noms de chapitre en forme de menus, les récits de préparations culinaires mettent l'eau à la bouche du lecteur (rappelons nous quand même qu'il s'agit d'un livre américain: porterait on au pinacle, dans une version française, une "simple" cote de boeuf pommes de terres nouvelles et haricots verts ;-))?M ais j'avoue, je suis malhonnête en citant cette partie de menu: le même menu prévoit aussi un velouté de chou fleur à l'huile de truffe et aux cèpes (mais pourquoi diable est il précisé "réhydratés"?)
Par ailleurs, comme le précisent plusieurs critiques, le contexte est très new-yorkais et plus précisément bobo NY.
Mais cela n'a rien enlevé au plaisir de cette lecture effectuée en deux jours, même si elle ne figurera pas dans mes livres pour une île déserte,
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Un régal..au propre comme au figuré ! Surtout une bouffée d'oxygène après le Rwanda, la Syrie à deux reprises et autres joyeusetés du même genre !
Rien que le titre, sobre et sans fioritures nous invite à dîner..avec Edward.. orthographe britannique, âgé de 90 ans et seul depuis le décès de son épouse Paula, malgré la présence intermittente de ses deux filles qui lui envoient une de leurs amies quadragénaire, Isabel, l'auteur, journaliste mal dans sa peau et au bord du divorce..
Edward cuisine divinement et invite sa nouvelle amie..régulièrement et lui prépare de délicieux repas tout en distillant, outre l'alcool et les martinis particulièrement..des conseils de vie pour sa jeune invitée.
Entre souvenirs de sa propre vie et analyses fines des situations des uns et des autres, il se prend au jeu et revit !! écrit des lettres qu'il lui envoie, des poèmes aussi qu'il tente de publier et même des sculptures modernes.. plus modernes parfois que ses conseils qui datent des années 60, quand la place de la femme était.. à la maison, prête à tout pour charmer son mari et le garder.
Les recettes s'enchaînent, franchement succulentes rien qu'à les lire, goûteuses à souhait et revigorantes au sens propre du terme.
Ils vont ainsi passer plusieurs années de «  survie » , le temps pour Isabel de trouver un autre amour, une autre vie et pour Edward de disparaître, sans chichi ni mélo, dignement comme il a vécu.

Très beau document, sensible et chaleureux à la fois, goutu et revigorant, à la limite du roman par sa construction, sans faille car l'auteur, bien que protagoniste également ne prend jamais toute la place, laissant la priorité à Edward et sa cuisine !

Quelques maladresses de traduction au début.. puis tout rentre dans l'ordre !
Bon appétit, allez y de bon coeur !
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Que dire de ce roman sinon que c'est un pur délice...chaque chapitre débute avec le menu du repas,on en a l'eau à la bouche...
Tout au long de la lecture Isabelle Vincent nous conte une amitié entre Edward nonagénaire,veuf de puis peu et Isabel jeune journaliste qui vit des moments difficiles...
Ils ont tous les deux perdus un être cher et ont convenu de se voir chaque semaine...

Edward aime cuisiner ...mais pas n'importe quelle cuisine .
Edward aime la grande cuisine,la vraie cuisine...celle élaborée avec soin, avec des bons produits du terroirs et il n'hésite pas à aller à l'autre bout de la ville pour acheter ses produits...
Lors des déplacements d'Edward Isabelle Vincent nous promène dans les rue de Manathan et nous fait découvrir l'histoire de Roosevelt Island, où vit Edward.

J'ai adoré les descriptions des plats préparés par Edward, j'ai bavé, j'ai saliver, j'ai eu comme une envie d'une petite gorgée de Martini,de velouté de chou-fleur à l'huile de truffe, de viande mijotées dans des sauces épaisses et goûteuses élaborée avec soin, de pommes de terre sautées à l'ail et au persil, j'aurais adoré goûter les fameux soufflets au grand Marnier, j'étais frustrée de ne pas pouvoir tester les cocktails glacés, les tartines croustillantes de pâté de foie maison, les mousses aériennes aux abricots…je n'ai pas pu m'empêcher de tester les oeufs brouillés qui se font en deux étapes ...dur dur de résister...

Dîner avec Edward est un roman original , qui met en scène deux êtres cabossés, qui ont su s'apprivoiser, s'écouter, s'apporter du réconfort et de l'affection. Les moments qu'ils passent ensemble sont des moments doux ,riches et sincères,ils sont chargés d'émotions positives, Edward sait observer,écouter et surtout soigner...
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La narratrice est une journaliste canadienne qui se sent bien seule à New York où elle vit depuis quelques années. Son mariage bat de l'aile et elle se confie à une amie, Valérie, qui lui suggère, pour se distraire, d'aller dîner avec son père Edward, quatre-vingt-dix ans. Valérie s'inquiète en fait pour son père qui vit seul depuis le décès de sa mère quelques semaines auparavant, d'autant qu'elle doit rentrer au Canada.

C'est surtout pour tranquilliser Valérie que la narratrice accepte la proposition : elle se rend chez Edward, qui lui a préparé un délicieux dîner. Outre un fabuleux cuisinier, la narratrice, dont on devine qu'il s'agit de l'auteur, découvre un vieil homme alerte, cultivé, plein d'humour et de sensibilité. Sa conversation n'a d'égal que les plats qu'il prépare et, au fil des chapitres qui retracent autant de dîners et leurs préparatifs, une amitié naît et se développe jusqu'à devenir indispensable aux deux protagonistes qui reprennent ainsi rapidement goût à la vie.

Le roman que nous propose Isabel Vincent est très plaisant : les amateurs de cuisine apprécieront les rendez-vous ponctuels entre les deux convives, les autres, dont je fais partie, ne seront pas lassés par les recettes évoquées, car elles sont surtout prétextes à parler d'amitié ou à évoquer le passé. Edward est nostalgique, on s'en doute, lui qui a vécu une grande histoire d'amour avec Paula, l'unique femme de sa vie. Il en tire quelques leçons qu'il essaie de transmettre à Isabel, empêtrée dans des relations difficiles ; pour autant, Edward n'est jamais moralisateur. La vie lui a enseigné qu'il valait mieux être pragmatique et comme tout ce qu'il veut, c'est le bonheur d'Isabel, il essaie de lui communiquer avant tout son amour de la vie.



« J'avais toujours vécu avec l'idée que le paradis se trouvait ailleurs. Mais Edward n'était pas dupe. Il savait que le paradis n'est pas un lieu mais les personnes qui peuplent votre existence. Combien de fois m'avait-il répété : « le paradis, c'était Paula et moi » ? » (p163)



Le roman nous transporte à New York dont il évoque certains quartiers et plus particulièrement Roosevelt Island et son téléphérique vers Manhattan. L'atmosphère des lieux est très bien restituée, celle de l'appartement d'Edward également, tellement chaleureuse. L'écriture d'Isabel Vincent est douce et pudique. le deuil, omniprésent, est toujours évoqué avec délicatesse, en filigranes, comme la vieillesse à laquelle Edward essaie de s'habituer depuis qu'il vit seul.

Si « Dîner avec Edward » apparaît d'abord comme un « feel-good book », il est servi par une belle écriture et par une certaine subtilité qui en font un livre sur l'amitié à la fois agréable à lire et intéressant.
Lien : https://lelivredapres.wordpr..
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C'est l'histoire d'une belle amitié qui se tisse entre deux amateurs de bonne cuisine : d'une part, Isabel, dont le mariage bat de l'aile à la suite de son emménagement à New York et d'autre part, Edward, nonagénaire qui, après avoir perdu son grand Amour, perd également le goût à la vie. Voulant simplement rendre un petit service à une amie en changeant les idées à son père, Isabel était loin d'imaginer le pouvoir qu'aurait cette rencontre sur son destin.

La grande originalité de ce livre : les titres des chapitres sont en fait les menus partagés par les héros principaux de ce roman doux et tendre. Chacun des chapitres est un repas qu'Isabel et Edward vont partager depuis leur rencontre. Pour les amoureux de gastronomie, des petits conseils de cuisine sont égrenés au fil des pages, sans que cela ne se transforme pour autant en manuel de cuisine.

J'ai aimé parcourir Roosevelt Island car malgré plusieurs voyages dans la Grande Pomme, il s'agit d'un endroit que je ne connaissais absolument pas de visu. J'ai aimé m'y promener et y découvrir son passé carcéral et psychiatrique et ce, dans les grandes lignes.

C'est un roman assez court mais qui garde un regard assez optimiste sur la vie. Même si dans notre parcours de vie nous subissons des épreuves, il faut savoir apprécier le bonheur là où il est, dans les petites choses du quotidien. L'auteure place le rôle de l'amitié au centre de son livre, amitié belle même si pas conventionnelle aux premiers abords.

En savourant ce récit, j'ai quand même une déception assez conséquente quant à sa fin. Sans la dévoiler (bien entendu ;), je suis restée sur ma faim, si je puis me permettre cette expression vu le titre du roman :-D Mon esprit assez cartésien m'empêche d'apprécier les fins d'histoire ouvertes, laissant le lecteur s'imaginer celle qu'il souhaiterait. Si je devais donc retenir un point négatif, cela serait celui-ci car c'était comme si pour moi, il manquait les toutes dernières pages de la fin. C'est dommage car c'est une des choses qu'on retient le plus le «final», mais j'ai quand même passé un délicieux (pour rester dans le sujet) moment en compagnie d'Isabel et d'Edward.
Lien : https://musemaniasbooks.blog..
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