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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
800 pages qui se lisent bien. Si bien que Vernor Vinge, devenu roi des cimes avec ce roman et le prix Hugo, ferait passer n'importe quel autre écrivain du genre pour un besogneux des massifs.

Le point de départ demande un peu de concentration. Une singularité démoniaque, libérée suite à une erreur humaine, a perverti une colonie terrestre nommée le domaine Straumli. Son extension est supraluminique et son pouvoir de destruction met la galaxie en danger. C'est la Gale.

Un vaisseau humain, parti en catastrophe et porteur d'un élément susceptible de contrer l'ennemi, atterrit sur la planète des Dards, des loups qui ont évolué jusqu'à un équivalent médiéval avec châteaux forts, épée, arbalète et cruauté intégrée.

La grande trouvaille réside dans le fait que chaque meute de ces loups a un cerveau collectif et le changement d'un des membres modifie le caractère du groupe.

Et la grande vadrouille commence quand des sauveurs autoproclamés et de divers recoins du système galactique, Ravna, Pham, Coquille bleue et Tige Verte, se lancent à la recherche du vaisseau humain.

Ils sont rassemblés pour sauver la galaxie dont quelques milliards de résidents ont décidé de faire la chasse à la race humaine jugée responsable du fléau. Nous voici donc avec un poule-renard-vipère intersidéral.

Récit parfois haletant et, malgré quelques longueurs, un bon moment de lecture qui dépasse le genre SF pure avec cette image géniale que, comme ces meutes de loups, un humain peut-être plusieurs simultanément.

Idée exploitée par le celui qui répond au doux nom vengeur de Vernor Vinge dont le voyage vaut d'être vu pendant les vacances.
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Waouh !

Un texte dense construit autour d'une menace intergalactique et d'une contre-mesure sauvée in-extremis. Contre-mesure qui se retrouve entre les mains de deux enfants séparés depuis l'atterrissage mouvementé de leur vaisseau. Enfants qui se retrouvent alors chacun entre les mains de deux clans rivaux de cette planète peuplée d'étranges créatures dotées de sapience mais si différentes des humains.

Commence alors un contre la montre qui suit le rythme de l'envahisseur et sa propagation destructrice, qui suit l'avancée d'une expédition de sauvetage mise sur pied en urgence, qui suit l'adaptation bien différente des deux enfants au sein de leur clan respectif, si différent et pourtant si semblable.

Une plume colorée et détaillée, des personnages très particuliers et pourtant tellement attachants, une imagination débordante et un back ground scientifique pointu, voilà ce qui rend ce roman particulièrement complexe à lire. Je vous rassure, au fil des pages, l'ambiance et l'histoire font qu'on ne peut plus le lâcher même si parfois certains passages restent un peu obscurs surtout au début de la lecture.

Une traduction qui a été retravaillée pour être plus en phase avec le monde actuel et surtout ses avancées technologiques. Un roman qui mérite largement le détour pour la finesse des analyses psychologiques des différentes races en présence ainsi que pour son étude de l'évolution des espèces au fil du temps.

Bon, même si c'était ardu à certain moment, même si c'était parfois un peu long, j'ai adoré ma plongée dans le monde de Vernor Vinge et je vous la recommande :-)
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Besoin d'évasion ? de grands espaces ? D'aventure ? Pas besoin d'acheter un billet d'avion, il suffit de se plonger dans Un feu sur l'abîme. Pourquoi ? Car il s'agit d'un tout grand livre de science fiction. Grand, il l'est d'abord par sa longueur. En effet, on peut légitiment ressentir une légère hésitation au moment de se lancer dans une telle brique. Pourtant, c'est parfois le prix à payer pour un roman épique, intelligent et vertigineux.

Je m'explique. le terrain de jeu de Vernor Vinge à travers ce bouquin n'est rien d'autre que notre galaxie. Classique, pour un space opera ? Oui, mais c'est oublier qu'un tel genre autorise toutes les idées farfelues. Et des idées, l'auteur n'en manque pas. Pour commencer, il fait très fort en concoctant pour notre Voie Lactée des lois de la physique bien à elle. Fantaisiste ? Bien sûr ! Et c'est tant mieux, car cela a un réel impact sur l'histoire. Une galaxie dans laquelle la localisation influe directement sur la vitesse de déplacement des objets et des données, c'est une excellente idée. Surtout si la narration est suffisamment bien maîtrisée pour permettre d'assimiler progressivement son fonctionnement.

Un bon roman, c'est aussi de bons personnages. Il y en a de toutes sortes, dans Un feu sur l'abîme. D'une part des êtres humains comme vous et moi, d'autre part des espèces tout à fait exotiques et inhumaines (au sens strict du terme). le lecteur a tout le temps d'apprendre à les connaître, à les apprécier, ou à les haïr. Toutes ces bestioles se débattent à travers deux intrigues distinctes quoiqu'intimement liées. L'histoire générale, grosso modo, ressemble à ceci : une entité absurdement puissante et gigantesque menace des milliers de civilisations, la faute à une expédition humaine (les sots, ne faites pas confiance à ces gens-là) bêtement tombée dans un piège. Heureusement, avant qu'il ne se referme, quelques survivants arrivent à fuir et à atterrir sur une petite planète difficilement accessible, médiévale, et ignorante de l'immense réseau qui connecte la galaxie. Toutefois, conscients de ce qu'ils ont déclenché, les fuyards emportent avec eux un éventuel remède à la catastrophe, ce qui ne servirait à rien s'il n'y avait pas une jeune humaine, très loin de là, pour avoir vent de cette rumeur et se retrouver embarquée dans une épopée presque désespérée.

Au-delà de l'histoire, qui se déroule donc sur deux échelles radicalement différentes (celle de la galaxie d'une part, celle d'une petite région sur une humble planète d'autre part), je retiens surtout de ce roman les nombreuses idées de génie qui le parsèment. Parmi elles, je note par exemple l'omniprésence du thème du réseau et l'utilisation parfois étonnante qui en est faite. Alors qu'à l'époque de parution de ce livre, en 1992, le web n'en était qu'à ses balbutiements, on dirait bien que Vernor Vinge avait déjà compris l'aspect capital qu'Internet acquerrait dans un avenir proche. Sur ce point, j'oserais presque le mot visionnaire. Enfin, comme pour la division de la galaxie en zones disparates, l'idée du réseau n'est pas simplement là pour faire joli mais s'intègre sans problème aux intrigues.

De grandes idées, une grande histoire, une grande maîtrise : voilà pourquoi Un feu sur l'abîme me semble être un grand roman de science-fiction, compagnon idéal de la morne monotonie de nos vies de rampants.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=1..
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Depuis plus de quarante que je lis de la science-fiction, voire que je lis tout court, je ne croyais pas possible d'être passé à côté d'un incontournable du genre, du moins antérieur au 21ème siècle. Quelle erreur ! Quelle présomption ! Parce que, je dois l'avouer, ce roman de Vernor Vinge (auteur que je ne connaissais même pas), publié en 1992, je n'en avais jamais entendu parler. D'où ma curiosité et ce, d'autant plus, qu'il avait reçu le prix Hugo. Non pas que je sois vraiment très impressionné par les prix ni que je sois persuadé que cela est synonyme de qualité. Que non ! Mais bon. Quand même.
Donc j'attaque la lecture avec une pointe d'espoir et un soupçon d'inquiétude. Espoir que le roman ait vraiment mérité son prix. Inquiétude que non.
Bon, eh bien je crois que mes espoirs ont été comblés. Ce roman est, de mon point de vue en tout cas, une complète réussite. Enfin, complète, pas tout à fait. Car j'émets un petit bémol cependant. On dit souvent que ce qui distingue les auteurs anglo-saxons de science-fiction des autres et notamment des auteurs français, c'est leur goût pour les détails scientifiques. Et ce roman-ci ne contredit pas le cliché. Et du coup, chaque fois que Vinge se lance dans telle ou telle explication un peu ardue (et souvent à propos de technologies purement spéculatives), je décroche. Je ne suis déjà pas au fait des dernières théories scientifiques et je n'ai pas le bagage nécessaire pour les comprendre. Alors quand j'ai affaire à des théories plus ou moins fantaisiste issues de l'imagination fertile d'un auteur, je n'y comprend rien. Voilà. C'est dit.
Mais fort heureusement, même si ces passages sont particulièrement agaçants, ils sont assez rares et le reste vaut (largement) le coup. Qu'on en juge.
Le roman, qu'on pourrait classer (si on aime classer mais ce n'est pas trop mon cas), qu'on pourrait classer donc dans la catégorie space-opera est peut-être à ranger dans celle de la science fantasy. Aussi. Car si on trouve les ingrédients de la première : planètes habitées, voyages inter-stellaires, races extraterrestres; une grande partie de l'intrigue se déroule sur une planète où le niveau technologique est moyenâgeux et d'où la magie n'est pas absente. Et c'est là l'un des premiers intérêts de l'histoire : la confrontation entre des gens qui n'ont pas inventé la poudre (c'est le cas de le dire) et des enfants débarqués d'un vaisseau spatial.
Un autre intérêt du ou des genres réside dans la création des peuples ou des races extraterrestres que l'on découvre au fil de la lecture. Et là encore, nous ne sommes pas déçus. Même si, et c'est un dernier bémol, j'ai trouvé les descriptions physiques des espèces rencontrées plutôt sommaires et incomplètes. Ou alors, j'ai loupé des phrases, ce qui est toujours possible. Toujours est-il que je n'ai compris que les Cavaliers des skrodes (l'une des races extraterrestres au coeur du roman) ressemblait à des pieuvres que grâce à l'une de leur caractéristique... intellectuelle. C'est dire. Et puis, en plus, si ça se trouve, j'ai tout faux. Bref, ces Cavaliers des skrodes (quel joli nom quand même) bien qu'intelligents, ont une mémoire de poisson rouge. Ceci serait à rapprocher de la pieuvre qui possède également une intelligence remarquable mais dont les mères meurent après avoir donné naissance à leur progéniture et se révèlent donc incapables de transmettre leurs connaissances.
Quant à la seconde race extraterrestre d'importance, les Dards, il semble qu'ils ressemblent à des chiens mais en fait, pas tout à fait. Bonjour la précision. En revanche, ce qui les rend uniques, tient davantage à leur psychique qu'à leur physique. Chaque Dard est en effet une meute dont les différents membres (jusqu'à huit au maximum) forment une intelligence unique et sont indissociables les uns des autres.
J'avoue que pour l'originalité, nous sommes servis et ce dont je vous ai parlé n'est qu'une partie de ce qu'il y a à découvrir dans le roman.
Pour le reste, nous assistons à une course contre la montre menée par une poignée d'aventuriers qui vont devoir secourir un jeune garçon à des milliers d'années lumières et accessoirement, sauver également la galaxie de la destruction. Excusez du peu.
J'avoue n'avoir pas boudé mon plaisir lors de ma lecture et je n'arrêtais de lire que pour satisfaire mon besoin naturel de dormir. Si vous aimez le genre, procurez-vous ce roman tout affaires cessantes. Vous ne devriez pas le regretter. Et puis, pour une fois qu'un bon récit de science-fiction tient en un volume et non pas une douzaine, profitons-en.
(Chronique écrite le 8 avril 2015)
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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(...) l'ouvrage peut faire un peu peur : 797 pages en format poche, avec des pages très remplies et un début de livre un peu complexe. Tout commence par un prologue où des entités parlent des humains qui habitent la même planète, (tout cela est bien mystérieux). Puis certains humains arrivent à s'enfuir et arrivent sur la planète des Dards. Là, le lecteur peut croire qu'il va suivre l'histoire des survivants, mais non, commence un deuxième histoire parallèle : celle de l'impact de ces entités sur le reste de l'univers. C'est surtout à ce moment là que j'ai eu le plus de difficulté, le temps de comprendre les concepts de base utilisés par l'auteur. Il y avait bien un petit schéma au début du livre, mais qui m'était resté totalement imperméable (je vous rassure ce n'est plus le cas).

Tout d'abord, il se base sur celui de la singularité technologique (...)

La suite sur le blog!
Lien : http://booksandme.canalblog...
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Voila un roman qui mérite vraiment d'être lu. le début est un peu bizzard et il faut quelque page avant de comprendre qui parle et dans quel monde nous venons de sombrer. Il y a ici de très belles idées et une race extra-terrestre tout à fait originale et intéressantes. le style de Vinge est très bon, les phrases bien travaillés et la découpe de l”histoire complètement maîtrisée.
Un trés bon bouquin.
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L'un des meilleurs récits de SF - Cyber(punk).
Un must.
Certains romans laissent une trace indélébile dans la mémoire: vous le prenez en main et l'histoire remonte à la surface accompagné des émotions...
Je l'avais lu il y a quelques années et là...
Le plaisir de lire à l'état pur.
Le genre de bouquin qu'on déteste déposer avant la fin.
Le coeur du roman ? le concept de "singularité technologique": 'hypothèse développée par le mathématicien von Neumann selon laquelle l'invention de l'intelligence artificielle déclencherait un emballement de la croissance technologique induisant des changements imprévisibles sur la société humaine.
L'auteur nous régale de quelques trouvailles savoureuses...dont une race d'E.T. canin dont il vaut mieux se méfier...:-).
Et puis après avoir lu ce roman, vous ne verrez plus du même oeil ni votre PC ni les innovations technologiques...
Ce roman dont l'intrigue se base sur des concepts mathématiques et physiques concrets nous entraîne dans l'action de la première à la dernière page.

Vernor Vinge a été professeur d'informatique et de mathématique dans une université américaine. Il a écrit peu, d'accord mais pour moi ce roman se classe dans les 50 meilleurs romans de SF de tous les temps...

A consommer sans modération.
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800 pages, une galerie d'extraterrestres comme on en voit peu, une entité méga-méchante, des anti-héros dépassés par tout ça et un zeste de vraie physique.

Je ne vous le cacherai pas, mes bibliothèques (pas « ma bibliothèque », je suis bien trop collectionneuse !) débordent de science-fiction, et j'ai grandi à bonne école : mon père est pire que moi en la matière (et pour la SF, et pour la collection). Malgré cette tendance, ce livre, et même cet auteur, nous avait complètement échappé jusqu'à présent, malgré les 4 (!) prix Hugo décernés à Vernor Vinge. Un feu sur l'abîme l'obtient en 1993. Une sorte de blackout entoure donc ce roman – à tel point que mon libraire, pourtant spécialisé en SF et particulièrement averti, ne l'a plus sur ses rayons : il serait épuisé. NB : S'il vous intéresse, il est disponible un peu partout d'occasion.

Un feu sur l'abîme a tout du space opera comme Dune ou les trilogies de Peter F. Hamilton : on parcourt l'univers dans tous les sens, on rencontre des êtres bizarres, on se bat contre un grand méchant, tout cela pourrait relever du carton-plâtre mais pas du tout, on y croit, on s'y prend.

L'intrigue et le super-méchant sont peut-être des prétextes : une expédition humaine déterre dans un coin lambda de la galaxie une « archive » informatique et l'active par erreur, créant une Perversion, sorte d'intelligence artificielle dont le but ultime est la pure destruction de toute chose dans l'univers. Une famille s'échappe et se scratche sur une planète, avec dans ses bagages un possible antidote à cette Perversion. En parallèle une expédition se monte cahin-caha pour tenter d'agir… le résumé n'est pas clair mais ce n'est pas franchement la trame qui importe.

Ce qui donne à ce livre tout son intérêt et amène à tourner les 800 pages bien vite, ce sont les détails de cet univers. 2 des personnages principaux sont des cavaliers de Strodes, sortes de croisement entre des plantes en pot et des algues marines montés sur chariot à roulette. Ça pourrait être ridicule, mais on y croit – même si on rigole bien. La planète sur laquelle la famille échappée de la Perversion s'écrase est peuplée par les Dards, sortes de chiens-loups mais dont un individu est composé de 2 à 8 membres qui peuvent sembler autonomes, mais qui, en fait, ne font qu'un. Et ça marche ! Nous découvrons peu à peu comment leur mode de pensée influe leur civilisation, très médiévale, et on se prend au jeu !

Encore mieux, l'univers est constitué de plusieurs zones : les Profondeurs inconscientes, les Lenteurs, l'En-delà. Plus on se rapproche des profondeurs, moins la technologie fonctionne, plus il est difficile de voyager vite. Dépasser la vitesse de la lumière y est impossible. A l'inverse, il y a après l'en-delà des êtres immatériels, surpuissants, qui n'ont plus de limite. C'est une trouvaille géniale, extrêmement puissante narrativement : la solution face à la Perversion se trouve probablement sur le monde des Dards, mais ce monde est très proche des Lenteurs, où tout prend plus de temps, où tout vaisseau non équipé peut voir sa technologie régresser formidablement… Et parfois la frontière entre l'En delà et les Lenteurs se déplace.

Ces quelques détails peuvent sembler difficiles à gober, mais Vernor Vinge parvient à en faire un tout cohérent, crédible, accrocheur. Résultat : on voyage, on rigole, on est surpris, on palpite, bref ce roman nous fait passer par toutes les couleurs comme tout bon space opera.

Seul bémol : le rythme est parfois un peu plat, ou bien est-ce l'écriture qui se prend de quelques détours superflus ? Peut-être est-ce dû à la traduction, ou bien à la comparaison avec le maître de la grande narration haletante, efficace et qui vous met en apnée, Peter F. Hamilton ?
Ça reste néanmoins un très très bon livre, que je vous recommande chaudement.
Lien : https://lesmecaniquesimagina..
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Tellement tellement d'idées brillantes dans cette épopée, tellement de races à rencontrer, de concepts sur la physique, les âmes et la technologie. Mais avec une telle somme, on se retrouve un peu désemparé d'un scénario fatalement un peu faible et des ressorts un peu convenus pour faire avancer l'action. Cela reste suffisamment génial pour mériter une telle note !
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Une histoire très originale ! La quatrième de couverture ne résume pas bien le livre je trouve. Il y est question d'une race d'extraterrestre qui a un fonctionnement très particulier (je ne dis pas plus sous peine de dévoiler l'intrigue !!). A lire, vraiment.
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