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3,98

sur 3175 notes
Encore un bonheur de lecture !
Quel plaisir d'avoir entre les mains ce genre de roman, captivant autant par l'analyse des personnages que la description de la nature environnante. Pourtant l'Alaska n'est pas une contrée paradisiaque, la vie y est rude, mais bizarrement ici elle sert de cocon à nos personnages qui y ont trouvé refuge. C'est vrai qu'habiter en Alaska, perdu au milieu de nulle part, avec des voisins peu nombreux et peu regardants quant au passé de chacun, peut être une façon de se terrer, d'enfouir ses secrets, de se racheter… ou pas.

C'est un roman construit de façon chorale. Chaque personnage intervient à tour de rôle pour expliquer pourquoi il est là et comment il a réussi à survivre dans ce milieu hostile. Mais étrangement, hostile n'est pas toujours la nature qu'on apprend à apprivoiser. Hostile peut être la venue d'une femme et d'un enfant dans ce milieu plutôt masculin. Hostile encore celle d'un Noir, ancien militaire et ancien flic. Hostile, le départ sans crier gare d'un frère à qui tout pourtant semblait réussir… Quel est le lien qui unit cette poignées d'hommes ?
Pourquoi cette nature si grande et si sauvage semble être le décor d'un huis-clos ?

C'est par un suspense finement distillé que Marie Vingtras vous emmène à la découverte de ces quelques personnes réunies, malgré elles, par un lien étrange. Et tout commence, en plein blizzard, avec la disparition de la femme et l'enfant…
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Comme un peintre sur sa toile par de petites touches appuyées, Marie Vingtras dans de courts chapitres applique sur ses pages un délicat pointillisme de mots salis par la noirceur des hommes.

Véritable révélateur de drame, le souffle violent et glacial de l'omniprésent blizzard entraîne comme « des ombres blanches sur un fond désespérément sombre » Bess, Benedict, Cole, Freeman et Clifford vers un dénouement fatal pour eux et apaisant pour le lecteur.

Dans cette histoire dont je ne dévoilerai rien de la trame, la progression étant la diabolique mécanique de ce roman parfaitement maitrisé, Marie Vingtras se joue de moi avec d'élégants pastel de phrases qui retracent et sondent des vies éteintes, des attentes perpétuelles et des rêves brisés.
« Quelquefois le poids des secrets est si lourd qu'on ne sait même plus comment s'en débarrasser sauf en disparaissant avec eux. »

C'est un captivant et bouleversant roman noir à la « Soulages » où le noir est lumière.


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« L'espoir trompe autant qu'il fait vivre. »

Je déteste le froid, la neige, l'hiver, mais les pays du grand Nord m'ont toujours fascinée par leur beauté sauvage et glacée. C'est sûrement pour cette raison que ce premier roman de Marie Vingtras m'a attirée comme un aimant. Plusieurs critiques ont fini de me convaincre et je les en remercie.

*
Malgré le blizzard qui fait rage, malgré le vent glacial et violent qui souffle en rafale, malgré la neige aveuglante, Bess est sorti avec un jeune enfant.
Voulant refaire ses lacets, elle lâche la main du petit garçon.
Lorsqu'elle se relève, il n'est plus là.
Il a disparu, avalé par la tempête.
Une course contre le temps s'engage car la mort survient vite dans des conditions aussi extrêmes.

« Je ne sais pas si la nature les a absorbés ou si elle va les recracher, morts ou vivants. »

Pourquoi s'être aventurée dehors malgré le danger évident ? Qu'est-ce qui justifiait une si grande prise de risque ?

« Comment dire à un enfant qu'il est une proie ? »

*
Malgré la fureur de la tempête de neige, les habitants de ce coin perdu d'Alaska se lancent à la recherche de la femme et de l'enfant et deviennent, à tour de rôle, narrateur de l'histoire.
En alternant ainsi les personnages, l'auteure construit sa narration en variant les points de vue de chacun.
Jamais narrateur, l'enfant est tenu à distance, maintenant le suspens jusqu'aux toutes dernières pages quant à son destin.

Progressivement, en peu de mots, l'auteure compose des portraits qui s'étoffent, et on discerne mieux leur personnalité, leurs faiblesses, leurs erreurs, leurs tourments, et finalement la noirceur de certains. L'auteure ménage ses effets, distillant les révélations au compte goutte afin de surprendre le lecteur.

« Quelquefois le poids des secrets est si lourd qu'on ne sait même plus comment s'en débarrasser sauf en disparaissant avec eux. »

En effet, ces individus n'ont pas choisi de vivre au plus près de la nature pour la beauté des paysages, l'envie de liberté, ou le besoin de vivre dans de grands espaces. Et l'on comprend mieux, petit à petit, pourquoi ces individus ont choisi, de leur plein gré, de s'installer dans ces régions reculées et inhospitalières, soumises à des hivers rudes.

« Ici, vous pouvez tout oublier et être oublié. »

*
Avec des chapitres de quelques pages seulement, composés de phrases courtes et de mots tranchants comme une lame, Marie Vingtras impose un rythme soutenu, et enferme le lecteur dans un huis-clos glacial. Face au blizzard, chacun se dévoile.

« On sait ce que ça représente une lumière dans la nuit, ou dans le blizzard, quand vous êtes perdus. Ça doit être un peu comme un phare dans la tempête pour un marin. Ça veut dire qu'il y a un être humain quelque part et que vous allez peut-être survivre aux éléments. »

*
L'écriture finement ciselée décrit avec beaucoup de justesse les sentiments cachés de ses personnages.

« Il y a toujours un moment où l'on vous présente l'addition et, vous pouvez protester, il faudra bien la régler, d'une manière ou d'une autre. »

La construction, mélangeant différentes temporalités, permet d'entrelacer plusieurs thématiques : celles de la douleur des souvenirs, la culpabilité, le traumatisme de la guerre, et la notion de parenté.

*
Pour finir, ce premier roman de Marie Vingtras est une grande réussite. L'auteure signe un récit choral surprenant, original.
J'ai adoré cette ambiance hivernale.

Merci à Christophe_bj, Yvan_T et JustAWord pour cette belle lecture.
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Comment se réconforter par ce froid week-end de décembre ; en allant faire un petit tour dans une contrée beaucoup plus hostile et où le froid est bien plus intense, histoire de relativiser...

Mais pourquoi est-elle donc sortie dans le blizzard avec l'enfant?
Et en plus elle lui lâche la main, quelques secondes pour refaire son lacet. Elle ne pouvait pas les attacher mieux avant de sortir?
Quelle est cette urgence qui a pu pousser Bess à affronter cette tempête avec le petit Thomas, laissant même la porte de la maison ouverte alors que le vent et le froid règnent ?

Il faudra lire tous ces petits chapitres racontés alternativement par les différents personnages pour comprendre la raison de cette imprudence.
Et l'on découvrira par petites touches habilement distillées l'itinéraire et le passif de chacun de ces hommes réfugiés dans cette terre du bout du monde, où la nature ne pardonne aucune erreur.

J'ai beaucoup aimé le procédé narratif, les éléments sur chacun sont apportés petit à petit par chacun dans de courts chapitres, révélant au fur et à mesure la totalité du drame qui se joue. Et le livre devient rapidement addictif, et l'on en oublie presque (j'ai dit presque) la quête initiale, la recherche de Thomas.
J'ai un peu regretté l'aspect un peu caricatural des différents personnages, entre l'homme bourru au grand coeur, le vétéran noir de la guerre du Vietnam, et l'alcoolique réfugié dans ce bout du monde pour cacher un passé surement peu reluisant.
Mais ce petit bémol ne m'a pas empêchée de dévorer ce livre en quelques heures.
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Pourquoi Bess est elle sortie avec le gosse alors que la tempête de neige fait rage et qu'on n'y voit à peine à quelques pas ? Elle a lâché sa main pour renouer un lacet, et le petit a disparu.
Ils sont trois à se lancer à la recherche du gamin : Bess, qui tente de suivre sa trace dans la tempête ; Benedict, le père de l'enfant, et Cole, un vieil ami de la famille, qui se lancent à la recherche de Bess et du gosse, ignorant qu'ils sont séparés.
Cette plongée dans le blizzard est aussi pour eux une plongée dans leur passé.

"La force naît de l'adversité et des souffrances " (Paul Ohl/"Katana"). Cette citation d'un romancier québécois illustre parfaitement "Blizzard", y compris le dénouement du roman. Car des épreuves, Bess et Benedict ont dû en surmonter, chacun de leur côté, avant de se rencontrer et de se réunir autour du gosse. Sans oublier l'énigmatique Freeman. Et ce sont ces victoires sur l'adversité qui leur ont donné la force de caractère nécessaire pour ne pas renoncer, pour se battre jusqu'au bout afin de retrouver et protéger l'enfant égaré dans la tempête.
Cette force, l'autrice a su parfaitement la restituer, avec des mots simples, des phrases plutôt courtes et des chapitres qui le sont bien plus encore. On y entend, tour à tour, les voix de Bess, de Benedict, de Cole et de Freeman. On vit avec eux cette quête éperdue dans le blizzard, et ces retours dans leur passé. L'écriture est à la hauteur du caractère des protagonistes !
L'intrigue est de plus habilement conduite. On peut longtemps se demander ce qui justifie une telle juxtaposition de personnages. Mais dans les dernières pages, tout s'explique. La cohérence du récit devient limpide.
Un très beau premier roman.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Véritable coup de coeur que ce livre qu'on m'a conseillé.
Un roman à quatre voix pour raconter leurs aventures sous le blizzard en Alaska.
Bess est partie avec l'enfant sous le blizzard. Pourquoi sortir avec un temps pareil ? Étaient-ils sous la contrainte de quelqu'un d'autre ? Était-elle inconsciente de sortir avec un enfant ? Bénédict le père de l'enfant est inquiet et part à leur recherche avec son voisin Cole. Freeman un vieil afro-americain à du mal à se mouvoir et se demande qu'est-ce qu'il est venu faire ici, dans cette contrée très froide.
Un véritable huis-clos à ciel ouvert en pleine nature hostile.
L'autrice, Marie Vingtras, signe ici son premier roman. L'univers est rude comme son écriture, elle s'attache à ses personnages et à leur intimité. Rien ne leur est épargné, ni leur passé ni leurs tourments.
Un bien beau roman que je vous conseille bien évidemment de lire.
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Merci à mes ami(e)s Babeliotes : Onee, Sandrine, Sam, Yvan... dont les critiques enthousiastes m'ont donné envie d'ajouter un petit flocon de neige ...
Le blizzard souffle dur sur l'Alaska ainsi que dans la tête des personnages.
Bess est sortie (pourquoi ? Elle nous est présentée comme étant une écervelée) et a perdu "le petit" dans la tempête.
Son père et ceux qui le peuvent des voisins vont partir à leur recherche. D'autres attendront.
Dans des chapitres très courts, où chacun des protagonistes intervient à tour de rôle, Marie Vingtras laisse apparaître la vie, les blessures, les secrets ou la noirceur de chacun.
Cette présentation en roman choral où les informations sont distillées au compte-gouttes en fait une histoire très addictive, on a du mal à lâcher ce livre avant de connaître la fin.
Au fur et à mesure de la découverte de ces bribes de vie, on voit comment le destin des personnages, les a amenés là, dans cette Nature difficile et explique leurs actions et réactions dans la recherche des disparus.
Racisme, bêtise des guerres, culpabilité, paternité... sont des thèmes présentés dans ce huis clos très prenant.
Marie Vingtras tient le lecteur en haleine tout le long de ce récit captivant. Une belle réussite !
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# Rentrée automne 2021 # Premier Roman # Premier flash
"Cré-moé, cré-moé pas - Quéqu' part en Alaska"

"C'est quelque chose qui ne s'invente pas savoir survivre"


Un enfant disparaît en pleine tempête de neige. Il a suffi d'un instant, un seul instant, qu'elle détourne les yeux un seul instant pour renouer ses lacets et il avait disparu


Bess, Benedict, Cole, Freeman, Clifford vont se mettre à la recherche du Petit.


Un premier roman qui m'a emportée ailleurs avec son écriture simple, directe, une histoire courte et goûteuse, une vraie gourmandise


Des phrases courtes, des chapitres succincts, un fait à la fois banal et terrifiant: un enfant de 10 ans échappe à la vigilance de l'adulte qui l'accompagne.
Le blizzard se lève. Nous sommes en Alaska. Il y a peu de chances de le retrouver vivant, une course contre la montre s'engage.


De chapitre en chapitre, de phrases courtes en phrases courtes, nous suivons d'une part l'évolution des recherches pour retrouver l'enfant en danger de mort et d'autre part le cheminement des pensées de ceux qui le recherchent.


Peu à peu, au détour des chapitres courts qui alternent tour à tour les voix des différents protagoniste, l'histoire individuelle de chacun se dévoile: leur histoire d'avant cette course contre la montre, leur passé personnel d'avant l'Alaska, les raisons profondes qui les ont poussés chacun à venir vivre dans un endroit aussi reculé .

"Ce pays perdu où vous oubliez jusqu'à ce que vous étiez avant"


S'y expliquent également leur différence d'évaluation de cette disparition qui les frappe pourtant au même moment, leur manière d'appréhender la nature et les interactions qui se sont mises en place depuis leur arrivée dans cette petite communauté où l'instinct de survie est primordial.


Sont-ils à la recherche d'un enfant, en quête d'eux-mêmes, ou
d'une certaine forme de rédemption pour des fautes passées ?


Qui gagnera cette course contre la montre pour retrouver l'Enfant? La nature (le blizzard), l'homme ? Et est-ce vraiment la question ici ?


Dans ce premier roman à l'allure de thriller et sous une forme chorale (à plusieurs voix), l'Auteure aborde différents thèmes:

- La culpabilité comme un fardeau qu'on traîne toute sa vie pour une faute commise ou pas, qui n'est pas nécessairement de notre entière responsabilité, parfois simple concours malheureux de circonstances

- la quête de l'identité et de ses origines

- les rapports à la paternité: celle découlant des liens du sang; celle qui s'acquiert par la transmission de valeurs, d'amour, de savoirs; celle qui est voulue et acceptée; celle qui est refusée, parfois pour des raisons qui expliquent sans excuser; celle où chacun adopte l'autre aussi bien l'adulte que l'enfant, celle qui coule de source naturellement comme l'eau claire d'un ruisseau, celle de celui qui fuit sans aucun mot d'explication.


"C'est bien une idée de môme ça,
s'inquiéter de briser le coeur de quelqu'un."



#Blizzard, #MarieVingtras, 26 août 2021, Editions de l'Olivier

Aux yeux de certains, cette écriture limpide, presque plus orale qu'écrite pourrait paraître simpliste. Fausse impression tant la frappe visuelle est forte et évocatrice.

C'est cette simplicité, la brièveté des phrases et des chapitres, du récit-même, combinée à la capacité de l'auteure à faire monter crescendo la tension comme dans un thriller, à évoquer aussi bien la nature géographique & météorologique, que la nature de chacun des 'héros' de Blizzard qui m'ont fait apprécier cette tempête au moment où la météo était exceptionnellement au beau fixe sur la Belgique.

Profitons-en pour le savourer ce roman et ce temps clément comme lorsqu'on se retrouve dans l'oeil du cyclone


"Le blizzard ne me laisse pas voir grand chose. Parfois le vent s'arrête d'un coup. Tout retombe au sol comme les plumes d'un oreiller et je distingue à peu près ce qui m'entoure, mais c'est toujours passager. Papa disait que c'était pire que la tempête en elle-même: ce moment où tout est suspendu comme lorsque vous êtes dans l'oeil d'un cyclone, et où vous commencez à espérer alors que le répit sera de courte durée et qu'il faudra lutter à nouveau."


Bonus: la complainte du phoque en Alaska
Cré-moé, cré-moé pas - Quéqu' part en Alaska
https://www.youtube.com/watch?v=6u2KPtJB9h8

Y a un phoque qui s'ennuie en maudit
Sa blonde est partie
Gagner sa vie
Dans un cirque aux États-Unis

Le phoque est tout seul
Y r'garde le soleil
Qui descend doucement sur le glacier
Y pense aux États
En pleurant tout bas
C'est comme ça quand ta blonde t'a lâché

Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands

Quand le phoque s'ennuie
Y r'garde son poil qui brille
Comme les rues de New York après la pluie

C'est rien qu'une histoire
J' peux pas m'en faire accroire
Mais des fois j'ai l'impression qu' c'est moé
Qui est assis sur la glace
Les deux mains dans la face
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Exceptionnel ! J'ai adoré ce livre, j'ai été accrochée du début à la fin.
En fait suite à plusieurs critiques enthousiastes, ça faisait un moment que ce livre me faisait de l'oeil. Arrive le commentaire d'Onee (merci Onee !), qui m'a convaincue qu'il fallait que je trouve ce livre. Passage à la bibliothèque, et là sur la table des nouveautés, ce "Blizzard" disponible, offert, tentant.... J'avoue, je n'ai pas hésité !
.
Un patchwork composé des pensées de plusieurs personnages. Des chapitres courts qui, par petites touches, vont composer un tableau. Tableau qui prend place dans une tempête de neige en Alaska.
Une jeune femme et un petit garçon disparaisse dans cette tempête. Pourquoi avoir fui lors d'un blizzard ?
Le tableau prendra place doucement, durement.
.
Un très bon roman que j'ai eu du mal à lâcher. Un très beau premier roman.
Un coup de coeur !
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Il est petit ce roman mais ne vous y fiez pas , il est certes petit mais vraiment costaud .Déjà , l'action se déroule en pleine tempête dans un lieu improbable d'Alaska et , alors que tous les rares habitants devraient être chez eux , calfeutrés , un petit garçon disparaît dans les éléments déchainés ...
Dés lors commence une course contre la montre , une course contre la mort , une course à laquelle participeront quatre personnages au passé plus ou moins trouble et dont le caractère va commencer à se révéler dés le départ .Dés les premières lignes , on sait que rien ne sera simple , et , en donnant la parole aux quatre protagonistes , à tour de rôle , dans de trés courts paragraphes , Marie Vingtras va nous faire remonter le temps avec chacun d'entre eux .Chacun son histoire pour converger vers ce lieu perdu dans lequel ils se sont tous retrouvés . Tableau de maître réalisé par une artiste du mot juste , de l'étouffement crée par les éléments , sorte de machine à oppresser , à appuyer là où ça fait mal .
Petit livre mais costaud , je l'ai dit , qui nécessite une lecture attentive pour replacer les éléments dans le bon ordre , celui qui dévoilera petit à petit la tragédie qui se joue sous nos yeux .
Pour moi , ce ne sera pas un roman inoubliable , il me semble contenir beaucoup de thêmes récurrents bien exploités par nombre d'écrivains de renom et il me semble manquer de percussion dans les descriptions . Bon , c'est mon ressenti mais ce n'est pas pour autant un roman anodin , la preuve , ce sont tout d'abord les nombreuses et bonnes critiques qui l'accompagnent et , je dois l'avouer aussi , la force du récit éclaté qui nous rend avides au point de lire tout le texte dans la foulée .
Allez , bonne journée , chers amis et amies et à trés bientôt pour de nouvelles aventures moins glaçantes .
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