Blizzard

Un blizzard en Alaska, Bess s'aventure à l'extérieur avec un jeune garçon. le temps de refaire ses lacets, elle lève la tête, il a disparu.
Elle part à sa recherche à l'aveugle dans cette immensité glacée, suivie par 3 autres habitants de ce coin totalement perdu.
C'est un roman choral où chaque personne partie à la recherche du gamin prend la parole et nous livre à chaque fois une partie de sa vie qu'on découvre petit à petit.
Bess rêve au soleil californien. Son enfance refait surface.
Benedict, responsable du gamin, est complètement affolé. Il est accompagné du vieux Cole, un personnage pas très rassurant. Freeman, vétéran de l'armée américaine, ignore tout des recherches des autres et pendant ce temps se remémore son passé de soldat.
Leur vie apparaît très doucement au fil des recherches jusqu'à ce que le blizzard cesse. Enfin, on y voit plus clair dans tous les sens du terme.
Cet énorme coup de vent glacial n'est pas le départ d'un suspense mais bien l'occasion pour chacun de se replonger dans son passé.
J'ai été bien attrapée sur le coup car je croyais me lancer dans un thriller.
J'avais pourtant écouté la présentation du livre par l'auteure elle-même qui nous livre son premier roman.
À force de ne rien divulguer de l'intrigue, les auteurs et les chroniqueurs m'ont mal orientée.
J'ai trouvé le moment mal choisi pour faire dérouler des vies : un blizzard et une disparition. Des éclaircissements sur les personnalités, oui, mais tellement lentement.
L'écriture s'est révélée de bonne qualité mais très commune à certains moments, plus colorée dans la narration de Bess.
Je sens que je vais à contre-courant car Marie Vingtras a été très bien accueillie avec ce premier roman.

Il faut dissiper un malentendu. Blizzard n'est pas du tout un livre d'aventure comme pourrait le laisser penser un résumé succinct
Certes nous sommes en Alaska en plein blizzard. Une femme laisse , par inattention, un enfant disparaître dans la tempête.
Vous pourriez vous attendre à une recherche éperdue pour retrouver le gamin
C'est ce que j'Imaginai avec, en mémoire, Vongozero de Yana Vagner, L'archipel d'une autre vie de Andrei Makine où Les Prophètes du fjord de l'éternité de Kim Leine où vous êtes immergés dans un milieu hostile
Marie Vingtras choisit une voie bien différente : celle du roman psychologique qui fait passer l' Alaska au second plan
Elle laisse , de façon un peu caricaturale à mon goût, la parole à chaque protagoniste pour raconter sa vie personnelle et psychologique
On sent que le drame n'est pas loin mais qu'il sera bien éloigné de ce que laissait supposer les premières pages du livre
Pour moi, cela n'a pas fonctionné.Je n'ai pas réussi à accrocher aux personnages et j' ai vite été lassé
En fait , je m'attendais à un livre très différent, plus palpitant
L'écriture est correcte mais sans originalité
En fait, je cherchais un livre plus proche de la nature , plus vivant et Marie Vingtras n' a pas su me captiver
Ce n'est qu'un avis très personnel et je ne suis pas surpris que beaucoup de lecteurs et lectrices apprécient ce livre
Il faut juste savoir à quoi s' attendre avant de le commencer
A vous de voir

J'ai repéré ce livre depuis sa sortie et j'avoue avoir hésité à plusieurs reprises à l'acheter lors de sa sortie en poche, lors d'une virée en bibliothèque j'ai trouvé celui-ci mis en avant j'ai donc sauté le pas.

Je pensais me rafraichir avec ce récit prenant place en Alaska et celui-ci étant court il m'a duré un petit après midi.

Malheureusement je n'ai pas été embarqué dans ce récit, je pensais vivre quelque chose d'oppressant malgré l'immensité de la nature mais je n'ai au final pas eu ce sentiment.

Il est en difficile de faire passer des émotions ou de s'attacher aux quatre personnages dans un récit si court, c'est souvent ce qu'il fait défaut pour moi sur les courts romans, rare sont ceux on l'on arrive à avoir beaucoup d'empathie pour les personnages.

Ce récit prend place en Alaska ce qui devrai en faire un récit singulier, cependant à mes yeux cela aurai pu se trouver dans n'importe quel autre lieu.

Ce récit n'est pas mauvais pour un premier roman mais malheureusement je suis resté hermétique à celui-ci.

Rentrée littéraire ● 6ème titre.
Après tant d'éloges à la Grande Librairie, j'ai fait comme tout le monde : j'ai lu le grand coup de coeur de François Busnel. Et j'ai été déçu. Pourtant, jusqu'à la fin j'ai tenté de l'aimer, de lui pardonner tous les défauts qui me sautaient au yeux. Mais rien à y faire, "Blizzard" ne m'a pas plu.

Tout d'abord, j'ai trouvé l'écriture surfaite. Marie Vingtras a choisi de conter son histoire avec les points de vue des différents personnages. Ainsi, elle a tenté d'adopter différentes manières de s'exprimer selon les personnes qui servent de narrateur. Mais tout cela est surfait, ne fait pas naturel, le style de chacun s'essouffle en fin de livre. Bref, l'intention était bonne mais c'est un échec. Fred Vargas fait la même chose dans ses dialogues, où chaque personne a ses tics de langage, mais la différence est qu'elle y parvient parfaitement.

Et puis ce roman se veut à suspens mais je ne l'ai pas du tout ressenti, tant tout est surfait. La fin n'est pas particulièrement "incroyable" ou "totalement inattendue" comme disent certains, je me suis dit "tout ça pour ça". 170 pages à tenter de faire monter un suspens qui ne vient pas simplement pour une révélation qu'on pourrait avoir dès le début et qui nous épargnerait les dizaines de pages sans intérêt qui m'ont fait perdre mon temps. Je me suis carément ennuyé...

Les seuls passages intéressants sont ceux dans lesquels Bess raconte son passé : il ne sont pas trop mal écrits et plutôt bien pensés. C'est ce qui m'a fait mettre 1.5 au lieu de 0.5...

Thomas, 10 ans, a lâché la main de Bess qui l'a perdu dans le blizzard. Dans ce trou perdu d'Alaska, où habitent quelques âmes esseulées, retrouver cet enfant devient l'enjeu majeur de cinq protagonistes: le père, trois voisins et Bess bien sûr.
Quoi qu'à y regarder de plus près, certains n'ont rien à faire de l'enfant, c'est plutôt Bess qu'ils veulent.

À tour de rôle, chacun dévoile son passé, fouillant dans son intimité la plus noire.

Bon, le pitch est pas mal, mais ça s'arrête là. Tous les personnages sont des caricatures d'eux-mêmes: les méchants très méchants (violeurs misogynes), le gentil très gentil (sport Billy de la bienveillance envers autrui), le vieux flic noir sympa à la retraite qui cache un secret bien dégueulasse (non ça c'est peut-être nouveau, j'admets), la paumée providentiello-délurée-enragée, le gosse à haut-potentiel (la littérature rassemble plus de haut-potentiels que la France compte d'enfants en âge d'aller à l'école) qui a tout compris aux intentions de tous ces adultes.

S'ajoute à cela le blizzard qui n'est là que pour donner un brin de suspens mais qui s'arrête au moment opportun, à savoir avant que tout le monde ne gèle sur place et qu'on soit en mode 🤨 “Mais ils ont encore des doigts et un nez?”

Une intrigue vite torchée, vite bâclée de 192 pages (oui après c'est du boulot de relire et de rester cohérent) qui sera vite oubliée.

Notons quand même un thriller écrit pas une femme, un premier roman, une plume fluide et agréable, une maison d'édition indépendante qui édite quelques pépites.

Un roman dont on parle beaucoup mais dont vous pourrez vous passer.

Sinon, dans le genre thriller nordique très très bon, vous avez “Au nord du monde” de Marcel Theroux publié chez Zulma en 2021 (j'en parle sur le blog et sur Babelio).
Lien : https://carpentersracontent...

Une nuit de tempête, dans un lieu désertique en Alaska, un garçon lâche la main de la jeune femme qui devait le garder. Celle-ci part aussitôt à sa recherche, mais avec le blizzard qui s'est levé, elle ne voit plus rien.
Découvrant leur absence, les hommes du hameau se lance à leur tour dans le vent et la neige pour les retrouver, avant que le froid ne les emporte…

Un livre qui ne m'a pas tellement plu, en partie parce que j'ai trouvé que l'ensemble avait un air « fabriqué », ce qui est souvent le cas des livres français qui se passe aux états-unis. Tout est peu vraisemblable, et les poncifs ne sont pas loin.
Tous les grands thèmes du roman américain sont réunis dans ce qui ressemble à une grosse macédoine sauce USA : nature writing en Alaska, syndrome post traumatique du vétéran du Vietnam, serial killer de banlieue californienne, mafia de la drogue, croupière de Las Vegas, crime dans les fourrés de Central Park, soldat envoyé en Irak, richissime new yorkaise, flic déchu et j'en passe.
Moi qui lit pas mal de littérature américaine, j'ai eu l'impression d'avoir sous le nez un index de ma bibliothèque !
Et puis, chose curieuse,
dans cette minuscule bourgade, sur cinq habitants, trois sont des criminels, un assassin, un violeur, un pédophile. Une habitante a vu sa soeur se faire assassiner et le seul enfant est quant à lui un petit surdoué (3 % de la population pour rappel)
Je ne cherche pas la petite bête, mais admettez que ça fait beaucoup pour le même lieu-dit !
C'est comme si l'autrice s'était dit
« Il en faut pour tous les goûts, alors je vais tout mettre ! »

Désolé mais trop c'est trop.

Trois lectures récentes dans ma période Alaska avec Sukkwan Island de David Vann, sauvage de Jamey Bradbury et enfin Blizzard de Marie Vingtras. Est-ce ma manière de lutter contre la canicule ? Bref, des trois, c'est celui qui m'a le moins séduit. Peut-être est-ce parce que la description cadre géographique ne correspond pas vraiment à ce que j'attendais, mais à la décharge de l'auteure, c'est vrai que l'on ne voit pas grand chose dans une tempête de blizzard dans ce pays hors norme. Un roman choral où les protagonistes cherchent l'enfant dont une jeune femme a lâché la main dans la tempête. Une montée en tension progressive et qui permet de voir se constituer le puzzle sous nos yeux, des monologues intérieurs qui nous amènent à cerner la psychologie de chacun de ces personnages. Un premier roman bien noté, bien écrit mais dont l'histoire m'a, si je puis dire laissé de glace.

Challenge Multi-Défis 2022.
Challenge Riquiqui 2022.

Je suis en grande partie tombée à côté de ce roman... La faute, je pense, à la couverture et le résumé de l'éditeur qui m'ont induite en erreur. Je m'attendais à du nature writing, où le blizzard serait considéré comme un personnage principal, à un récit d'aventure/de survie face à la puissance de la nature.

Au lieu de cela, on assiste à un récit d'introspection où chacun.e cherche sa rédemption et l'on passe plus de temps dans le passé des personnages que dans le présent à affronter le blizzard. On le sent assez vite d'ailleurs, dès le début de l'histoire, que chacun.e a sa croix à porter, sa raison d'être ici, dans le Grand Nord.

Le mérite de ce roman, c'est que ses chapitres sont très courts (2/3 pages maximum par personnage car oui, c'est un roman choral) ce qui lui donne un rythme intense mais hélas, qui pas assez de profondeur aux personnages.

J'ai vite été lassée par les fins de chapitres déprimantes, bourrées de phrases toutes faites telles que "c'est bien une idée de môme ça, de s'inquiéter de briser le coeur de quelqu'un" ou encore "je n'y crois plus assez maintenant que je sais ce que la vie nous réserve".

Je m'attendais à une course poursuite contre la mort et c'est une succession de larmoiements, de plaintes, de quêtes de rédemption. Un lourd secret se dessine dans la seconde moitié du roman, ce qui lui redonne un nouveau souffle, mais pas assez pour sauver l'histoire à mes yeux.

Ceci dit, si vous êtes amateur.rice.s de récit d'instrospection, il devrait vous plaire !

Dans son "Art poétique", Horace prône le "In medias res" et rejette le "Deus ex machina". En d'autres termes, il veut propulser directement le lecteur dans l'action mais refuse qu'une intervention inespérée vienne dénouer une situation dramatique. Dans "Blizzard", Marie Vingtras applique le premier principe mais ne suit pas Horace pour le second.

Entre le début et la fin de ce roman choral plusieurs personnages racontent tour à tour des bribes de leurs vies. Que font-ils au milieu de ce paysage hostile? Quels secrets sont-ils venus enfouir dans ce lieu isolé?
Les chapitres courts se suivent dans une monotonie lassante même s'ils mettent en lumière des personnages taciturnes et énigmatiques. L'ambiance d'un huis clos glacial est parfaitement rendue, néanmoins, il faut attendre la fin du roman pour voir s'imbriquer les pièces du puzzle et le tableau s'éclaircir. C'est à ce moment que la lecture devient intéressante.

Si le style d'écriture est correct, l'histoire, elle, est convenue. Les personnages sont fades malgré la gravité de leurs actes. Vingtras qui écrit ici son premier roman avance à tâtons, elle trébuche et fait montre d'un manque de maîtrise de l'art narratif et finit par produire un petit livre sympa qui se laisse lire mais sans plus.

Bizarre ce blizzard...

Bizarrerie n°1 :
A la lecture du titre et du résumé de ce roman, je m'attendais à partir en immersion totale dans une tribu au fin fond de l'Alaska. Et bien non ! Si majoritairement le décor de l'intrigue est bien planté en Alaska, cela n'apporte rien de plus à l'histoire, qui aurait tout à fait pu se dérouler dans un autre état américain comme dans un tout autre pays.

Bizarrerie n°2 :
Les chapitres sont très très courts, à savoir une moyenne de deux pages par chapitre (pour la version poche), et chacun d'entre eux expose le point de vue d'un personnage. Donc toutes les deux pages, on change de personnages ! C'est assez déroutant, car à peine familiarisée avec un protagoniste, hop ! on passe au suivant...

Bizarrerie n°3 :
Je ne rentrerai pas dans les détails pour ne pas révéler l'histoire, mais j'ai trouvé beaucoup trop d'incohérences et d' invraisemblances dans les situations.

Je n'ai vu dans Blizzard qu'un ersatz de thriller, ce qui m'a quelque peu refroidie !