C.F. Wong est un maître du Feng Shui, et j'ai presque failli me convertir à cette philosophie de vie. Enfin, pendant cinq minutes, entendons-nous, puis je suis retournée à mon bordel organisé, c'est tellement mieux ainsi - pour moi.
D'ailleurs, ce pro du rangement et de l'organisation ne parvient pas vraiment à mettre de l'ordre dans sa propre vie. Il faut dire que ce roman ne commençait pas très bien pour lui : en pleine consultation dans l'appartement d'une famille, il ne parvient pas à trouver ce qui ne va pas, ce qui explique ce malaise - et pourtant, il l'éprouve, légèrement, certes, mais il l'éprouve. Enfin, il trouve : quelqu'un a mis le feu à l'appartement et l'odeur de fumée est apparue. Heureusement, le maître de la sagesse orientale a gardé tout son calme, et il lui en fallait, parce que :
- sa secrétaire est une calamité, ne fait absolument rien, sauf lui compliquer la vie ;
- Joyce, sa stagiaire, se met souvent dans des états que la morale réprouve, tout en mettant beaucoup de coeur à l'ouvrage.
De plus, il se retrouvera non seulement à fournir ses services de maître de feng shui, mais à résoudre une affaire d'enlèvement, de vengeance, mais aussi sauver, peut-être, une jeune femme d'une mort imminente. Cela fait beaucoup pour un seul homme, qui ne peut compter que sur sa stagiaire australienne, dont les coutumes l'étonnent, quand ils parviennent à se comprendre - à croire qu'ils ne parlent pas vraiment la même langue tous les deux (ou alors, les jeux de mots sont plus faciles à comprendre dans la langue originelle). Il faut dire aussi que la jeune femme déjeune de breuvages assez incompréhensible, comme des latte et autres caramel macchiatto.
J'ai l'impression que lui-même ne sait pas vraiment comment il se fourre dans des situations encore plus invraisemblables que celles que j'ai nommée plus haut, et qui impliquent la triade (si, si), la police (c'est le minimum) et un hélicoptère (parfois) quand il n'est pas obligé de courir partout, avec Joyce sur les talons. le pauvre a parfois à peine le temps de se consacrer à son métier, encore moins d'écrire. Les quelques pages qu'il parvient à écrire sont pourtant autant d'invitations à se poster, à réfléchir, à profiter de la vie, à se demander ce qu'est vraiment le bonheur.
Il récuse aussi ceux qui croient tout savoir, ceux qui, en examinant les lignes de la main ou toute autres méthodes de divinations, pensent prédire l'heure de la mort - et ne pas tenter de l'empêcher, puisque tout est écrit. C.F. Wong rappelle, à juste titre, que l'on traverse tous des passes difficiles - à nous de les traverser le mieux possible, sans se laisser abattre, dans tous les sens du terme.
Un livre et une enquête bordélique, mais sympathique.
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Un livre très original que ces aventures de C.F. Wong, authentique maître de feng-shui (vous savez, cette "science" qui vous dit si votre intérieur dégage de bonnes ondes...), qui mène des enquêtes, associé à d'autres spécialistes des phénomènes paranormaux et à une jeune assistante australienne délurée et décalée...
Un livre dépaysant, ébouriffant, plein d'humour et de découvertes exotiques, du suspense, bref, une très bonne surprise!!! Ce livre fait partie d'une série que je vous recommande si vous voulez sortir des sentiers battus du polar!
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J'ai bien aimé cette oposition entre le sage asiatique et la fougueuse australienne. J'ai découvert que le Fengshui ça existait eh oui il faut de tout pour faire un monde! Cela sort du roman policier traditionnel et cette société multinationale de Singapour est intéressante. J'ai bien aimé les quelques passages de sagesse orientales qui ne peuvent que nous faire réfléchir sur notre "art de vivre"
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CF Wong, maître de fengshui à Singapour, mène l'enquête pour ses clients avec l'aide (pas toujours bienvenue) de sa jeune stagiaire Joyce McQuinnie.
Ce livre, premier de la série du maître de fengshui, est un curieux objet vendu comme « roman policier » mais qui s'avère être une histoire complètement farfelue, très éloignée des polars traditionnels. Ce n'est pas un ouvrage à suspense, ni même un texte vraisemblable. La description de la société chinoise n'est pas le but de l'auteur et si le style se veut humoristique, il peine à arracher un sourire au lecteur. Un roman dispensable, vite oublié.
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