Francesca et Bruno se connaissent depuis le Lycée. Bruno a toujours été studieux et inhibé quant à la belle et insouciante Francesca, elle a toujours préféré privilégié les sorties avec ses copines et le shopping aux études. Comment ces deux-là en sont arrivés à sympathiser reste une énigme. Toujours est-il qu'ils se sont liés d'amitié en partie grâce à l'aide que le jeune homme apportait durant la scolarité (aide aux révisions, aux devoirs)… Ils ont flirté et se sont aimés.
Aujourd'hui, ils ont vingt ans et sont à l'Université.
« Comme presque tous les jeunes gens de leur génération, ils ont une vie sentimentale et sexuelle très libre, passant sans entraves et sans états d'âme d'un(e) partenaire à un(e) autre – et sans pour autant cesser de fréquenter leurs «ex». Mais le cas de ces deux-là est un petit peu plus particulier. Anciens amants, ils ont préservé entre eux l'une de ces «amitiés étroites» qui donne son titre à l'ouvrage : toujours sur le fil du rasoir entre la connivence sensuelle et l'amitié amoureuse, toujours en situation de dépendance affective mutuelle. Une relation très spéciale, et d'où les autres, tous les autres, sont exclus sans appel » (extrait du synopsis éditeur).
Bastien Vivès est un auteur en vogue. Né en 1984, il compte déjà à son actif une bonne quinzaine d'albums. C'est en publiant ses strips sur le net qu'il s'est fait repérer par Casterman ; l'éditeur lui a offert la possibilité de publier son premier titre. Elle(s) verra ainsi le jour en 2007 suivi de peu par
le goût du chlore,
Hollywood Jan (Casterman sous le label KSTR) et
La boucherie (publié chez Vraoum) en 2008. Amis lecteurs qui souhaiteriez accéder à une bio plus complète de Vivès, je vous invite à prendre connaissance de celle de Phylacterium (en cliquant sur ce lien).
Quant à moi, je balbutie encore dans ma connaissance de son univers. Début 2010, je découvrais son travail par l'intermédiaire du Goût du chlore, un ouvrage qui divise la critique ; je pourrais résumer en un « ça passe ou ça casse ».
Amitié étroite et beaucoup moins contemplatif. Il décrit une relation amoureuse inaboutie entre deux jeunes gens. L'absence de communication entre eux étouffe complètement leurs sentiments qu'ils n'osent assumer. On est là face à un étrange jeu de séduction, très ambigu. le dessin de
Bastien Vivès est basique, les couleurs sont plates… trop lisses. Cependant, quelques variations sur certains passages nous font passer à une ambiance graphique qui vient suggérer l'émoi dans lequel les deux protagonistes se retrouvent lorsqu'ils sont ensemble.
Lien :
http://chezmo.wordpress.com/..