Candide

Un club de lecture m'aura donné l'occasion de relire "Candide" dont je gardais un souvenir plutôt moyen. Certains "grands" textes ont un intérêt à être accompagné pour en saisir leur puissance, comme cela fait à l'école évidemment ! Mais à l'âge adulte l'intérêt est encore plus grand et notre expérience de vie leur donne une autre dimension.
J'ai donc eu de l'intérêt à étudier ce conte-récit de voyage dont la première lecture ne m'avait permis d'en saisir toutes les subtilités.

Si l'intrigue peut paraître simple au premier regard, c'est pourtant tout l'esprit des lumières qui transparait dans ce livre. Avec les découvertes de CandideVoltaire critique la société, les puissants de son époque mais pas seulement Voltaire critique également la philosophie de l'optimisme signé Leibniz. Un point positif est toujours drôle à voir c'est la fameuse ironie voltairienne celle ci est très présente.

« Candide ou l'optimisme » est une épopée cruelle ou le héros un homme simple, naïf et généreux est sévèrement mis à mal par une succession d'évènements tous plus improbables qui lui font courir le monde en essuyant de cruelles désillusions.

Les aventures de Candide sont parfois difficiles à suivre avec de brusques revirement de situations sans trop d‘explications, des personnages disparaissant (mourant !) avant de réapparaitre miraculeusement.

Mal conseillé par les philosophes, le stupide Pangloss qui paye cher sa philosophie d'optimiste béat, puis Martin certes plus lucide, mais convaincu que le bonheur n'existe pas, Candide souffre et se raccroche à son amour fragile pour Cunégonde, dont l'extrême mobilité géographique n'est qu'un prétexte à accomplir le tour du monde.

Voltaire est particulièrement habile en montrant que même la vie dans l'Eldorado ne suffit pas à rendre les hommes heureux et que l'accumulation de richesse n'aboutit qu'à attirer d'innombrables profiteurs sangsues, sources de bien des problèmes.

La solution surgit donc de la manière la plus inattendue avec le retour à des valeurs simples, concrètes, physiques voir manuelles.

La symbolique est forte, se cantonner à son petit près carré, trouver une occupation concrète, se réaliser soi même tout en gardant conscience de ses limites.

Une philosophe du repli sur soi au final simple et modeste allant à l'encontre des rêves de grandeurs, de contrôle et reconnaissance des êtres humains dits ambitieux.

J'ai bien entendu gouté la profondeur philosophique de « Candide ou l'optimisme » mais ai trouvé le livre un peu trop agité, cruel et invraisemblable dans sa forme.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..

Mon premier Voltaire.
C'est un livre à la fois, court, drôle et intéressant. J'aime beaucoup la morale de fin. Que l'on pourrait résumer par : « Nous vivons dans un monde horrible et on ne peut pas y faire grand chose. le bonheur se trouve dans les choses simples et il faut cultiver notre jardin, élever notre esprit pour aller de l'avant. »
C'est un classique. Je m'intéresserai plus tard aux autres oeuvres De Voltaire.

❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

"Candide" De Voltaire

Je me rappelle cette chanson chantée par l'enfant Gavroche
le ramasseur de cartouches sur les barricades à Paris lors de la manifestation révolutionnaire des 5 et 6 juin 1832
que Victor Hugo écrivit dans "Les misérables "


On est laid à Nanterre,
C'est la faute à Voltaire,
Et bête à Palaiseau,
C'est la faute à Rousseau.

Je ne suis pas notaire,
C'est la faute à Voltaire,
Je suis petit oiseau,
C'est la faute à Rousseau.

Joie est mon caractère,
C'est la faute à Voltaire,
Misère est mon trousseau,
C'est la faute à Rousseau.

Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à...

Bon cela n'est pas une contine c'est la misère du peuple qui
se déroule à Paris.
Ici dans "Candide" De Voltaire c'est un conte philosophique ,
Une histoire hallucinante et incroyable sur l'absurdité du monde
que Voltaire dépeint avec ironie ou le personnage principal "Candide "est un jeune homme
naif au plus haut des points
que l'on en rit souvent , mais derrière se cache beaucoup plus de réalisme "
L'auteur critique la morale des nobles en montrant leur penchant pour le libertinage,
la religion est intolérante,il trone pour une monarchie tolérante et modéré.
Au tout début ,le professeur de Candide, lui enseigne la « métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie ».
Une phrase pompeuse et idiote pour désigner une (pseudo) science qui l'est tout autant.
Son principe : il n'y a pas d'effet sans cause, il suffit d'utiliser un raisonnement finaliste
pour expliquer toutes les choses de la nature : évènements heureux ou tragiques, rencontres, découvertes…
En fait si on s'occupe que de soit ;on améliore la marche du monde "il faut cultiver son jardin"
N'oublions pas que c'est un conte et qu'il y a bien sur des aventures et des situations les plus
désopilantes: des morts , des résurections , des voyages à ne plus finir
à la recherche de Sa Dulciné "Cunégonde" .
Je ne vous en dis pas plus ,cette oeuvre se lit bien ,le style est léger, agréable.
Peut être que vous n'aimerez pas ou bien oui ! pourquoi pas .
Je lirai plus tard Rousseau que diantre !! pour le moment :"Je ne cultive plus mon jardin '"

"Candide", c'est l'inverse de "Zadig" : entre les deux contes philosophiques, Voltaire a changé d'avis sur la notion de Providence. Dans "Zadig", il y croit ; dans "Candide", il n'y croit plus.
Voltaire n'hésite pas à faire preuve de mauvaise foi dans son récit en caricaturant les positions du philosophe Leibniz et en inventant des précisions historiques sur le tremblement de terre de Lisbonne. Mais c'est tout le génie De Voltaire : il a beau déformer la vérité, il nous emporte avec son art de l'ironie mordante. Son style, brillant, nous donne quelques leçons de sagesse (que Voltaire n'appliquait pas lui-même) et c'est un plaisir de suivre les retournements de situation que subit le pauvre Candide à travers ses voyages.

Voltaire publia ce conte sous pseudonyme de "docteur Ralph".
Le succès fut immédiat pour ce voyage initiatique qui peut sembler au lecteur actuel un doux rêve d'auteur (en tenant compte de l'époque).
Les malheurs accumulés par ce béat impassible sont au delà de ce qui peut paraître possible. Candide attire une guigne tenace qui s'acharne à chacun de ses pas mais il finit toujours par s'en sortir.
Amoureux fou de sa cousine Cunégonde, il demande sa main à son père qui le botte et le chasse.
Il finira par la retrouver au terme d'un voyage peuplé d'aller retour. Hélas sa beauté s'est étiolée et elle est devenue bien vilaine.
Ce grand dadais naïf qui s'adapte à toutes choses avec le sourire ne se demandera jamais s'il est poursuivi par une malédiction ou simplement s'il n'a pas de chance.

Brave Candide, toi qui est l'oeuvre la plus lue De Voltaire... qui traversa l'esclavage, échappa au tremblement de terre tu gardes en toi cette merveilleuse devise : « il faut cultiver son jardin ».
À travers toutes ses souffrances, Candide a développé sa propre vision du monde et cette phrase reflète le sens qu'il y a trouvé.

Un grand classique de la littérature française que je viens de découvrir. Eh bien j'en suis plutôt ravi : le rythme est vif, on voyage, on découvre des terres incroyables et on rencontre toutes sortes d'individus pas toujours sympathiques d'ailleurs envers notre naïf héros.

L'humour est appréciable même si les petits calembours De Voltaire me semblent un peu désuets, à mon humble avis. Autre époque, autre manière de faire rire son prochain ! Malgré cela, ce fut un plaisir de lire cette oeuvre et je la conseille donc les yeux fermés.

Conte philosophique, ironique, sur la vie du jeune Candide qui vit de nombreuses péripéties plus malheureuses les unes que les autres avec comme maxime de vie : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles".

Voltaire dans son récit déconstruit cette vision optimiste de ces contemporains avec l'absurdité dans laquelle le personnage de Candide va subir de nombreux malheurs.

Voltaire traite de nombreux sujets qui traverse la société de son époque : obscurantisme, esclavage ou encore l'église.

Ce classique du siècle des lumières, étudié avec ennui durant la scolarité a été une bonne (re)découverte des années plus tard.
Les morales peuvent paraître à première vue assez vieillis, tout comme le style d'écriture mais la projection de celles-ci dans le monde contemporain se trouve être une clé de lecture intéressante de notre société.

Heureux qui comme Candide a fait un long voyage
Printemps rime avec rangement, plus précisément, rangement de ma bibliothèque pléthorique qu'il me faut impitoyablement « dégraisser » périodiquement (à contre coeur) pour pouvoir accueillir de nouveaux ouvrages. C'est donc à cette occasion que j'ai retrouvé mon vieil exemplaire de Candide, datant de mes années lycée : ça ne date pas d'hier, autant vous l'avouer ! Il n'est pas en très bon état ce bouquin, il a pris une teinte un peu jaunie, limite sépia, et il est griffonné de ça et là par ma belle écriture adolescente ! Je l'ai donc rouvert avec curiosité, en me disant que j'allais en relire un ou deux passages… Et finalement, j'ai tout relu… Ce n'est pas un exploit, il y a moins de 100 pages !
Une fois terminé, je m'aperçois que j'en avais gardé un souvenir brouillé, je pourrais même dire un « mauvais » souvenir, alors que le français et la philo étaient des matières où j'avais de très bonnes notes. Je ne sais pas si Candide est encore au programme des lycéens aujourd'hui mais je trouve qu'il a toutes les chances de « rater » son public s'il est lu à 16-17 ans… Un peu de recul et d'expérience(s) sont nécessaires pour en apprécier toute la substantifique moelle, notamment le message critique sur la religion et le déterminisme. Par ailleurs, il faut remettre le texte dans son contexte historique, celui du XVIIIème siècle -certes siècle des Lumières- mais aussi siècle marqué par des guerres, l'essor de l'esclavage, et en France, une grande misère (avec en point d'orgue, mais trente ans plus tard par rapport à la rédaction de Candide, la Révolution Française…) : pas de quoi aiguiser l'optimisme donc ! Voltaire parle d'ailleurs d'un peu de tout ces maux dans Candide à travers les péripéties de ce dernier : la guerre, l'esclavage (un peu), la religion, les désastres (celui du tremblement de terre de Lisbonne).
Conte philosophique, roman d'aventures, chacun peut y trouver son compte, d'autant que la langue est belle.
A lire et à relire, et pas seulement pour le BAC !