Qui a tué Heidi ?

Le récit en deux parties, l'une sur le passé du policier, ses amours et sur son enquête précédente (dommage pour ceux qui ne l'ont pas lu comme moi car il y fait souvent référence) l'autre un peu plus intéressante sur le tueur à gages russes même si beaucoup de d'actions sont "téléphonées" .

Je lui préfère Nicolas Feuz, autre auteur Suisse.

Triste face au vide sidéral. Une histoire sans aucun suspense, un patchwork de situation glanées ici ou là. Que dire de plus ? Chacun ses goûts mais je reste perplexe face aux critiques dithyrambiques de certains !

Pas emballée par la lecture du dragon du Muvaran, j'ai décidé de lire quand même le second roman de Marc Voltenauer "qui a tué Heidi". Grosse déception une fois encore, alors ce livre est brouillon et beaucoup trop de choses différentes se passent, souvent du déjà vu ailleurs, en plus...... A la fois des assassinats par un tueur à gages Russes, à Gryon, l'endroit où vit l'inspecteur Mickaël, à la fois des enlèvements puis des meurtres par "l'homme qui s'enivrait du parfum de sa mère", une histoire qui ressemble à une vengeance sur fond de concours bovin, une histoire de vente immobilière véreuse......
Tout ça dans un même livre c'est beaucoup trop et du coup pas assez de place à l'enquête, qui elle aurait eu un réel intérêt mais avec ce roman on a l'impression que l'auteur a voulu en faire beaucoup et du coup c'est trop......
La couverture du livre est belle, les paysages suisses encore mis en valeur mais ça reste une déception pour moi.

Quelle déception ! Après l'excellent Dragon du Muveran je me réjouissais de retrouver l'inspecteur Auer.
Cependant ce deuxième opus est un "too much" dans lequel j'avais l'impression que 3 épisodes d'une série policière américaine se déroulaient simultanément dans le petit village de Gryon. Dommage, trop de clichés et d'événements prévisibles.
Je ne tourne pas le dos pour autant aux romans de M. Voltenauer, j'espère simplement que les suivants seront plus Dragon que Heidi.

Le roman est assez prenant et se lit aisément, ce qui permet de passer un agréable moment; même si je passe ensuite aux points négatifs, je tiens à le souligner à titre liminaire.

Ce qui m'a peut-être le plus gêné est accumulation de clichés (curieusement l'auteur en épingle un lui-même, celle du policier furieux frappant dans un distributeur):

- l'inspecteur un peu hors des sentiers battus, disant son fait à tout le monde, révolté par l'injustice et qui est hanté par un mystérieux traumatisme;
- le légiste étrange et cynique;
- le procureur psycho-rigide;
- le tueur russe froid et implacable:
- des masques qui rendent celui qui les porte méconnaissable (ficelle trop facile; cela me rappelle les mauvais "Ric Hochet" de mon enfance)…

Je me limite ici au tout début du roman, je ne veux pas déflorer le plaisir de la lecture puisque de toute évidence mon opinion est très minoritaire.

Rien ne nous est épargné, même dans des dialogues où les policiers lancent des répliques aussi originales que: "capicce?", "Tu vas croupir le reste de ta vie au fond d'une cellule, ordure". 

Même si l'on ne comprend pas complètement certains éléments de l'intrigue (mais est-ce distraction du lecteur ou manque de clarté de l'auteur?) beaucoup de choses sont évidentes. Au bout du compte il n'y a pas vraiment de surprises sinon celles qu'engendre une forme d'arbitraire de l'auteur, choisissant de retenir tel coupable plutôt que tel autre, sans que le lecteur ait aucun moyen d'anticiper cette solution.