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sur 221 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après Les protégés de Sainte Kinga et le Dragon du Muveran, me voici à nouveau plongé dans un polar du romancier suisse, Marc Voltenauer.
Qui a tué Heidi ? En fait, ce polar est le second paru après le Dragon du Muveran. Ma découverte de l'auteur s'était faite avec son quatrième livre : Les protégés de Sainte Kinga et ses talents d'écrivain de thrillers m'avaient conquis.
Je retrouve donc l'inspecteur Andreas Auer, toujours dans le canton de Vaud, district d'Aigle, à Gryon où il habite avec Mikaël qui est journaliste. Leur chien, Minus, sera bientôt rejoint par un chat, Lillan, mais avant d'exposer l'intrigue de cette histoire aux multiples rebondissements, il faut que je lève l'ambiguïté du titre : Qui a tué Heidi ?
En effet, ce fameux prénom popularisé depuis longtemps par la télévision, personnage créé par l'autrice suisse Johanna Spyri, adapté au aussi au cinéma, en dessin animé, en bande dessinée, ce fameux prénom a été donné à une vache par Antoine Paget qui est fermier à Gryon. Passionné par son travail, il rêve de remporter le fameux concours d'Aigle. Pour cela, il prépare une autre vache, sa meilleure bête, une Simmental nommée Yodeleuse, diminutif, Yodi.
Andreas Aueur, notre policier est en congé. Il se prend de passion pour ces vaches de montagne et vient aider Antoine. Mieux, ce sera lui qui mènera Yodi pour passer devant le jury ! J'ai beaucoup aimé cette partie consacrée l'élevage dans une des rares fermes encore actives à Gryon.
Dans ce polar divisé en cent quarante chapitres, le rythme est soutenu, nerveux. Les intrigues se mêlent après avoir paru n'avoir aucun rapport. C'est le cas dès le chapitre 2 se déroulant à Berlin, le samedi 23 février 2013 où un Russe, ex-agent très spécial de renseignements à l'étranger, monnaie ses services dans le privé. Il dit s'appeler Artomonov et exécute un contrat à l'opéra de Berlin en plein concert de la Walkyrie. Cet homme méticuleux, très organisé, qui ne fait aucun sentiment, est surnommé Litso Ice, visage de glace, à cause de son regard capable de figer sur place celui qui le croise.
À Gryon, quatre jeunes se retrouvent régulièrement dans un bar pour jouer aux cartes. Vincent, le fils d'Antoine, Romain, Jérôme et Cédric. Chacun a ses problèmes et ses projets mais ne se confie pas aux autres.
J'évacue la Pasteure du village, Erica, dont le cas relie au précédent roman, le Dragon du Muveran, pour dire que le noeud du problème se trouve dans un vaste projet immobilier visant à acquérir les plus beaux alpages au-dessus du village pour y construire un grand ensemble touristique. Les imbrications financières sont complexes, diverses sociétés sont impliquées mais tout cela doit appartenir à un Russe richissime…
Des vaches, un éleveur jaloux, un tueur russe, un projet immobilier d'envergure, un jeune homme très mal dans sa peau, « L'homme qui s'enivrait du parfum de sa mère », des femmes qui disparaissent et un inspecteur Auer suspendu par sa hiérarchie, cela fait beaucoup mais Marc Voltenauer maîtrise tout cela parfaitement.
Qui a tué Heidi ? donne un récit passionnant, addictif, instructif aussi sur certaines traditions suisses, la vie d'un village, car tous les lieux décrits existent réellement. Seuls, histoire et personnages sont fictifs.
La pauvre Heidi est morte mais bien d'autres victimes, humaines cette fois, jalonnent cette histoire qu'il m'a emmené au coeur des Alpes vaudoises mais aussi à Moscou, Berlin, Genève, Lausanne. le dépaysement est garanti. Chaque chapitre indique précisément où il se passe, avec la date. L'histoire débute le samedi 23 février 2013 et se termine le vendredi 5 avril de la même année. Je vous laisse la découvrir

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Après le dragon du Muveran, premier polar de l'auteur suisse Marc Voltenauer, j'ai été à nouveau scotchée par Qui a tué Heidi ?, cette nouvelle enquête de l'inspecteur Andreas Auer. L'auteur confirme son talent, nous faisant subir un suspense insoutenable avec des émotions fortes et variées, en nous plongeant dans une intrigue si bien ficelée qu'elle ne nous laisse pas une minute de répit.
Nous revoici donc, cinq mois plus tard au Chalet L'Étoile d'argent à Gryon avec Andreas Auer, un peu mélancolique, souffrant du crime blues selon Michaêl son compagnon.
Suite à une altercation avec un collègue raciste qui a fini le nez cassé, à l'hôpital, Andreas s'est retrouvé en congé forcé, congé qu'il a prolongé, en désaccord avec cette décision.
Ayant toujours voulu assisté à un vêlage, lorsqu'Antoine Paget le prévient que « Yodi vient de perdre les eaux », il se rend à la ferme et va aider Yodeleuse à mettre bas deux veaux! Antoine va lui proposer alors, d'apprendre à mener les vaches dans un concours régional à Aigle.
Et voilà qu'à Aigle, Yodeleuse est sacrée Grande championne, un grand moment pour Andreas et Antoine, mais de courte durée puisqu'une semaine plus tard, une autre vache d'Antoine, Heidi est retrouvée gisant dans une mare de sang, la gorge tranchée. C'est ensuite Serge Hugon, un éleveur jaloux du succès d'Antoine, sa vache ayant été empoisonnée pendant le concours, qui est retrouvé mort, la tête fracassée. Antoine est l'assassin tout désigné.
De plus, deux jours après la mort de Serge Hugon, sa tante est contactée par l'agence immobilière qui souhaite acquérir le terrain et la ferme d'alpage qu'elle va hériter de son neveu. Il s'avère qu'un projet d'hôtel de grand luxe refait surface.
Tout va petit à petit s'entremêler, une opération financière plus que floue, un tueur à gages en mission à Gryon, le sans-pitié Litso Ice, un mystérieux psychopathe « l'homme qui s'enivrait du parfum de sa mère » qui se met à enlever des jeune femmes…
Dans ce cadre enchanteur, au coeur des Alpes vaudoises, dans ce petit village de montagne qui avait fait alors la une de la presse, « des affaires pas très nettes s'y tramaient à nouveau. » Vont donc évoluer un certain nombre de personnages inquiétants et dangereux et malgré sa mise sur la touche, Andreas Auer ne pourra rester inactif, bien secondé par Mickaël. D'ailleurs devant la complexité de l'affaire et l'enquête piétinant sur place, Andreas Auer sera réintégré : on a besoin de son talent !
Un deuxième polar dans lequel l'inspecteur Auer, tout en étant écarté de son équipe un certain temps prend encore plus d'épaisseur et à mon sens d'encore plus d'humanité. J'ai été très émue par l'amitié qu'il porte à Antoine et par l'amour qu'il témoigne à sa soeur, son neveu et sa nièce sans parler de celui qu'il réserve à son compagnon !
La vie quotidienne des villageois avec encore des secrets bien enfouis est à nouveau bien décrite. Bien que j'aie pu être étonnée de voir Andreas Auer s'occuper des vaches, j'ai apprécié de découvrir la vie de ces éleveurs de bovins et leur attachement à leurs bêtes. Preuve en est, le nom qu'ils leur donnent à chacune. D'ailleurs, en lisant le titre de ce polar, j'étais persuadée qu'Heidi était une femme ! Quant à la préparation de Yodeleuse pour le concours, un beau moment empreint de sensualité et aussi d'humour quand référence est faite aux Miss ! N'est pas oubliée non plus la difficulté pour les jeunes de rester à la ferme.
Comme dans le précédent, Marc Voltenauer, dont on ne peut que saluer la belle écriture, réussit à nous mettre l'eau à la bouche avec de succulentes préparations culinaires soit typiquement suisses soit suédoises, arrosées de bons crus comme ce prestigieux Chasse-Spleen 2005, en profitant pour évoquer Baudelaire.
Il fait preuve d'un immense talent, d'une imagination débridée et de beaucoup de psychologie pour nous offrir ce superbe thriller, où araignées et pythons ont aussi leur mot à dire, réussissant à se glisser dans l'âme de personnages noirs et torturés, avec un inspecteur fasciné par leur zone d'ombre.
J'attribue également une mention spéciale pour les surnoms donnés à certains personnages comme Mangiafuoco, le marionnettiste de Pinocchio, qualificatif donné à celui qui tire les ficelles dans le roman ou Litso Ice donné au tueur russe, un mélange de russe et d'anglais qui signifie visage de glace.
Qui a tué Heidi ? est un polar froid et glaçant pourtant empreint de beaucoup de tendresse !
La dernière phrase nous laisse espérer une suite, heureuse nous l'espérons pour nos héros !
Encore un grand plaisir de lecture offert par Marc Voltenauer et les éditions Stalkine !

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Un livre tout particulier pour moi puisque Marc m'a fait l'immense honneur de participer aux relectures. J'ai pu, pour la première fois, voir l'évolution d'un livre, le travail acharné des modifications, les changements, les doutes, les interrogations et croyez moi...c'est un travail de très très longue haleine !!!
Mais quel partage et quelle magnifique aventure ! Un véritable bonheur 🙂
Alors ? Vous êtes prêts ?
On pose tout. On s'installe. On s'assure de ne pas être dérangé. On éteint son téléphone. On débranche la sonnette (Couper le fil rouge ou ....était-ce le vert ?😁)
On se plonge dans ce livre qui fera à coup sûr un strike !
A vos marques ! Prêt ! Partez !
La couleur est annoncée. Un prologue qui nous fait clairement comprendre que ce ne sera pas une simple balade de santé ! On croche sa ceinture et on attaque !
On retrouve avec plaisir l'inspecteur Andreas Auer et toute la clique après la folle enquête du "Dragon du Muveran".
Des personnages qui vont, d'ailleurs, prendre de la dimension, de l'ampleur et qui vont surtout se retrouver la tête la première dans une machine qui semble ne plus pouvoir s'arrêter.
Que diable vient faire un tueur à gage à Gryon ? Qui est "L'homme qui s'enivrait du parfum de sa mère" ? Que s'apprête-t-il à faire ? Qui est Heidi et pourquoi donc a-t-elle été tuée ? Qui est Mangiafuoco ? Qui est l'usurpateur et pourquoi ?
Un rythme effréné. Des concordances dans les personnages savamment disposées qui font que tous ou chacun pourraient être le coupable. C'est clairement ce qui est mené avec la plus grande maestria dans cet opus.
Un petit côté Läckberg avec ce style très nordique mais à la sauce demi-suisse. Un joli clin d'oeil à Thomas Harris et au "Silence des agneaux". Les initiés reconnaitront les scènes 😉
Une scène où, par contre, l'on trouve un personnage que seul les amateurs de polar suisse reconnaîtront et c'est même pas sûr, faut être attentif ! Joli clin d'oeil, c'est génial ! Bravo les amis 🙂
L'inspecteur Andreas Auer devient véritablement un personnage étoffé avec cette deuxième histoire. On s'attache à lui pour de bon et pour le coup, on est foutu ! Plus émotionnel, on le découvre avec ses forces mais surtout ses faiblesses. Comme un ami, on vit ses aventures avec empathie et je ne vous dis qu'une chose... Il va clairement être mis à mal dans cet épisode !
Une belle évolution dans le style et dans la plume pour un deuxième livre et ce n'est que le début...La bonne nouvelle ? Les péripéties d'Andreas, c'est certainement pas fini mais chut je ne vous ai rien dit 😇
Encré dans un contexte 100 % suisse avec tous les détails du folklore et c'est jubilatoire !
Un excellent parcours musical.
Des personnages haut en couleur, au destin tragique pour certains mais qui ont finalement tous de bonnes raisons de....
Une homosexualité omniprésente, défendue d'une jolie manière dans cette normalité qui lui est due.
Des descriptifs excellents, comme celui que j'ai choisis en extrait. Un passage qui m'a particulièrement fascinée, criant de vérité. L'odeur de la mort, je la connais. Elle est ancrée en moi à tout jamais et en lisant ces quelques lignes, j'ai retrouvé chaque molécule de cette odeur dont personne ne veut donner de nom, dont personne ne veut même parler...c'est fort !
On nage, on se retrouve la tête sous l'eau, on essaye de regagner la berge, on essaie de trouver...c'est lui ! Mais oui c'est lui ! Mais non ! Et pourtant...je croyais...j'ai pensé...
C'est bon ou j'en rajoute encore pour vous faire saliver ?
Une chose est sûre Gryon n'est définitivement plus un charmant petit village tranquille où il fait bon vivre !
Et encore une chose...Un conseil...Soyez vigilant... Chaque petit détail, chaque petite chose pourrait être un indice ...Bien que je vous défie de dénouer ce sac d'embrouilles et de trouver le coupable.
Allez ! Soyons fou ! Je paye un souper à celui qui trouvera avant la fin qui est "l'homme qui s'enivrait du parfum de sa mère" !!!
(Sangpages@bluewin.ch pour les paris 😁)
Lien : https://sangpages.com/2017/0..
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L'inspecteur Andréas Auer s'éprend d'une nouvelle passion: le monde agricole et plus particulièrement l'élevage de vaches. A Gryon, petit village tranquille des Alpes vaudoises, il accompagne des amis paysans qui espèrent, avec leur vache Yodeleuse, remporter le premier prix. Pendant ce temps, « l'homme qui s'enivrait du parfum de sa mère » préparait une vengeance, alors que Litso Ice, tueur à gages, arrivait tout droit de Russie…

Les premiers chapitres sont déconcertants: plusieurs personnages, plusieurs histoires, dont on ne voit aucun lien apparent. On suit ces personnages et notre imaginaire fait le reste. Puis, au fur et à mesure, on comprend. Les chapitres se resserrent, laissant une sensation incroyable au lecteur d'être lui-même pris au piège de l'histoire. Un roman singulier, où le suspense est à son comble jusqu'à la fin. On croit à plusieurs reprises avoir trouvé la clé de l'énigme, mais touujours un rebondissement vient ébranler notre résolution.
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Un thriller champêtre, dans l'alpage suisse, où se croisent des personnages un peu paumés, marqués par la vie et l'enfance et qui vont devenir, pour certains, les acteurs malgré eux d'une machination qui les dépasse.

C'est ainsi que l'inspecteur Andreas Auer, suspendu de ses fonctions pour des faits relatés dans le précédent tome (que je n'ai pas encore lu, snif), va, malgré son congé forcé, enquêter sur la mort de deux vaches, celle d'un fermier, la disparition de plusieurs femmes et des transactions immobilières douteuses.

On découvre ainsi, dans la petite ville de Gryon, au fil de chapitres assez courts, un tueur à gages russe amateur de luxe à la James Bond (l'auteur aime beaucoup ce personnage), des éleveurs acharnés à gagner le prix de la vache de l'année, un homme hanté par sa mère, des jeunes gens un tantinet désoeuvrés et amateurs d'alcool, dont les destins vont se heurter.

Andreas, aidé de son compagnon le journaliste Mikaël, va essayer de démêler tous les fils, tout en faisant face à ses propres cauchemars récurrents, qui l'amènent à s'interroger sur son passé.

J'ai trouvé la mise en place un peu longue, puisqu'il faut attendre une centaine de pages pour que l'action démarre vraiment. Mais j'ai compris ensuite combien cela sert l'intrigue, puisque le lecteur connaît déjà les façons d'être des protagonistes et leurs objectifs intimes sans pour autant que soit dévoilée la manière dont ils vont se croiser ultérieurement.

Marc Voltenauer explore au sein de plusieurs maisons les relations père-fils, l'absence de la mère - décédée, enfuie, disparue - qui malgré tout impose encore sa présence virtuelle dans le foyer abandonné. C'est ce qui fait tourner en bourrique le lecteur qui se dit tour à tour « c'est lui le jeune homme qui aimait sa mère »! Et se trompe forcément...

J'aime beaucoup l'écriture fluide, les descriptions précises, la narration d'histoires qui se superposent et s'entremêlent, l'humour distillé au moyen notamment du personnage du tueur à gages tellement décalé : Russe aimant le luxe, rêvant d'une retraite dorée mais tellement pointilleux et glaçant lorsqu'il s'agit d'exécuter son travail et qui éprouve des états d'âme au sujet de certaines de ses victimes en particulier.

Il y a de l'action, et l'attachement qui grandit pour le personnage d'Andreas laisse le lecteur en déroute à la fin, dans l'attente de la suite de ses aventures.

Quand on referme le livre, il flotte une étrange odeur de mort mêlée d'un parfum suave. Shalimar.

Merci aux éditions Slatkine et Cie de m’avoir adressé ce livre.

Et un peu plus ici : lirelanuitoupas.wordpress.com
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Gryon, un village loin d'être aussi paisible qu'il en a l'air.
Entre un tueur à gages qui, après avoir fait escale à Berlin pour une mission, débarque dans le bourg et un psychopathe, l'inspecteur Auer, après avoir été suspendu, n'a d'autre choix que reprendre le flambeau.
La voilà la suite tant attendue de "Le dragon de Muveran".
J'ai retrouvé avec grand plaisir les personnages du premier tome qui gagnent en consistance et en profondeur durant la lecture.
On s'attache de plus en plus à Andreas et Mickaël qui nous en font voir des vertes et des pas mûres (sans oublier Minus).
Dès le prologue, Marc Voltenauer nous annonce la couleur.
S'en suit une petite ballade bucolique dans les Alpes vaudoises qui nous laisse un peu de répit avant les rebondissements à venir.
L'auteur nous embobine en semant des détails et indices qui rendent les protagonistes plus coupables les uns que les autres.
Eh oui, je me suis plantée une fois encore sur "L'homme qui s'enivrait du parfum de sa mère".
Vous l'aurez compris, Marc Voltanauer nous prouve de nouveau son talent d'écrivain.
Une nouvelle qui ravira ses fans, la fin laisse présager une suite (mais chut! le message s'autodétruira dans 5 secondes).
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J'avais bien aimé le premier tome malgré un début lent et de nombreux personnages.
Ici, nous sommes rapidement dans l'action et avec beaucoup moins de personnages, j'ai donc adhéré dès les premières pages.
Heidi n'est pas une gentille petite fille des montagnes mais… une vache.
Qui a tué Heidi ? S'agit-il d'une querelle de paysans ? de la jalousie ? Dans ce petit village montagnard de Suisse, tout le monde se connait, les commérages vont bon train, les histoires du passé sont toujours présentes…
Et en même temps des femmes sont kidnapées et retrouvées mortes.
A cela s'ajoute un tueur à gages russe, ex du KGB…
Quel est le lien entre toutes ses affaires ? Gryon n'est pas un village si calme que ça.
Le flic, Andreas Auer, suspendu pendant quelques temps, prend le temps de mener l'enquête, officieusement.
Deux intrigues entremêlées, un flic pugnace, un journaliste curieux, des personnages singuliers, des chapitres courts, une plume addictive, tout ce mélange en fait un excellent polar !
Jusqu'à la fin je ne savais pas qui était le psychopathe (car dans tout ce petit monde il y a en un qui n'est pas tout net il faut le dire).
J'ai adoré ce livre

Lien : https://www.instagram.com/al..
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Très cher Marc,
Pendant ma lecture, tu m'as proposée de visiter Gryon. Il est vrai que ce lieu a vraiment l'air splendide et que les descriptions authentiques que tu en fais, donnent envie de le découvrir.
Et puis, tu nous racontes tes histoires. Parce qu'il n'y en a pas qu'une, mais trois qui n'en font finalement que deux. Même si l'installation dans l'ambiance et le décor fut un peu longue à mon goût, dès que le premier cadavre apparaît et les premières sirènes de la police hurlent, me voilà embrigadée dans le tourbillon de ton écriture. Comme un déclic fort qui soudainement donne pleinement sens aux cents premières pages. Rien n'est laissé au hasard, les moindres détails comptent. Et c'est là que je m'en suis rendue compte.
« Tuer un être humain ne lui avait jamais posé de problèmes de conscience, mais supprimer cette vache, innocente par nature, lui avait donné pour la première fois des remords. Il avait tué Heidi. »

Tout commence par des assassinats de vaches, des meurtres, auxquels se mêlent la vengeance, la cupidité…. Des enlèvements mystérieux, qui mettront les inspecteurs sur des chemins sinueux, de la ville à la montagne.
« S'il n'avait pas préféré se cacher derrière ses complexes et sa sexualité torturée. Comme quoi, on ne savait jamais ce qui se dissimulait derrière la façade. »

Et même si j'ai compris qui était le kidnappeur au milieu du livre, Marc, par le tour de force de ton écriture, tu m'as fait douter, plusieurs fois… Mais ce n'est là qu'une des intrigues de ce roman bluffant….
Cette lecture fut très intense, une fois arrivée à Gryon, j'ai été transie par l'atmosphère qui y régnait. Une ambiance dérangeante que tu as su parfaitement retranscrire, Mr Voltenauer. La fin m'a de sitôt donnée envie de lire la suite… Ton « Aigle de sang » est en bonne place sur ma PAL en équilibre pour être prochainement dévoré.
Découvrez vite ce polar, vous m'en direz des nouvelles !

« Juste à côté se trouvait la librairie le Crime Parfait, un nom de circonstance, songea Karine, même si dans cette affaire le meurtrier était un parfait amateur ayant tué sous le coup d'une impulsion vengeresse. Mais le crime parfait, ça n'existait que dans les livres. »
Lien : https://littelecture.wordpre..
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Un roman que j'ai lu d'une traite. J'ai adoré le cadre dans lequel se déroulent les enquêtes menées par Andreas Auer : meurtre d'un paysan, meurtre de Heidi, enlèvements de jeunes femmes, tout cela dans la charmante commune suisse de Gryon, canton de Vaud. Je vais m'empresser de lire le dragon de Murevan, roman précédent de Marc Voltenauer.
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Quel plaisir de retrouver les personnages du livre précédent! Les personnages des livres de Marc Voltenauer sont toujours recherchés et complexes. Andreas paraît dans cette histoire beaucoup plus torturé, mais toujours obstiné et en quête de vérité. le cadre et les descriptions nous emmènent avec ravissement au coeur des Alpes Vaudoises. L'intrigue met un peu de temps à se mettre en place mais les différentes histoires se rejoignent tout doucement et tout ça avec maîtrise. L'auteur a emmêlé les fils de son intrigue pour peu à peu les défaire et nous faire découvrir la vérité. J'ai aimé le style d'écriture et les références musicales ou littéraires que l'auteur à insérer dans son histoire. (Marilyn Manson, Mylene Farmer, Camilla Lackberg...) Et que dire de la fin qui nous laisse dans l'expectative du livre suivant... Bref, ce livre est encore meilleur que le premier. Comme quoi l'écriture aussi se bonifie avec le temps. J'ai passé un très bon moment de lecture. À bientôt inspecteur Auer!

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