De joie coulent mes larmes

Peut-être que c'est ça le bonheur? Profiter pleinement des gens qu'on aime, parce que ensuite vient le temps des regrets, pace que ensuite vient le jour ou les gens qu'on aime ne sont plus avec nous.

On fait tous des erreurs; l'important n'est pas la somme de ses échecs, l'important, c'est de savoir en tirer les conséquences, de rebondir.

Inutile de vivre dans les regrets du passé ou de s'inquiéter pour l'avenir. Il faut vivre ici et maintenant.

Dans la vie, il faut oser, y aller au culot, se créer des occasions, c'est comme au foot, si tu essaies pas de marquer, tu ne risques pas de gagner un match. La vie, c'est comme un match de foot.

Les jours défilent à une allure que je n’aurais jamais pu soupçonner. Je me retiens souvent pour ne pas aller aux toilettes, à tel point que je risque la cystite, mais tant pis, le travail est mon moteur. J’ai l’impression qu’il donne du sens à mon existence. Il réussit à combler le vide qui règne autour de moi, ce qui est beaucoup.

Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté de le suivre. Je me doutais qu’il n’était pas en état de conduire. J’aurais dû me fier à mon instinct. Quelquefois, notre instinct sème des indices comme pour nous prévenir d’un danger, mais nous sommes trop aveuglés, distraits par nos pensées et nos préoccupations.

Il s’agit d’une téléréalité où les participants, plutôt des belles filles et des beaux gosses, doivent survivre sur une île en Thaïlande tout en trouvant l’amour.

Les gens ne prennent plus le temps pour bien penser. Ils mangent vite et n’importe quoi, pratiquent mal le sport, se couchent tard, n’ont plus aucune hygiène de vie. Le coach personnel, c’est celui qui va te montrer comment aligner corps et esprit, pour t’aider à aller mieux dans ta tête et dans ton corps. Tu vois, les deux sont corrélés. Tu ne peux pas être bien l’un sans l’autre.

Je n’arrive pas à détacher mes yeux de la scène pornographique de série B dont je suis le misérable témoin. Nicolas remontant son pantalon et Élise cherchant son string. Pendant ce temps, mon cœur s’est arrêté de battre et mes poumons sont au bord de l’asphyxie. Je ne peux pas rester plantée là. Respirer le même air qu’eux, sentir l’odeur de leur transpiration.

Dans le tiroir de mon chevet, il y a quelques photos de maman, mais elles datent toutes d’avant ma naissance. Elle est décédée en me donnant la vie, emportant avec elle un lourd secret, celui de l’identité de mon père. Je ne comprends pas pourquoi Mamilou fait tant de mystère autour d’eux. Dès que je la questionne à propos de mes géniteurs, elle fuit mon regard, change de sujet, lorsqu’elle ne s’agace pas. Après tout, c’est peut-être mieux ainsi.