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3,7

sur 604 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout n'est pas perdu est le premier roman de Wendy Walker. Ayant apprécié son tout dernier, je n'ai pas hésité une seule seconde à emprunter celui-ci à la bibliothèque.
Qu'en ai-je pensé ? Je ne sais pas trop car j'ai ressenti un énorme malaise dès le départ. C'est le psychiatre de la ville qui nous explique ce qui c'est passé pour Jenny, son viol, sa vie, les secrets des uns et des autres..
L'écriture est surprenante, le construction du roman aussi. Et cette sensation de malaise ne m'a pas quitté une seule seconde, gênant un peu ma lecture.
C'est un bon thriller psychologique mais il faut parfois avoir le coeur bien accroché.
Je vais mettre trois étoiles et demie. Je ne peux pas mettre plus car je me suis vraiment senti de trop par moment, c'est une sensation étrange qui n'est pas habituelle quand je li et qui ne m'a pas spécialement plu !
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Une jeune fille se fait violer et le psychiatre qui la suit nous raconte son histoire, l'histoire de ses parents, l'enquête. Au milieu du livre il y a un rebondissement et le final est assez inattendu ! livre que je conseille
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Dans une petite ville du Connecticut, lors d'une fête, Jenny qui s'en était un peu éloignée se fait violer.
Des médecins proposent à l'adolescente un traitement chimique censé limiter son traumatisme psychologique, en lui faisant oublier l'événement. Mais ce traitement, outre une efficacité contestable, risque d'empêcher toute identification ultérieure du criminel. C'est d'ailleurs ce que redoute le père de la jeune fille.

Le narrateur nous fait part de son point de vue sur l'affaire, l'illustrant d'extraits de conversations avec divers protagonistes, dont Jenny et ses parents.

Il y a très peu de scènes d'action dans ce thriller psychologique : tout se passe dans la tête du narrateur et des personnes qu'il met en scène.
Sans avoir la certitude que le violeur sera identifié, le lecteur est curieux de savoir comment Jenny et ses proches vont surmonter l'épreuve, s'ils y parviennent un jour.

Un roman original par la manière dont il est raconté et par la construction de l'intrigue - malgré une incohérence qui apparaît à la fin*.
______

*
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Tout n'est pas perdu est une sorte de monologue.
Le monologue d'un psychiatre, Alan Forrester qui nous relate l'histoire de Jenny Kramer, jeune fille violée de 15 ans.
En plus des séances qu'il a avec Jenny, il nous révèle les rendez-vous qu'il a avec les parents de la jeune fille, les entretiens avec l'inspecteur chargé de l'enquête, ses histoires de famille, ses anciens patients, les avancées en psychiatrie...
Un roman dense donc, qu'il m'a été parfois difficile à suivre.
C'est comme si nous étions dans la tête d'Alan et comme tout le monde, les pensées vont et viennent, commencent mais ne se terminent qu'après une autre.
Puis, les éléments se mettent en place et à s'ancrer dans notre esprit, on commence à mieux comprendre la chronologie et le texte coule sans problème.

"d'une puissance rare" comme dit la quatrième de couverture, ce roman vous enveloppe dans son monde oppressant faits de secrets, de manipulation et de tension.
Un roman qui fait mal, lors de la description de l'agression de Jenny par exemple ou qui émeut.
Une histoire qui ne ne m'a pas laissée indifférente en tout cas.
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Pas mal. Visiblement un succès en librairie. Un thérapeute qu'une victime de viol consulte. Et qui va s'impliquer dans l'affaire pour la faire aboutir. L'inspecteur, les familles, tout ceci est bien imbriqué.

Des techniques de thérapie, plus ou moins "neutres"...

Disons qu'il y a tout ce qu'il faut pour en faire un best-seller, des sentiments, des retournements de situation, du suspense, des surprises, voilà voilà.

On peut tout de même dire qu'au final, ô surprise, les gentils gagnent et les vilains perdent. Un bon roman américain !

Donc oui, pas mal. Mais pas génial. le bouquin n'est pas fait pour ça, d'ailleurs. Juste fait pour ce qu'il est censé être.
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J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, environ les 70 premières pages. le temps de mettre en place l'histoire, de bien visualiser l'intrigue. J'étais un peu perdue par les dialogues pas totalement explicites, savoir qui parle, de quel moment et cetera, j'ai relu quelques passages plusieurs fois pour bien arriver à rentrer dans l'univers de l'auteure.

On se trouve vraiment dans un roman psychologique, psychiatrique, avec parfois des termes médicaux très complexes. Il fait parti des thrillers mais ce n'est pas une enquête, c'est vraiment plus sur le côté victimes, médical.

L'auteure aborde un sujet que je n'avais encore jamais rencontré.... la mémoire. Les psychés de la mémoire, quelque chose de complexe encore aujourd'hui dans le milieu médical. Jouer de la mémoire, savoir ce qui est réel ou non réel. Comprendre qu'on peut fabriquer des souvenirs, nous persuader qu'un événement peut être un souvenir sans l'avoir vécu.... La manipulation de la mémoire. Faut il croire ce que l'on voit ou avoir cru voir?!

J'ai été séduite par l'approche de l'auteure. La narration du psychiatre, une impression de conversation avec lui, d'être en tête à tête avec lui.

L'auteure ne fait pas dans la demi mesure quand elle retranscrit les scènes d'agressions, la violence, le malaise, la souffrance, j'ai tout ressenti comme si j'étais Jenny Kramer.

Tout le monde est coupable au fil des pages, mais petit à petit, l'auteure élimine les suspects à travers des explications d'Alan le psychiatre et pour en arriver à un final surprenant.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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J'ai la mémoire qui flanche…

Alan Forrester est psychiatre dans une petite ville où il est seul à exercer cette profession. A ce titre, il soigne aussi bien des patients « civils » que les criminels de la prison du coin. Alan Forrester est un excellent psychiatre d'ailleurs… qui se retrouve à devoir traiter deux patients ayant vécu des traumatismes qui n'ont rien à voir entre eux en dehors du fait d'avoir bénéficier d'un traitement médical dont le but est d'effacer le souvenir de ce traumatisme (la mort de ses compagnons de guerre lors d'une mission en Irak pour Sean et le viol subi au cours d'une soirée étudiante pour Jenny).

Afin d'aider ces deux patients, Alan Forrester va tenter de leur rendre ce souvenir en prenant toutes les précautions d'usage pour faire en sorte que la thérapie en cours ne vienne pas altérer ces souvenirs en reconstruction. Il faut restaurer, il ne faut surtout pas modifier, ces souvenirs !

Jenny va réussir à faire refaire surface à certains pans de son viol pendant que l'enquête de la police, harcelée quotidiennement par le père de Jenny, obnubilé par l'arrestation du violeur et la vengeance alors que la mère de Jenny veut s'ancrer dans l'oubli et le fait de passer à autre chose, avance petitement et révélant des zones d'ombre dans la soirée du propre fils d'Alan Forrester qui devient juge et partie, tiraillé entre son sens du devoir de praticien et celui de père.

Au-delà de l'histoire, parfaitement construite et parfaitement et logiquement menée au terme choisi par l'auteur, on peut tirer un grand coup de chapeau à Wendy Walker pour son travail d'écriture sur les personnages. Chacun est exactement décortiqué, analysé, expliqué, détaillé et trouve sa parfaite place dans l'histoire. Que ce soit la mère, au passé incestueux avec le deuxième mari de sa mère, que ce soit le père, engoncé dans une éducation basée sur la culpabilisation et le rabaissement de soi, Sean dont l'angoisse innée qui est en lui n'a jamais été ni diagnostiquée ni traitée, les différents suspects (du jeune ado perdu dans son monde virtuel et violent à l'entrepreneur local qui vise un mandant électif) en passant par la peur du qu'en-dira-t-on inhérent aux petites villes provinciales américaines où tout le monde se connait et où tous les secrets ne sont que des secrets de polichinelle, le plus important n'étant pas, et de loin, que cela ne se sache pas mais surtout qu'on n'en parle pas, Wendy Walker donne là une leçon de construction d'intrigue et de gestion de la psychologie des personnages qui force le respect.

Rien à redire non plus sur le style : malgré une présentation de l'histoire comme si nous assistions à une conférence portant sur la description par un spécialiste d'un cas clinique particulièrement représentatif, Wendy Walker n'est jamais ennuyante et parviens à y glisser petit à petit les éléments propres à transformer ce descriptif clinique en confession d'Alan Forrester qui a bénéficié, à son corps défendant, d'une position centrale d'où il a pu appréhender toutes les facettes de l'histoire qu'il nous livre.

Wendy Walker joue, dans une balance parfaite, des traumatismes de l'enfance, de la violence, de la solitude, des souvenirs, de la mémoire…

Gros coup de coeur pour ce livre !
Lien : http://wp.me/p2X8E2-Ep
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Jenny Kramer qui a subit une agression sexuelle, a reçu un traitement expérimental, afin d' effacer tout souvenir de cet événement traumatisant. Elle suit une thérapie avec un psychiatre, le docteur Alan Forrester. C'est lui, le narrateur de cette histoire.
Le médecin suit la famille de Jenny, et nous raconte les événements à travers les séances de leur thérapie.
Un roman original dans son évolution, dévoilant peu à peu les failles et les secrets et qui nous tient en haleine jusqu'à un dénouement imprévisible.
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Rendre, prendre, partager, vie, mort, mensonges, trahisons, secrets, fautes, obsession. Vous comprendrez le sens de ces mots et l'ordre dans lequel vous pourrez les ajuster une fois seulement les dernières pages tournées.
Le choix du titre, quant à lui, ne prendra tout son sens que dans la dernière page et un effet de surprise de taille aura pour effet d'en mesurer les conséquences et de vous rendre compte que, vous aussi, vous aurez remarquablement été manipulés…
En conclusion, même si ce roman est un huis clos, il est à classer dans la catégorie des bons thrillers psychologiques où l'auteure sait aussi se livrer à un « jeu » de miroir en parsemant son récit de certaines phrases ayant parfois pour effet d'inciter le lecteur à une réflexion sur lui-même et où chacun sera libre de se retrouver, le cas échéant.


Lien : http://lespolarsdemarine.ove..
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Un thriller totalement accès sur la psychologie et le cerveau humain qui m'a plutôt plu et qui change totalement de ce que je lis habituellement.

Je vous le dis tout de suite, si vous cherchez un livre avec de l'action celui-ci ne fera pas le job !

Tout le long du livre c'est majoritairement un thérapeute qui parle de son travail auprès de ses patients atteints de trouble psychologique souvent suite à un traumatisme. Nous allons suivre une adolescente qui a été violée et qui a reçu un traitement qui permet d'effacer de sa mémoire le souvenir de cette agression.
Malheureusement elle ne va pas pour autant ce sentir mieux et voudra au contraire recouvrer la mémoire pour pouvoir identifier son agresseur et le faire arrêter.

Dans tout ce processus le thérapeute nous parlera également du passé des parents de la jeune fille , d'un autre patient qui a reçu le même traitement et aussi de lui-même. Sa vie de famille, de couple, son passé et ses démons.

Cette jeune fille va t-elle retrouver la mémoire ?
Ce thérapeute est-il lié de près ou de loin à ce viol ?
L'agresseur va t-il être retrouvé ?

J'ai apprécié l'originalité de cette histoire mais je n'ai pas été transporté. J'ai aimé le style de l'écriture, l'histoire qui paraît totalement crédible et la fin qui est vraiment inattendue. Bien qu'il y ai peu d'action il y a malgré tout quelques rebondissements durant l'histoire ce qui permets de ne pas s'ennuyer.
Ce n'est pas le style de livre que je lirais régulièrement, trop accès sur la psychologie pour moi.

Par contre la mise en page est catastrophique, c'est simple il n'y en a pas ! Pas de paragraphes, tout est écrit d'un bloc !

Conclusion : plutôt une lecture agréable malgré quelques points négatifs. Je ne pense pas que ce livre me marquera très longtemps malheureusement.

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