Le Château de verre

Les époux Walls , Rex et Rose Mary ont adopté un mode de vie qui les marginalise: obligés de fuir régulièrement les créanciers et les services sociaux, ils ne peuvent se sédentariser. Avec leur marmaille ils sillonnent les routes, se posant un court moment pour repartir de plus belle. Ce couple d'adolescents attardés, d'incorrigibles rêveurs est en réalité incapable de s'adapter aux règles de la société. Ils sont trop anticonformistes. le père ne sait pas garder un emploi et la mère n'a pas l'idée d'en trouver un préférant lire et peindre Lui espère mettre au point une invention qui le rendra riche et elle devenir une artiste reconnue. Faute de revenus la famille vit dans la misère, les enfants ont froid et faim sans que les parents en soient perturbés. Leur devise est " ce qui ne tue pas rend plus fort" Cependant se sont des parents aimants à leur façon et même s'ils n'assurent pas le bien- être et la sécurité aussi bien physique que morale de leurs enfants, ils veillent quand même à leur ouvrir l'esprit. Rex stimule leur imagination avec ses projets fous, leur apprend la physique, la géologie et surtout comment appréhender la vie sans peur. Rose Mary qui a un diplôme d'enseignante les initie à la lecture , à l'art et leur inculque la tolérance. C'est la petite Jeannette qui nous raconte la vie de cette famille pas ordinaire où les enfants doivent se prendre en charge, ce qui va pas mal leur réussir en fin de compte.
J'ai apprécié ce récit autobiographique car Jeannette Walls ne se lamente pas sur son enfance de cas social et nous parle avec lucidité et tendresse de ses parents indignes.

Une histoire terrible. un voyage au coeur des États Unis. Et l'amour extraordinaire d'une fille pour son père à qui elle pardonne presque tout.
On y retrouve également le mythe des années 60. le rejet de la société... Jusqu'à l'absurde.

J'ai vraiment été trouchée par ce livre. le courage et la dignité de ces enfants face à l'irresponsabilité de leurs parents.

Des sentiments de révolte et de dégoût m'ont traversé tout au long de cette lecture. Plusieurs fois, j'ai été tenté de jeter ce livre au loin. Comment peut-on être aussi irresponsable ?

C'est un récit cruel et dur que la vie de ces enfants que nous relate le château de verre. Surtout lorsque l'on garde à l'esprit que ce récit est autobiographique et donc véridique. Des moments de grâce touchants (la scène où les parents « offrent » des étoiles à leurs enfants) côtoient des passages sordides qui se révèlent souvent insoutenables et révoltants.

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Passionnant. Un magnifique Road Movie. pour moi un des meilleurs du genre.

C'est l'histoire d'une vie et surtout d'une jeunesse incroyable. Ce livre se lit comme un roman et de temps en temps j'avais tendance à oublier que tout était vrai car c'est une biographie, c'est bien écrit et très prenant.
Mais alors si je me place du côté des parents je ne comprends pas leur façon de voir les choses, de pouvoir laisser leurs enfants presque morts de faim, dépenaillés, sales alors qu'ils auraient pu faire autrement, le côté matériel n'était pas leur priorité c'est clair, mais quand même ils étaient vraiment inconscients.
Si je me place du côté des enfants je suis drôlement admirative de leur volonté, leur débrouillardise, leur force de caractère, et dire que l'auteur n'a que 3 ou 4 ans d'écart avec moi.
C'est une histoire contemporaine et pas du tout d'un autre siècle (enfin si le 20ème !), mais quelle misère matérielle quand même pour ces enfants.
J'ai bien aimé cette lecture même si cela laisse quand même une certaine impression de malaise.
Et l'auteur qui est journaliste a eu du courage de dévoiler ainsi la part de sa vie qu'elle avait cachée jusqu'à l'écriture de ce livre.
Une histoire qui ne laisse vraiment pas indifférent.

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Poignant récit d'une enfance empreinte de privations, c'est aussi un déchirant chant d'amour d'une petite fille pour son père. A lire absolument

Je viens de passer quelques jours dans la famille Walls et je dois dire que je suis bien contente de ne pas en faire partie. Jeannette Walls, aujourd'hui chroniqueuse mondaine, nous raconte son enfance misérable passée au sein d'une famille de quatre enfants aux parents aussi fantasques qu'irresponsables.

Je ne dresserai pas un énième portraits de ses parents. Mais, je suis étonnée que le qualificatif "aimants" revienne souvent pour les décrire. J'ai l'impression de ne pas avoir lu le même livre que les autres lecteurs. En quoi est-ce de l'amour que de donner une éducation à ses enfants qui les conduise à se retrouver dans des situations telles que celles-ci : l'un d'eux a utilisé une arme contre un enfant et a donc failli devenir un criminel, Jeannette a failli être violée trois fois, Brian a subi les attouchements de sa grand-mère et est considéré comme en étant le responsable, Rex vole l'argent que ses enfants ont durement gagné pour se nourrir afin de s'acheter de l'alcool, et j'en passe et des meilleurs ?

Malgré les faits sordides rapportés, j'ai lu ce roman avec une certaine fascination, me demandant à chaque chapitre jusqu'où les parents de Jeannette iraient dans leur égocentrisme exacerbé. À chaque fois, je me disais "ça ne peut pas être pire". Mais si, ça pouvait.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n'y a ni tristesse ni jugement de la part des enfants, ce qui permet de ressortir de ce livre sans être totalement anéanti. Ils font preuve d'une résilience, d'un courage et d'une solidarité hors du commun.

Un récit révoltant et bouleversant qui amène à s'interroger sur l'éducation que nous avons reçue et celle que nous souhaitons donner.

Jeannette nous décrive son enfance au sein d'une famille de marginaux où l'égoïsme n'a pas de limite. On se pince pour y croire à son histoire. le trop de marginalité arrive même à me gonfler. Si vous arrivez à aller jusqu'au bout sans vomir car l'atmosphère y est propice alors vous verrez toutes les facettes de cette bonne USA...grrrr !

Jeannette Walls nous offre une plongée en apnée dans ce témoignage hallucinant, on respire un grand coup à la fin ! Parents émotifs, s'abstenir...