Le Château de verre

Un immense coup de coeur pour cette autobiographie stupéfiante.
L'enfance mouvementée de Jeannette Walls se rapproche de la survie, et sa survie d'un miracle. Malgré cela, elle a réussi, en digne petite-fille de Lily Casey (cf : Des chevaux sauvages ou presque) à se hisser aux sommets grâce à son talent littéraire, son courage et sa détermination.
Le plus étonnant : son amour profond et évident pour sa famille après tant d'épreuves.
Maillons marginaux de la société américaine, les parents de Jeannette Walls s'échappent de tous les cadres pour mener une vie libre. Ils font progressivement sombrer leur famille de quatre enfants dans une pauvreté affligeante. Tandis que leur père rêve à la construction de son château de verre, la fratrie se serre les coudes et investit dans l'avenir.
Un livre qui rejoint ma bibliothèque des Best-sellers.

À travers cet inoubliable portrait d'une famille d'originaux, Jeannette Walls nous offre le récit d'une enfance hors norme et nous raconte son enfance et son adolescence dans la misère la plus totale, confrontée à la faim, au froid, à l'itinérance, et vivant dans des abris de fortune. Amoureux des arts et des lettres, les parents Walls sont aussi des marginaux qui refusent toute aide sociale et, avec leurs enfants, ils sillonnent l'Amérique et vivent au jour le jour. Ancien pilote de l'armée, scientifique et bricoleur inspiré, inventeur loufoque, le père caresse un rêve fou : bâtir une maison de verre dans le désert. Mais il noie ses projets dans l'alcool. La mère, artiste déjantée, écrit, peint, refuse de travailler (alors qu'elle a un diplôme d'enseignante) et d'assumer les basses besognes du quotidien. Mais l'existence des enfants Walls (3 filles et un garçon) est pourtant empreinte de poésie, de rêve et d'innombrables lectures, et ils parviennent à trouver un compromis entre les valeurs de leurs parents – accomplissement personnel, refus du consumérisme et recherche de la beauté – et celles de la société contemporaine. Mais au-delà de ce témoignage poignant, ce récit est surtout le chant d'amour déchirant d'une fille pour son père, et un bel hommage à ses parents.

Souvenir de mon séjour à Paris, pour le salon du livre, j'avais déniché cette autobiographie célèbre de Jeannette Walls dans une boutique Oxfam. le livre a été publié en français en 2009, et il est disponible en format poche (Pocket) pour une modique somme.

De son enfance, Jeannette Walls a très peu communiqué, même à son entourage personnel ou professionnel. Mais un soir, alors qu'elle se rend à une soirée, habillée chic et vêtue de perles, elle aperçoit, du taxi où elle se trouve, sa propre mère fouiller dans une poubelle. C'est à cet instant que la journaliste commence à raconter son histoire.
Un roman qui m'a totalement happé et raconte les mémoires de Jeannette, une histoire où la résilience et la rédemption prédominent. Car il aura fallu du courage à cet enfant pour surmonter cette enfance très particulière. Une enfance avec des instants de bonheur exceptionnels mais aussi des mois, voire des années de souffrance et d'inquiétude. Une famille unique mais dysfonctionnelle.


Car la particularité de cette famille repose sur les deux parents, leur folie douce.

Dotée d'un incroyable appétit de vivre, Jeannette saura s'ouvrir au monde et retrouver sa famille.

Un récit passionnant, parfois éprouvant (lorsque les enfants n'ont plus rien à manger) mais aussi désarçonnant, car il s'agit d'une histoire vraie. Et je n'ai pas pu m'empêcher de penser au roman "En attendant Bojangles" car ici aussi il s'agit de l'histoire d'amour fusionnelle d'un couple.

Les tribulations folles d'une famille aussi fantaisiste que décalée, en soif d'aventures, de grand air et de liberté. L'histoire nous ferait presque mourir de rire si l'aventure ne se transformait pas en cauchemar sauvage pour chacun des êtres de cette tribu, qui en deviennent victimes d'un mode de vie louable, peut-être, mais terriblement dangereux, négligent et, au final, déchirant.
Pas de grande littérature, un témoignage sauvage, simple et parfois édifiant !

Les souvenirs d'enfance de la journaliste Jeannette Walls font penser à du Dickens.
Dans les années soixante les parents marginaux et irresponsables vont balader la fratrie.
Domiciles précaires,sous alimentés,à peine vêtus ,avec pour seule richesse des livres lus souvent à la lueur des bougies,mais riches d'amour des parents comme de ses soeurs et de son frère.
Récit émouvant où l'on passe des rires aux larmes.
Livre autobiographique qui posent des questions essentielles:guérit-on de son enfance?

Attention, séquence émotion pour cette sixième escale des vacances aux Etats-Unis.
Jeannette Walls narre son enfance, incroyable, entre des parents aussi cultivés que paumés, totalement en marge de la société.
Dans un récit palpitant, Jeannette évoque ses souvenirs depuis ses 3 ans où elle répand de l'eau bouillante sur elle en cuisinant seule, à l'âge adulte, où, désarmée, elle ne peut résoudre sa mère à une vie conventionnelle. Deuxième fille d'une fratrie de 4 enfants, dont un garçon, son père rêve de trouver de l'or dans le désert et de construire un château de verre à sa famille. En attendant, il boit le maigre argent que le foyer peut se procurer. La mère rêve d'être artiste peintre, ou écrivain. En attendant, elle mange en cachette le peu de chocolat que la famille peut acheter. Sans ressources, les parents refusent l'aide sociale, mais d'une culture immense, les enfants de cette famille atypique doivent survivre. Et développent ce qu'il faut pour.
C'est touchant, révoltant parfois. On se demande comment 3 des enfants ont pu s'en sortir relativement bien à l'âge adulte. Grâce à la solidarité qu'ils ont développée entre eux sans doute. Grâce à l'affection qu'ils portent à leurs parents, malgré tout.
C'est une leçon de vie qu'on ne souhaite à aucun enfant, une marginalité impressionnante.
Un livre qui retourne, bien écrit, à découvrir.

Ce livre, je restais sceptique car il n'était pas du tout prévu dans ma PAL
Premièrement parce que les biographies/histoires vraies , ce n'est pas ma tasse de thé et deuxièmment je ne connaissais absolument pas cet auteur!
J'ai reçu ce livre dans le cadre de "masse critique"
Je ne suis pas un grand écrivain et ne sais donc pas trop "critiquer" un livre cependant je sais laisser parler mon coeur!
la lecture reste ma passion première ...
Donc, une parole est une parole et je me suis lancée dans la lecture du château de verre...agréable surprise pour moi!
Une lecture toute simple, très romancée ( j'ai même du mal quelques fois à me dire que c'est une histoire autobiographique)
J'aime sa façon de nous faire partager son enfance, son amour pour ses parents malgré leur insouciance!
On ne peut pas ne pas réagir en tant que maman ...ces parents m'ont énervés souvent et ces enfants m'ont attendris encore plus souvent!
Une belle histoire d'amour filial
J'ai dévoré en deux jours l'histoire de Jeannette, Lori , Brian et Maureen!!!!
Grand courage que cette femme a eu de faire connaître son enfance!
Bravo
Très bon livre
Bonne lecture

Chroniqueuse mondaine à New York, Jeannette Walls a toujours caché son enfance.
Et pour cause : entre une mère, Rose Mary, artiste ratée touche-à-tout en mal d'inspiration et un père, Rex, inventeur de génie alcoolique, l'enfance de la fratrie Walls n'a pas été de tout repos.
La famille a sillonné l'Amérique au rythme des dérobades parentales, ces marginaux égoïstes et excentriques satisfaisant leurs propres besoins au détriment du bien-être et du confort les plus rudimentaires de leurs quatre enfants. Faim, froid, insalubrité, précarité, alcool, colères mais aussi poésie, peinture, rêves, nature… jalonnèrent l'enfance de Jeannette, de ses deux soeurs et de son frère.
Dans cette autobiographie, Jeannette se livre à coeur ouvert sur ce que fut son invraisemblable enfance.
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Avis :
Atterrés par l'attitude irresponsable des parents, nous n'en sommes que plus attachés à Jeannette, Lori, Brian et Maureen, les enfants Walls. Mais malgré une telle enfance, Jeannette Walls ne laisse aucune place à la colère. On y sent même de l'amour pour ses parents, surtout pour son père qui voulait leur construire un château de verre dans le désert…
Une oeuvre authentique et sincère à découvrir !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..

Nous avons là les tribulations d'une fratrie de quatre enfants élevés dans la pauvreté la plus extrême par des parents immatures, inconscients, inconséquents, paresseux (au moins pour la mère) et égoïstes, experts dans l'art d'échapper aux services sociaux (ainsi qu'à la police et aux huissiers) car parfaitement conscients des conditions indignes dans lesquelles ils élevaient leurs enfants. Mentionnons toutefois en leur faveur qu'ils aimaient les arts et lettres (la mère) et les sciences (le père) et ont su le faire partager à leurs enfants.
C'est raconté avec beaucoup de naturel par Jeannette Walls, l'un des enfants (car c'est autobiographique), qui dit les choses mais s'exprime sans trop de rancune à l'encontre de ses parents. Est-ce parce que des circonstances difficiles peuvent faire (pas toujours) les meilleurs souvenirs ensuite, ou est-ce parce que malgré tout ce sont ses parents ? Ou est-ce parce qu'à certains moments ces parents on su prodiguer des paroles affectueuses à leurs enfants : cela suffit peut-être, même si les actes, ou les absences d'actes, démentent constamment ces paroles.
Toujours est-il que l'on ne peut qu'admirer la résilience (pour utiliser un terme à la mode) de ces enfants, et notamment à l'autrice à laquelle on s'attache, à l'inverse des parents que je trouve constamment antipathiques.
Un beau témoignage, paru en 2005, de Jeannette Walls , qui a réussi de nos jours, mais a sans doute voulu exorciser certains maux de son enfance, servi par la traduction agréable de Bella Arman.

J'ai découvert l'enfance de l'auteure dans des montagnes russes émotionnelles : tour à tour ahurie, indignée et révoltée, mais aussi attendrie et émue.
Je reste finalement perplexe : voici des parents intelligents, solides dans leur philosophie de la vie et de l'éducation, assurément aimants, qui ont pourtant continuellement mal traités (et parfois maltraités) leurs enfants... : la frontière est fine !
Un récit au style simple, fluide et sans aucune dramatisation, mais on ferme ce livre le coeur serré.