L'Amour de ma vie

Emma est une biologiste marine spécialiste d'un type rare de crabe des côtes du Northumberland et autrice d'une série de documentaires sur la BBC. Elle est mariée à Léo, journaliste spécialisé, lui, dans les nécrologies. Ils forment un couple harmonieux et ont une petite fille Ruby, et un chien, John Keats. Emma sort d'une chimiothérapie très éprouvante et semble hors de danger après un grave cancer qui a amené son mari à rédiger sa nécrologie de façon anticipée comme c'est l'habitude des journalistes. Ce faisant, il a débusqué des incohérences entre ce qui lui révèle son enquête de routine et ce que lui a toujours dit sa femme. Il va donc pousser plus loin ses investigations et aller de surprise en surprise. ● Il s'agit là d'un thriller psychologique de facture très classique. Il fonctionne bien, avec de nombreux rebondissements jusqu'à la fin, des invraisemblances maîtrisées, mais il y a des longueurs. ● L'autrice donne de multiples détails dont le lecteur se serait bien passé. Elle ne sait pas aller à l'essentiel et le roman aurait pu compter avec profit cent ou cent cinquante pages en moins. ● Comme la plupart du temps maintenant, l'autrice alterne la charge de la narration entre les deux protagonistes, Emma et Léo, et on a aussi droit à un gros flash back en plein milieu du livre qui nous laisse en suspens après le principal cliffhanger. ● L'ensemble manque d'originalité, l'auteur aussi bien que le lecteur restent dans leur zone de confort. C'est agréable à lire mais à la fin on a un peu l'impression d'avoir perdu son temps. ● Il est piquant de constater que pour l'autrice le summum de l'harmonie du couple et la preuve irréfutable qu'on se porte l'un à l'autre un amour inébranlable, c'est de péter au lit… L'élégance repassera. ● L'interminable liste des remerciements en fin d'ouvrage est devenue une habitude anglo-américaine exaspérante, surtout les remerciements démagogiques aux lecteurs. ● Les fautes de traduction sont nombreuses, j'en cite quelques-unes : anglicismes : « Je suis incapable d'élaborer davantage » au lieu de « développer » ; « Je peux te montrer sa lettre de résiliation » au lieu de « démission » ; faute de syntaxe et anglicisme : « Tout en réfléchissant à comment corriger au mieux le tir » au lieu de « à la façon de corriger » ; problème lexical : « c'est le souci avec la mémoire » au lieu de « problème » ; lourdeur : « Ou voudrait-elle discuter de choses que je ne pouvais pas encore comprendre, comme comment et quand donner le bébé ? ». le clou n'est peut-être pas une erreur de traduction mais une stupidité de l'autrice : « je me suis rendu compte que pour survivre une minute de plus il faudrait que je sois morte »… Comme souvent, on se demande où sont passés les correcteurs…

Leo et sa femme Emma vivent depuis dix ans un amour intense l'un pour l'autre. C'est simple, ils représentent le couple qui fait rêver par leur complicité, leur relation tout en harmonie et sans secret. Ils savent tout l'un de l'autre, bien évidemment. Enfin… Vraiment ?

Leo, qui en était persuadé, tombera de son petit nuage le jour où il enquêtera sur la vie d'Emma, alors qu'il rédige en secret sa biographie pour une « viande froide », surnom charmant de la biographie rédigée en prévision du jour du décès d'une célébrité. Rien de morbide ni de trop incongru à cela, Léo est journaliste nécrologique, et Emma l'ancienne présentatrice d'une émission de biologie qui a connu son petit succès sur la BBC avant d'être brusquement interrompue. Bref, beaucoup de détails sur l'histoire d'Emma diffèrent de ce que celle-ci avait pu lui raconter, et plus Leo approfondit son enquête, plus le doute s'installe. Qui est Emma en réalité ? Est-elle réellement la femme que Leo pensait avoir épousée ?
Que penser de ce roman à la trame très classique quand on est un familier des romans à suspense/polars/thrillers ? Tout dépendra de son degré de patience, surtout si, comme dans mon cas, on a déjà lu un roman de Rosie Walsh qui reprend une construction qu'elle a déjà largement exploitée dans son premier roman « Les jours de ton absence ».

Le mot « patience » m'est venu en premier car ce roman choral nous répète, de manière assez lancinante dans les premiers chapitres qu'Emma est une menteuse, tout en faisant traîner un chouïa en longueur le début de l'intrigue ; même un lecteur un peu lent aura donc compris qu'Emma a bâti sa vie avec Leo sur un mensonge, même si elle l'aime de tout son coeur, pas besoin de le répéter autant de fois. Mais Rosie Walsh doit sûrement prendre ses précautions parce que bon, si elle a imaginé un héros un peu lent à la comprenette – il lui faut enquêter pour comprendre qu'il ne connaît pas sa femme, alors que son incapacité à rédiger sa nécrologie en y mettant des détails personnels sur son parcours aurait dû/pu le mettre sur la voie (et à plusieurs reprises dans le roman je me suis demandé pourquoi il ne posait pas de questions à des personnes clés) –, ça pourrait être la même chose avec ses lecteurs... On va mettre cela sur le compte du choc de la découverte et du fait que les mensonges d'Emma appuient pile sur ses propres traumatismes, et qu'il apprend la vérité de la pire des façons, c'est-à-dire en mentant lui-même à sa femme.

Cependant, « L'amour de ma vie » présente des points positifs qui ont rendu ma lecture agréable : c'est tout de même un page-turner efficace pour qui aime les retournements de situation, se faire balader de révélation en révélation (même si les ficelles sont grosses). Et il vaut pour Emma, son personnage féminin principal qui, comme la Sarah des « Jours de ton absence », est une femme drôle, intéressante, chaleureuse et terriblement humaine.
Le roman délivre un message intéressant : peut-on juger quelqu'un sur ce qu'il a à cacher, à partir du moment où tout le monde a des secrets plus ou moins avouables ? Est-on toujours transparent avec son partenaire ? Doit-on l'être ? Est-on aimé uniquement sur ce que l'on montre de soi ? (vous avez quatre heures… 😉).

Je laisse les derniers mots à Cerise, des « Carnets de Cerise », qui résume très bien les choses dans le tome 1 : « On a tous un secret enfoui au fond de nous, que l'on ne dit pas, mais qui fait ce que nous sommes ».

Emma et Léo forment un couple uni, ont une petite fille adorable (à leurs yeux...). Tout va presque bien. Presque car Emma est atteinte de cancer. Elle est en phase de rémission mais attend de nouveaux résultats. Sauvée ou rebond ? Léo est journaliste spécialisé dans les nécrologies. Emma étant connue comme océanographe, on demande à Léo d'écrire sa nécrologie à l'avance, comme on le fait toujours pour les personnages célèbres. Léo se met à la tâche et fouille mais tombe sur ce qu'i n'aurait jamais dû découvrir. Il enquêt à l'insu de sa femme qui se révèle être une personne qu'il ne connaît pas. Elle lui a caché tant de secrets. Il est déçu et plutôt que d'entamer une conversation sérieuse, il se fait des films. Nous aussi... Il pense même que sa fille n'est pas la sienne. L'auteur ne dévoile rien avant longtemps, nous laissant sur de fausses pistes.
J'ai attendu au moins 180 pages avant de trouver un intérêt à ce roman. J'ai failli abandonner mais comme je l'ai gagné, j'ai voulu aller jusqu'au bout pour un résumé réaliste. Je l'ai trouvé long, rébarbatif, le vocabulaire biologiste est imbuvable pour le mari comme pour nous. Ca n'a rien de littéraire mais ça devient passionnant à au milieu du roman.

Que cette première partie était longue !
Que le procédé m'a agacée : de lire à chaque chapitre des allusions à ce gros secret, sans rien révéler.

Comme ce livre était sélectionné pour le grand prix des lecteurs de cette année, je n'ai pas abandonné la lecture.
Je voulais comprendre pourquoi.

Et c'est vrai qu'une fois la première partie passée (200 pages quand même), ça s'accélère. On comprend mieux. L'intrigue est originale.
Mais j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'incohérences ou de comportements peu crédibles.

Bref, je crois que je suis encore agacée d'avoir perdu mon temps à lire ce livre.

Léo est journaliste nécrologique : il rédige les notices qui seront publiées au décès dune personnalité. Il est la mari de Emma, biologiste reconnue dans son domaine, un type rare de crabe. Elle a présenté il y a quelques temps une émission sur la biologie qui a eu un certain succès. Puis malade, elle a dû subir une chimiothérapie dont elle se remet. En apparence, le couple paraît inébranlable.
Rédigeant la notice nécrologique par avance de sa femme, Léo fait des recherches et tombent sur des documents qui mettent à mal ce qu'il croyait connaître d'elle.

Help.
Si ce n'était pour le prix, j'aurais abandonné.

Rien ne m'a accroché dans ce roman.

L'intrigue ? Convenue, classique, manquant d'originalité. le récit fonctionne bien, certes, avec ses rebondissements plus ou moins attendus, mais il n'apporte rien au genre.
J'avoue que je m'interroge sur le fait que le mari accepte de rédiger la notice nécrologique de sa femme. le prétexte de ses recherches me semble bancal et peu crédible.

Les personnages ? Creux, pas très attachants au demeurant, un peu lent à comprendre.

Le style ? La langue de l'autrice ne m'a pas paru très élégante, les ficelles sont grosses, le style empesé et superficiel. Pas de jolie image ou trouvaille langagière. Un peu l'impression de lire le scénario d'une série Netflix. le rythme est lent, le récit tarde à réellement démarrer, après de multiples répétitions afin de faire comprendre au lecteur que oui, Emma est une menteuse. J'ai ressenti un ennui profond.

L'analogie étude d'un crabe rare/ cancer de Emma, par exemple, manque de finesse. Il eut été intéressant de creuser cet aspect-là.

Bilan :
Un roman pour parler de la continuité de l'amour, de la confiance malgré les secrets. Un roman que je vais sûrement oublier bien vite. Je m'interroge sur sa présence dans une sélection pour un prix littéraire !

Que peut bien renfermer ce roman au titre qui sent la romance et qui, pourtant, promet de nous plonger dans un “thriller” domestique parsemé de mensonges sur fond de vie marine
?
Eh bien, “L'Amour de ma vie” distille tout cela : un couple heureux se retrouve rongé par les secrets. Ceux d'Emma, joviale mère de famille, qui n'est pas celle qu'elle semble être, qui se retranche derrière le silence plutôt que de passer aux aveux, poussant ainsi Leo, son mari, à mener sa propre enquête. Les flash-backs et la double narration rythment le récit, qui monte en puissance au fil des chapitres, courts et percutants, dévoilant petit à petit au lecteur avide les secrets profondément enfouis d'Emma. Avec cette question lancinante, tout au long du roman : connaît-on réellement la personne avec laquelle on partage sa vie ? tout en allant plus loin en proposant une véritable réflexion sur le droit, voire la nécessité, d'avoir son jardin secret, même au sein de son couple.

Divisé en trois, l'ultime partie du roman combine tous les éléments pour converger vers un dénouement “feu d'artifice” : suspens, rebondissements, révélations, émotions. C'est sans conteste la meilleure partie du livre.

Néanmoins, en refermant ce livre et pendant les jours qui ont suivi, je me suis interrogée : bien ? moyen ? 3 ou 4 étoiles ? Impossible de décider… Un peu des deux, certainement. Car finalement, avec le recul, je me dis que toute cette histoire, c'est quand même beaucoup de bruit pour pas grand chose. C'est agréable, ça se lit vite, les pages sont parsemées de jolies citations et passages, on apprécie voir Leo et Emma tomber amoureux, on se prend au jeu de l'enquête, la manière dont sont abordés la maternité et le post-partum est intéressante. Mais les personnages sont parfois un peu caricaturaux et surtout, je regrette ce matraquage au sujet d'un énorme secret, immensément grave, dont on ne peut absolument rien dire au risque de tout perdre, alors qu'avec un peu de recul, en relativisant un peu, beaucoup des problèmes créés par l'enquête de Leo sur sa femme auraient pu être épargnés si le dialogue avait pu s'instaurer plus tôt. Car d'ailleurs, la communication et la confiance ne sont-ils pas un terreau parfait pour échanger sans trop de jugement entre “amours de notre vie” ?

En somme, une lecture sympa, mais qui ne me marque pas en termes d'écriture et qui n'est pas si originale que ce que j'avais imaginé.

Emma, biologiste marine et Léo, journaliste nécrologue, filent le parfait amour.
Jusqu'au jour où Léo met le doigt sur des incohérences dans la vie d'Emma …..
J'ai d'abord craint de lire un énième récit sur le couple idéal, l'amour sans réserve, et la survenue du secret qui va faire voler en éclat la romance.
Et là, bonne surprise!
Car oui couple idéal. Oui secret latent. Oui vacillement de la vie parfaite. Mais l'intrigue est bien menée.
J'ai cru deviner à un moment ce secret que détient Emma et que Léo cherche à percer. Je me fourvoyais….! En très bon pageturner, le livre ne dévoile ses mystères qu'après l'avoir avalé d'une traite.

Petit bémol pour la fin qui est un peu trop délayée à mon goût.
Le reste est très agréable à lire.

Je remercie NetGalley France et Editions Les Escales grâce à qui j'ai pu découvrir ce roman !

J'ai été attirée par le résumé du livre, mais ma lecture me laisse un avis très mitigé !
J'ai été très destabilisée par l'écriture de l'auteure et je me suis perdue dans les rebondissements et multiples détails qu'elle nous livre. Moi qui m'attendait à une romance pleine de secrets, je me suis retrouvée avec un roman que je classerai plutôt de 'thriller psychologique'... J'ai été au bout de ma lecture car je voulais connaître le dénouement, mais il a fallu que je m'accroche pour cela...

Ce n'est que mon avis et je n'ai pas accroché, il plaira fortement à d'autres personnes!

Quand Emma tombe malade, sa vie et celle de Léo, son mari, sont chamboulées. Après une grossesse et de lourds traitements, le destin semble les avoir épargnés et quelque peu oublié.
Mais après une telle épreuve, Léo, dont le métier est d'écrire des nécrologies, se penche sur celle « anticipée » de sa femme. Au détour de ses recherches, il va découvrir de nombreuses facettes de sa femme qui pensait pourtant connaître sur le bout de doigts.


Entre roman et thriller psychologique, Rosie Walsh nous offre ici un Ouah rage très facile et agréable à lire. On y suit volontiers nos deux protagonistes principaux en espérant bien évidemment, que tout se finisse bien pour eux. Si j'ai accroché au pitch de départ sur la nécrologie anticipée, j'ai eu plus de mal à apprécier les différents et nombreux rebondissements qui se passent au fil de pages. Certes cela tient en haleine, on veut connaître le dénouement, mais c'est un peu trop pour moi.