Koma, tome 1 : La voix des cheminées

Dans ce premier tome de la série « Koma », on découvre une petite fille, tout mignonne, qui se prénomme Addidas, et qui parfois tombe, inanimée ; elle vit en ville et ramone des cheminées avec son papa, et rêve de campagne. On découvre aussi des espèces d'humanoïdes au milieu de drôles de machines.
Plongée dans un univers dystopique, très industriel et très enfumé, un dessin très expressif, aux couleurs sombres de la ville polluée, une histoire qui nous entraîne.
De plus, cette petite héroïne est très attachante, alors vite ! la suite de ses aventures !

Une BD façon manga pour le style des dessins et la physionomie des personnages et des couleurs sombres comme la suie qui recouvre leur visage.
Un veuf et sa fille doivent descendre dans des cheminées afin de les ramoner et gagner de quoi vivre.
Addidas, oui c'est le prénom de la petite fille, a des absences inexpliquées et rêve de découvrir la campagne pour changer de vie.
Son père perd pied et Addidas redescend seule dans une cheminée où elle va faire une découverte qui pourrait changer le cours des choses.

Un premier tome sympathique tant dans l'ambiance/atmosphère du titre et des personnages. Mais j'ai le sentiment qu'il ne s'est rien passé. On découvre Addidas, une petite fille ramoneuse qui aide son papa et qui a régulièrement des moments d'absence sous forme de malaise et aucun spécialiste n'est capable de déterminer la nature de ces derniers.
Pour autant, il me tarde de lire la suite tant il s'en dégage un côté onirique.

Malgré une couverture assez peu séduisante, l'histoire se montre très touchante et originale. Une petite fille, qui possède un prénom qui ressemble à une marque fait des malaises. Addidas possède peut-être un pouvoir car avant d'avoir une absence, elle entend des voix. Est-ce en rapport avec sa rencontre improbable dans les méandres des cheminées? Aucun doute que se soit le début d'une adorable aventure. Sa maladie est-elle en lien avec la pollution due aux cheminées? Comme cette créature cachée avec ces semblables dans la noirceur des usines. Elle a été rejetée, pourquoi? D'ailleurs, pour l'instant nous ne savons pas encore ce qui se cache derrière le titre énigmatique "Koma". Nous en saurons plus dans la suite de la série. Et j'ai hâte de me plonger dedans.
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Voilà ce que j'appelle une véritable réussite graphique et narrative. On entre tout de suite dans un univers décalé avec ses règles particulières qui confère sa singularité. On s'attache très vite à la petite fille même si elle porte le nom d'une célèbre marque de chaussure de sport. On devine assez rapidement le lien qui existe entre cette héroïne, sa maladie et l'espèce d'être étrange qui est censé faire fonctionner une machine dans les profondeurs.

Cette société très industrialisée rappelle la fin du XIXème siècle avec le travail des enfants pour pouvoir survivre. C'est dur et âpre à la fois.

L'avancée de l'histoire n'est pas rapide car il y a beaucoup de moments silencieux. Ceci n'est pas un reproche car j'aime quelquefois lire des bd calmes et reposantes. Il y a dans la relation père-fille quelque chose d'indéfinissable qui laisse transparaître une véritable émotion que peu de bd parvienne à atteindre. le charme de cette bd agit incontestablement sur le lecteur que je suis. Alors, pourquoi pas vous ?

Quelle bonne idée de la part des Humanoïdes Associés de proposer une partie de leur catalogue gratuitement en ligne le jour de Noël. Je ne suis pas trop fan de lectures en ligne, mais j'ai finalement succombé à la tentation de lire gratuitement le premier tome de cette saga qui me faisait de l'oeil depuis tellement longtemps.

Avec Koma, Pierre Wazem et Frederik Peeters invitent à suivre le récit d'une petite fille particulièrement attachante. Si cette héroïne aux grands yeux ronds est craquante au possible, l'univers dans lequel elle évolue est particulièrement sombre et le contraste entre les deux fonctionne à merveille.

L'histoire se déroule en effet au sein d'une ville fortement industrialisée, dont les sous-sols sont parsemés d'étranges créatures. Si cet univers n'a rien de réjouissant, le métier de la petite et sa maladie complètent l'atmosphère triste, mais néanmoins poétique. Passant ses journées à ramoner les conduits les plus étroits des nombreuses cheminées de sa ville, Addidas (tel est son nom) est également la proie de crises inexplicables de plus en plus fréquentes, qui la plongent à chaque fois dans un bref coma. La situation préoccupante de cette petite et la relation très mature qu'elle entretient avec son père contribuent à la rendre encore plus attachante.

Cette bande dessinée en grande partie muette se lit certes assez vite, mais chaque silence et chaque non-dit s'avère riche en sentiments et les quelques dialogues sont d'une grande justesse et viennent merveilleusement peaufiner la psychologie des différents protagonistes. Visuellement, les cadrages, les dessins et les couleurs se placent au diapason de cette histoire simple, poétique, sombre et efficace, dont on veut directement connaître le fin mot.

Il ne me reste donc plus qu'à me procurer l'intégrale reprenant les six tomes de cette saga !

Tome 1 de cette BD lue en ligne grâce aux éditions Les humanoïdes associés.

Tome 1 :
Addidas, "mais pas comme les chaussures, hein !", est une petite fille qui est victime de malaises récurrents. Fille d'un ramoneur veuf pauvre et alcoolique, elle aide son père dans son travail car sa petite taille lui permet de se faufiler dans les conduits étroits.
On apprend rapidement l'histoire tragique de la mère de famille.
Les malaises d'Addidas la transportent dans un monde peuplé de monstres fantastiques, sans savoir ce qu'ils sont exactement ni pourquoi ils apparaissent. On ressent dans les dessins et dialogues la tristesse de cet enfant qui est impuissante face à la détresse de son père, mais qui fait tout pour l'aider. Ses grands yeux pétillants et son sourire font contraste avec sa vie difficile.
De quel mal souffre-t-elle ? Où veut nous emmener l'auteur ?

L'histoire est courte, trop courte, je suis restée sur ma faim, mitigée entre l'envie d'en savoir plus et d'avoir les réponses à ces questions, et l'idée que le second tome soit aussi bref et m'apporte une frustration supplémentaire.

Addidas est une jeune ramoneuse, qui aide son père, veuf, en se glissant dans les plus petits conduits des immenses cheminées de la ville. Elle souffre de pertes de connaissance aussi brèves qu'inexpliquées, nous faisant entrevoir des créatures étranges dans les entrailles de la terre.
De beaux dessins au trait épais et couleurs vives signés Frederik Peeters : nous sommes tout de suite plongés dans cet univers sombre industriel. Un regret cependant : ce premier tome se lit très (trop ?) vite, et nous pourrions en attendre un peu plus...

Adidas travaille avec son père comme ramoneurs. Sa petite taille lui permet de passer dans les petites conduites. Mais régulièrement elle a des pertes de connaissance pendant lesquelles elle entrevoit un monde de monstres.
Le dessin n'est pas extraordinaire mais très efficace. La conception de ce premier tome est pas mal du tout.

2nde BD offerte par BD Fugue en lecture en ligne. Je m'empresse de lire ce petit bijou que je m'imagine déjà doux et amer. La colorisation triste tranche avec cette petite fille aux grands yeux. Les couleurs sombres relatent bien l'environnement industriel, manutentionnaire du travail de ramonage de ce duo père-fille. Addidas fait des syncopes étranges où on ne sait pas ce qu'elle fait, ce qu'elle vit. Format très court, ça se lit vite, trop vite. Il y a un goût d'inachevé. Je me demande ainsi si le lire en intégrale aurait été bien plus avantageux mais je ne vais pas me plaindre qu'on m'ait donné le droit de le lire gratuitement non plus ! J'attends avec impatience de pouvoir lire la suite :)