J'ai apprécié les parties de ce livre écrites par l'auteur en son nom : l'avant-propos, et la fin quand il s'adresse à sa grand-mère. C'est bien écrit, à la fois sobre et émouvant. Malheureusement, cela fait huit pages…
Entre les deux, c'est Maggie qui parle, pour nous raconter sa vie. Jeune Anglaise de condition modeste, elle est infirmière pendant la première guerre et rencontre un soldat belge blessé dont elle s'éprend. Ils se marient et vont vivre en Belgique. Les malheurs ne l'épargnent pas, et elle subit les conséquences dramatiques de la seconde guerre.
Mais pourquoi diable
Patrick Weber a-t-il utilisé ce style que j'ai trouvé plat, sans personnalité, souvent « gnangnan », aux conversations semblant peu naturelles. A aucun moment je n'ai eu envie de sympathiser avec Maggie. Pourquoi diable a-t-il inséré dans son récit des grandes lignes de l'histoire de Belgique, sur un ton que mes livres d'histoire des années cinquante auraient sans doute déjà trouvé trop officiel, trop pompeux ?
Je ne confirmerai donc pas les bonnes critiques des onze lecteurs qui m'ont précédé. Mais la diversité des opinions fait sans doute tout l'intérêt des sites comme Babelio !