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EAN : 9782749306605
128 pages
Vents d'Ouest (08/05/2013)
3.44/5   139 notes
Résumé :
Ouessantines raconte une histoire de femmes. Une histoire de secret liant les plus vieilles femmes de l'île. Une histoire de proëlla, la fameuse croix de cire portée en terre au cimetière pour incarner les corps des disparus. Une histoire de naufrage et de phare battu par les vagues.
En guise de décor, les paysages de landes seulement peuples de moutons et ce terrible brouillard qui trouble la vision mais aussi l'esprit des habitants de ce bout de terre au b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,44

sur 139 notes
J'étais plutôt bon public à l'idée de découvrir une intrigue révélant de douloureux secrets liés à l'histoire de l'île d'Ouessant. Une visite sur l'île pour s'évader pendant une heure, les embruns venaient déjà fouetter mon visage…
Malheureusement, je me suis ennuyée car les personnages sont caricaturaux et l'histoire est tirée par les cheveux. Soizic décide d'ouvrir des chambres d'hôtes sur l'île malgré un accueil plutôt hostile des habitants. Au décès de Marie, une habitante de l'île qui lui lègue tous ses objets, elle va mener son enquête et faire bien des découvertes.
Les dessins ne rendent pas hommage à la beauté de l'île, les visages écrasés manquent d'expression et un enfant semble avoir maladroitement colorié cet album décevant.
Pourtant, l'histoire de l'île est passionnante, on découvre d'ailleurs des épisodes historiques particulièrement douloureux, le lieu est envoutant, dommage que les auteurs soient passés à côté du sujet.

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Départ pour Lampaul... attention, il fait gros temps!

Quand on prend le bateau pour Ouessant, au départ de Brest ou du Conquet, on a cette sensation de laisser derrière soi le monde contemporain, de faire un pas temporel arrière vers une Bretagne disparue, traditionnelle et insulaire de surcroit.
Ouessant, ce sont les côtes déchiquetées, les roches granitiques, les naufrages et les âmes de marins perdus en mer, les mouettes, le goémon, les moutons et les vélos. Ce sont les phares du Créac'h ou du Stiff...

J'arrête mon lyrisme de Bécassine!
Tout cela pour dire que cette bande dessinée me faisait un clin d'oeil appuyé dans ma médiathèque et que je sors de sa lecture un peu déçue.
Déçue par le graphisme abrupt qui ne rend pas justice aux personnages ni à l'ile, déçue par une histoire d'héritage un peu tirée par les cheveux, et par une approche légèrement caricaturale des insulaires.

Je n'en retiens donc que le toute dernière partie entre photographies, identité matriarcale et histoire d'une terre isolée et fière. L'atmosphère de méfiance envers toute modernité ou tout étranger est aussi bien rendue.
Un hommage pour une communauté bretonne au vieux diction qui fait frémir:
"Qui voit Ouessant voit son sang"

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L'histoire de cette jeune femme qui emménage sur l'ile d'Ouessant pour y créer des chambres d'hôtes est au départ assez simple, mais très rapidement elle est confrontée à l'hostilité de la population et le décès d'une vieille femme dont elle avait fait la connaissance va encore plus envenimer les rapports entre elle et les habitants de l'île.
Entre sa mère qui lui avait fortement déconseillée de venir ici et ses clients pas toujours agréables, Soizic aura bien du mal à s'intégrer, surtout qu'un événement particulier va faire basculer le fragile équilibre de sa nouvelle vie.
L'ambiance d'un village reclus sur lui-même est bien décrite, on ressent vraiment l'hostilité des natifs de l'ile envers les "étrangers". Les paysages brumeux et sauvages sont particulièrement bien reproduits et nous font ressentir l'isolement de Soizic, notre héroïne malgré elle.
Une bande dessinée agréable à lire, surtout pour l'ambiance, même si certains éléments de l'intrigue restent un peu flous à la fin.
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Quand elle débarque à Ouessant pour ouvrir sa maison d'hôtes, Soizic n'est à l'évidence pas la bienvenue. Cette continentale désirant changer de vie s'est lancée dans un pari un peu fou auquel elle croit dur comme fer. Mais l'accueil glacial des iliens refroidit ses ardeurs. Ce sont surtout les vieilles commères du coin qui vont lui en faire voir de toutes les couleurs. Parmi elles, seule Marie lui tend la main et fait preuve de bienveillance. Mais quand cette dernière est retrouvée pendue, c'est la consternation. En plus, selon son testament, elle lègue tous les objets de sa maison à « la nouvelle venue sur Ouessant. » Pas la meilleure façon pour Soizic de faire remonter sa cote de popularité…

Ah, les embruns et l'odeur du goémon, rien de plus vivifiant à l'heure de la rentrée. Un album dépaysant qui vaut davantage pour l'ambiance qu'il distille que pour son intrigue finalement assez secondaire. D'ailleurs cette dernière sert avant tout de prétexte pour dresser le portrait de ces femmes d'Ouessant qui sont l'âme de l'île. Et puis le personnage de Soizic est aussi particulièrement bien campé. Une jeune fille fière, opiniâtre et indomptable, capable d'analyser la situation avec lucidité et avec ce petit soupçon d'ironie lui permettant de prendre les choses à la légère. Après il n'est pas certain que les ouessantins apprécient la façon dont les auteurs les présentent. de même pour le couple bobo qui arrive au gîte et passe son temps sur internet plutôt que dehors, il y a là quelque chose d'assez caricatural.

Sinon le récit est simple, empreint d'une certaine lenteur qui rend bien compte de la façon dont le temps s'écoule sur ce caillou du bout du monde. le dessin est quant à lui aussi rugueux que le caractère des insulaires et si l‘on peut parfois regretter la pauvreté des décors l'ensemble reste graphiquement très cohérent.

Pas un album inoubliable mais une vraie bouffée d'air frais. Et le petit cahier final intitulé « Balade à Ouessant » et regroupant quelques photos accompagnés d'informations historiques sur l'île est des plus instructifs.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Une nouvelle vie commence pour Soizic : elle quitte tout et part s'installer sur l'île d'Ouessant pour tenir un gîte. Pas facile de se faire accepter par les habitants installés depuis des générations : méfiance et désapprobation, il semurmure que ce prétendu gîte serait un lupanar.
Un événement tragique la rend encore plus impopulaire. Soizic mène l'enquête sur les origines du drame.

Lecture agréable de cet album entre bleu clair et gris ardoise. Pas de doute, on s'y voit.
Mais, mais, mais... que de clichés (l'odieux Parisien en vacances, le sympathique couple homo qui prend le temps de vivre, l'inévitable amourette...) et d'éléments improbables. Et puis une intrigue tirée par les cheveux, prévisible, avec des ingrédients rebattus, qui ne sont pas sans rappeler 'Les déferlantes' de Claudie Gallay, 'Terre-Neuvas' de Chabouté, et d'autres... le coup de théâtre m'a semblé particulièrement niais et daté, façon Maigret sans le charme de la griffe Simenon.

En revanche, on apprend sur les rudes conditions de vie des Ouessantins, longtemps coupés du continent, vivant en quasi-autarcie. Ces marins qui ne revenaient pas, ces femmes seules et indépendantes, qui pleuraient un fils, un amoureux, un père, un frère disparus en mer.
La postface enrichie de photographies est à cet égard très intéressante.

--- avis : 2.5/5
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critiques presse (5)
BulledEncre
29 octobre 2014
Pas à pas, le scénario de Patrick Weber déroule un fil d’une grande richesse et aux tournures surprenantes. Nicoby nous invite à plonger dans cet univers où le bleu, l’océan, l’horizon lointain, les vieilles pierres et les personnes remplissent l’espace. De par son graphisme qui appuie le texte (et non l’inverse), le lecteur suivra Soizic au rythme des dialogues, s’arrêtant de temps à autre pour admirer l’océan.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Cette enquête dans l’île d’Ouessant se révèle franchement réussie. L’histoire est habilement menée, et ce que l’on apprend de l’île donne envie d’aller plus loin dans l’exploration de ce passé si particulier.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
BDGest
24 mai 2013
Une lecture intéressante pour la découverte d'une communauté insulaire qui tente tant bien que mal de se préserver du nivellement du tourisme. Une histoire de secrets et de naufrage, des vies gâchées au nom de l’identité.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
15 mai 2013
Le scénario de Patrick Weber est fort bien construit et l'on se prend vite au jeu de la petite Soizic qui se bat pour découvrir la vérité. Le dessin de Nicoby, assez épuré, se prête plutôt bien à ce polar maritime !
Lire la critique sur le site : Auracan
Bedeo
15 mai 2013
Œuvre sensible et légère, Ouessantines nous berce au rythme des vagues qui se jettent sur les rochers. Mais les embruns, aussi légers qu’ils soient, nous rappellent que l’océan est rude et que cette dureté forme des hommes, et des femmes, aux destins exceptionnels.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Mariage à la ouessantine : A Ouessant, les hommes étaient loin et les femmes décidaient. Elles se chargeaient du quotidien, de l'éducation des enfants et de la gestion du budget. Sur l'île, les Ouessantines portaient toute la vie leur nom de jeune fille. Elles se chargeaient des héritages et agissaient en maîtresses du patrimoine. Jusqu'au XIXe siècle, elles jouissaient même d'un droit unique : elles décidaient de leur mariage. Ce sont les Ouessantines qui choissaient leur futur époux et faisaient leur demande. Encore plus étonnante, la coutume selon laquelle la femme et son futur époux partageaient le même toit pour faire l'expérience de la vie commune. En cas de succès, le mariage était célébré dans la joie et sinon, il ne restait plus à la Ouessantine qu'à trouver l'homme qui la mériterait.
(p. 121)
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J’aime bien les îles. Il n’y a pas moyen de fuir. Quand on est face à un problème, on n’a pas le choix. Il faut le résoudre ou sauter dans l’océan.
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- Mais pourquoi ne l'ont-elles pas dépensé [l'or] ?
- Elles sont Ouessantines ! Elles portent en elles toutes les injustics, tous les malheurs mais aussi toute la force et la fierté de générations de femmes de cette île.
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Elles portent en elles toutes les injustices, tous les malheurs mais aussi toute la force et la fierté de générations de femmes de cette île.
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Contre l'idée d'aller s'enterrer sur une île au bout du monde pour faire un métier inintéressant, au service de clients désagréables et entourée de voisins arriérés. Moi , contre cette idée brillante ? Où vas-tu chercher ça, ma petite fille ? (p.4)
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