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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le premier roman de Steve Weddle prend racine en Arkansas. Un roman noir qui a mon goût manque de peps. Si l'atmosphère est bien décrite, les personnages, trop nombreux, ne marqueront pas mon esprit.

Le bon fils, ou celui qui a tué ses parents

Roy Allison a passé plusieurs années en prison. À l'origine d'un tragique accident de la route qui a causé la mort de ses parents, sa présence n'est plus tolérée dans le village. L'histoire déjà lourde, car située dans un contexte socio-économique défavorisé, est encore assombrie par la violence qui règne dans le conté.

Roy tente coûte que coûte de s'en sortir. Si trouver du travail en sortant de prison est difficile, résister à la tentation de l'argent facile l'est plus encore. Malgré tous ses efforts pour garder sa dignité et tenter de faire amende honorable, il aura du mal à devenir l'homme qu'il souhaiterait être, « Le bon fils ». Alors il va tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer dans le passé de sa famille pour que tout ne soit que violence et mensonges.

Mon avis

Je n'ai pas réellement accroché à cette histoire. Trop sombre pour être un simple roman, pas assez noire pour me mettre mal à l'aise ou me faire vibrer. Si Steve Weddle décrit à merveille la vie dans ce coin reculé de l'Arkansas, j'ai trouvé que l'histoire manquait de panache. Pour moi, le rythme est ralenti par cette succession de personnages dont on se souvient peu au final. C'est dommage, car le roman commence plutôt bien avec la sortie de prison de Roy dont on connaît les circonstances qui ont mené à son incarcération. Mais ensuite s'enchaînent des tas de rencontres qui ne me semblaient pas d'un grand intérêt, car trop peu développées à mon sens.

Cette fois, je n'ai pas été emballée par ce roman de la collection NEONOIR des éditions Gallmeister. Pourtant, j'ai apprécié bon nombre de leurs romans, à commencer par « Le verger de marbre » d'Alex Taylor dont je vous avais parlé au mois d'août.

Je pense que mon manque d'intérêt vient aussi du fait que le personnage n'est pas suffisamment mauvais pour être attirant. D'un autre côté, je n'ai pas éprouvé d'empathie pour lui non plus.

Des personnages trop nombreux et peu développés ainsi qu'un personnage principal me laissant de marbre auront eu raison de mon enthousiasme à l'idée de cette lecture. Dommage.
Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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LE BON FILS de STEVE WEDDLE
Aux confins de l'Arkansas et de la Louisiane, Roy Allison vient de sortir de prison, il avait tué ses parents dans un accident de voiture, pas vraiment de sa faute mais s'il n'avait pas snifé de l'acide auparavant, et puis d'autres accidents. Par l'intermédiaire de la mairie, il trouve un job, il va voir une maison pour un problème de cadastre, l'homme lui dit le reconnaître, lui reproche la mort de sa fille, Roy ne voit pas de quoi il parle, il s'énerve…Roy passe chez sa grand-mère chaque week-end, elle n'arrive plus à payer le remboursement de sa maison, la banque se fait insistante, Roy va régler le problème…
Dans cette bourgade rurale où trouver un boulot régulier est une aventure, encore plus en sortant de prison, Roy essaye de garder une ligne de conduite qui lui évite les ennuis, mais tout le monde se souvient de lui, alors sa morale étant déjà mal affirmée il va flirter avec la légalité d'autant que de nombreux incidents se produisent et que les regards convergent.
Roman choral s'il en est mais à un point tel que j'ai été totalement largué! Il y a tant de personnages et d'histoires qui se croisent (ou non) que j'ai perdu le fil principal, ce qui dommage car Steve WEDDLE écrit fort bien dans ce court roman que je ne peux conseiller.
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Tout avait pourtant presque bien commencé. le premier texte m'avait plu. Puis, je suis passée au second, et là, patatras ! j'ai nettement moins compris. Bien au contraire, j'en suis venue à me demander si j'étais face à un recueil de nouvelles, ou à un roman. Je n'ai pas vraiment tranché. Je dirai simplement que nous avons une unité de lieu, de temps et que chaque chapitre (nommons-les ainsi) nous entraîne dans une autre partie de l'histoire, avec des personnages différents. Roy Allison semble être le personnage fil conducteur de ce récit. Pourtant, nous sommes souvent entraînés sur d'autres chemins, dont le point commun est la violence. Cambriolage, braquage, enlèvement aussi, meurtres... La violence est omniprésente, pour ne pas dire affreusement banalisée, comme si agresser l'autre était le seul moyen de survivre, sans avoir l'impression de faire le mal. le shériff ? Il fait ce qu'il peut, et c'est vraiment tout ce qu'il parvient à faire. L'espoir ? Où ça ? Nulle part. La violence a toujours été là, dix ans plus tôt, vingt ans plus tôt, deux générations plus tôt. Rien ne semble pouvoir y mettre fin.
Alors non seulement c'est ici un roman dans lequel je me suis perdue, mais aussi un roman dans lequel tous les protagonistes semblent perdus. Constat amer ? Oui.
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Roy a purgé sa peine. A 26 ans, après dix années à l'ombre, il est libéré et retourne chez lui, quelque part à la frontière de l'Arkansas et de la Louisiane, dans une Amérique rurale que la crise économique a laminée, comme elle a anéanti l'espoir de ses habitants qui voient en la délinquance la seule façon de survivre. Alors, face à cette misère, que vaut le désir de Roy de reprendre le droit chemin ? D'autant que personne n'a oublié ce qui l'a mené en prison et qu'on ne manque pas de lui renvoyer au quotidien son image de repris de justice.

« le bon fils » est le premier roman de l'américain Steve Weddle paru en 2013 et publié par les éditions Gallmeister en 2016.
Le procédé de construction, celui d'un roman choral, semblait prometteur de prime abord. L'auteur traite en effet son sujet de façon polyphonique, alternant les voix narratives, les intrigues qui se croisent, s'entremêlent, offrant au lecteur des points de vue différenciés sur les événements. Pour autant, je me suis très vite perdue dans le foisonnement des personnages, des histoires et de la chronologie d'ensemble. Tant et si bien que restituer l'intégralité des événements semble une entreprise impossible.
Les dialogues constituent la part majeure du roman. le style semble assez sec, désincarné, comme à distance du sujet traité, de la violence et de la noirceur d'ensemble. le base-ball occupe une place importante des discussions entre les personnages et pour des béotiens, les passages sont particulièrement hermétiques.
Finalement, Roy, celui dont on peut se demander s'il est ou reste un bon fils, constitue le protagoniste majeur autour duquel gravitent les autres. En filigrane, l'auteur formule des questionnements intéressants : quoi qu'il en soit de son passé, une rédemption est-elle possible ? Quel est le rôle du regard des autres, notamment de sa famille ou des fantômes de celle-ci, sur cette reconstruction ?
« le bon fils » est un roman déroutant par sa construction complexe, exigeant, mais qui pose des questionnements incisifs et percutants.
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Depuis quelques mois, je découvre progressivement des titres éditions Gallmeister et je suis loin d'être déçue. Quand Babelio a proposé le bon fils dans une opération Masse Critique, j'ai sauté sur l'occasion et eu la joie d'être sélectionnée pour le recevoir ! Merci beaucoup !

Nous partons au coeur de l'Arkansas, à la rencontre de différents personnages qui vont se croiser et se recroiser pour le meilleur et surtout pour le pire. Steve Weddle dépeint une Amérique profonde où la noirceur règne : drogue, surendettement, tromperie, règlement de comptes et beaucoup de violence, rien ne va épargner nos personnages.

J'ai trouvé ce roman un peu difficile à lire à cause de ses nombreux personnages dont nous avons les points de vue. On a du mal à comprendre quelles relations les lient entre eux et cela ralentit quelque peu notre lecture. Pour savourer le bon fils, l'idéal est peut-être de le lire une seconde fois pour être certain de ne pas être passé à côté de quelque chose. Hormis cette difficulté, l'écriture de Steve Weddle est magnifique et nous transporte dans ce douloureux Comté. Un roman qui me donne très envie de lire d'autres titres de la collection Néonoir.
Lien : http://romansurcanape.fr/le-..
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