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4,13

sur 582 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Moi qui n'aime pas les héros d'HF qui deviennent des super-héros et résolvent tout par la magie, ici c'est le comble ! Les personnages principaux sont immortels, (ou le deviennent en ressuscitant), vainquent seuls d'innombrables ennemis (même une armée d'invasion), et se tirent de toutes les situations impossibles grâce au sac de Mary Poppins dont ils tirent tout le matériel nécessaire. (genre de : 2 épées, innombrables lames et couteaux, cape magique, arbalète lourde avec bobine de corde en soie et carreau spécial etc ... tout cela sans le gêner le moins du monde pour se cacher dans les ombres et devenir invisible et inaudible !)
Que dire de toutes les aberrations qui ne cessent de se produire : transport d'un corps en armure (80 kg au moins) par une jeune femme et une fillette dans les passages secrets dont l'entrée est bien en hauteur, héros qui coule au fond d'un fleuve, mais s'en sort en marchant sur le fond, combat à l'épée avec une main entaillée jusqu'à l'os, etc... mais tout cela s'explique parce qu'il a "le Don ". C'est d'une logique imparable !
En plus, quelques révélations à la "Je suis ton père !" rajoutent encore à l'invraisemblance du récit.
Enfin leurs amours sont bien compliquées : amour platonique de l'un pour une fille qu'il ne peut plus approcher mais rencontre quand même à tout bout de champ, amour contrariée de l'autre qui fait semblant d'aimer la soeur de sa véritable aimée et la sacrifie, mais finalement, non, c'était fait exprès (???), amour sacrifié d'un troisième qui se marie avec une princesse le jour où il s'est fiancé avec sa véritable dulcinée ... Pfff !!!
J'ai mis 2 étoiles car j'ai quand même tenu jusqu'à la fin de ce premier tome mais j'abandonne cet auteurà jamais.
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C'est un petit pavé de fantasy que j'ai trouvé bien sympathique, mais malheureusement il m'a aussi un peu déçu, car je ne trouve pas qu'il ait sa place en dark fantasy.

L'aspect technique m'a également déçu. Il y a certaines citations et certains passages que j'ai adoré, mais je n'ai pas put adhérer à la plume de l'auteur que j'ai trouvé vide et sans aucune originalité. Je dirai que la chose que j'ai le plus apprécié dans ce roman, c'est le monde imaginaire que Brent Weeks a réussit à mettre en place. Il a créé une atmosphère particulière et inventé tout un monde assez bien détaillé, même si j'aurai voulu en savoir encore plus.

Au niveau des personnages, j'ai eut une grosse déception. le personnage que j'ai le plus aimé, c'est Mama K qui est pour moi, impitoyable, une femme forte avec une poigne de fer et qui a aussi une part de mystère. Peut-être qu'elle n'est pas assez développée et que j'aurai voulu la voir davantage dans son rôle d'espionne et de Shinga.

Pour Azoth, ça a été la débandade. Je m'attendais à voir dans une oeuvre de dark fantasy, de la dark fantasy! C'est à dire un personne évoluer doucement mais sûrement vers le côté sombre. Et ce n'est pas ce qui s'est passé parce qu'il y avait des ellipses répétés. Nous n'avons pas vraiment suivit Azoth pas à pas. Une ellipse de 9 ans, on découvre un nouveau Azoth sans comprendre comment Durzo a put le faire devenir comme ça, et hop une autre ellipse. Malgré tous mes efforts, je n'ai pas put m'attacher à ce Azoth. de plus, le gros défaut de ce roman, c'est que nous ne savons pas ce pense le protagoniste. Nous sommes extérieur et nous ne savons pas il le sent ou comment il le vit. Or, pour être dans la peau d'un personnage, c'est quand même indispensable de pouvoir vivre ce qu'il vit. Je n'ai pas vu le garçon impitoyable et ténébreux promis dans le résumé. J'ai vu un garçon paumé qui voulait suivre Durzo, s'étant mi dans la tête qu'il voulait faire partit du monde des assassins, mais qu'au final il est incapable de choisir entre s'abandonner complètement à sa profession en perdant son âme ou garder son humanité. En plus il continue d'aimer éperdument une fille ce qui lui enlève encore plus de crédibilité (le fait qu'il perde son amour petit à petit aurait justement put montrer son évolution). Et pour rien enlever, il finit par faire quelque chose de "bien" à la fin, comme s'il était le même qu'au début après des années passées avec Durzo et plusieurs meurtres, ce qui n'est clairement pas possible. Elle où la dark fantasy, là?

Pour Durzo Blint, j'ai trouvé que c'était un personnage très charismatique, mais l'image que je m'étais faite a été un peu écornée par la fin. Encore un fois, on le montre en héros passé et on découvre sa vraie nature, ce qui gâche le mythe de l'homme aux dons exceptionnels qui ne peut vivre que par le meurtre parce qu'il est justement humain. Je trouve ça dommage, parce que j'aurai voulu connaitre un peu mieux ce Durzo Bliint d'avant la fin. Comme nous avons des ellipses, nous avons très peu de moment maître/élève, et évidemment cela aurait dût être beaucoup plus approfondit.

Pour le contexte politique, je suis tombée de haut. Déjà, j'ai détesté l'idée qu'il y ait une guerre, il y en a partout et ce n'est clairement pas original. du déjà vu. Ensuite, Brent Weeks a réussit à créer tout un mysticisme sur le Sakagué, cette organisation secrète qui surveille tout, qui peut tuer presque en claquant des doigt. J'ai beaucoup aimé cette ambiance, mais encore une fois elle a été abîmé à mon grand désespoirs. Je m'attendais à voir des vacheries, des coup-bas, et bien non. Malgré toute leur puissance ils n'ont pas put empêcher ce qu'il s'est passé à la fin. Pas de retournement de situation, pas d'assassin dont on aurait jamais entendu parler et qui est encore plus terrible que tout les autres, rien.

Ce livre a été une petite lecture de fantasy bien sympatrique et également une grosse déception. Etant classé en dark fantasy, j'en attendais plus dans le caractère amoral des personnages ou dans dans ses intrigues politiques promises. Si vous aimez ce genre de chose, je vous conseille de ne pas lire ce livre. Si vous êtes amateur de fantasy classique, je pense qu'il vous ira parfaitement.
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Je ne comprends pas les autres critiques, à croire que la niaiserie s'est saisie du monde mais a oublié de me prendre dans ses serres.
Ce n'est pas de la dark fantasy même si quelques éléments un peu "brutaux" se glissent dans le récit et que quelques personnages peuvent paraitre un peu rudes (et encore, jamais une infamie sans quelque justification : le système des gildes/castes, leur passé, bref, du déjà-vu et de l'éculé). L'univers évoque une sorte de japon médiéval, du moins ça doit être l'inspiration de l'auteur. Tout est on ne peut plus commun, sans surprise, long, les dialogue sont parfois grotesque et servent trop souvent à expliquer ce que l'on a déjà compris.

Ce livre est l'essence même de la fantasy actuelle : un socle à développements psychologiques ne permettant pas de rêver mais au contraire de ne rencontrer que du connu dans un décor un peu exotique. Pour peu que l'on joue le jeu on pourra certes avoir des surprises, se faire de beaux souvenirs dans des décors marquants (bien qu'au final il ne doit y avoir qu'une dizaine de scènes vraiment marquantes sur environ 600 pages), mais vraiment pour moi tout a été gâché par un rythme de narration mal maitrisé ayant pour dessein de rendre accessible le livre à tous, un côté "sombre" pas du tout atteint, des niaiseries émotionnelle et sentimentales peu fécondes, m'incitant peu à l'empathie. J'ajoute que comme souvent on décèle trop les influences de l'auteur, presque comme si on le voyait écrire en se remémorant certains films ou livres, or d'une part on ne le sent pas penser (mais, à la limite, on ne lit pas un roman pour ça), et d'autre part le but d'un livre n'est pas de voir un auteur écrire mais vivre une aventure, et une aventure n'est pas vraiment immersive si... eh bien imaginez un conteur qui improvise et ajoute à son récit des éléments que vous avez vous aussi sous le nez, vous vous mettez à voir ses trucs à astuces, ce ne sont plus des clins-d 'oeil, seulement des tares.

Les points positifs sont que ça se laisse lire (il ne faut pas s'attendre à de la prose poétique, disons que la cervelle ne sera mise à rude épreuve), qu'il y a de l'action, que tout n'est pas aussi plat que ma critique peut le laisser entendre. Mais est-ce que cela suffit à en faire un livre à acheter ? Non ! Pourtant si la majorité des livres de fantasy vous plaisent (et vous n'êtes pas bien difficile, parce que la qualité est inversement proportionnelle à la quantité dans le domaine), que pour vous ce sont les personnages qui comptent avant tout, leur passé, leur avenir, avec quelques décors sympathiques pour les faire évoluer, si vous n'êtes pas déjà las des gentils, des méchants, des faux-méchants, des faux-gentils, et des peu surprenants traîtres, si vous appelez "dark" quelques meurtres (jamais vraiment gratuits), alors ce livre saura probablement vous combler.

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