L'Ange de la Nuit, Tome 1 : La Voie des ombres

Ce roman relève de la pure Fantasy à capuche avec un jeune mendiant qui veut sortir de sa bien médiocre vie en devenant l'apprenti du plus redoutable assassin de Cénaria. Mais dans le nid d'intrigue d'un royaume fragile, il va découvrir qu'il y a parfois des problèmes plus graves que simplement réussir à se nourrir et que chaque décision peut devenir un véritable calvaire.

Malgré cette histoire à la trame très classique j'ai vraiment apprécié ce premier tome. Les personnages sont torturés à souhait, les intrigues loin d'être évidentes et l'auteur joue parfaitement de tout ces éléments pour nous harponner sans que l'on arrive à se libérer de ce livre avant la dernière page. Comme en plus l'univers est riche et que l'on en a découvert qu'une toute petite partie autant dire que les suites ont du potentiel.

En conclusion, le classique, quand c'est bien fait, ça reste un vrai plaisir !

Salut les Babelionautes
Au début de ce roman de Brent Weeks j'ai pensé "Voila encore une Histoire avec un apprenti Assassin" mais très vite l'Auteur est arrivé a me captiver avec L Univers qu'il a imaginé.
Nous faisons la connaissance d'Azoth, orphelin sans avenir, vivant dans le cloaque des quartiers pauvres de Cénaria, une ville sur le déclin bâtie sur des terres marécageuses.
Pour survivre il doit payer une dime au Rat, caïd de la guilde des dragons noirs dont il fait parti, tout en conservant une partie de ses larcins pour trouver de la nourriture pour lui et ses deux amis Poupée et Jarl.
Azot sait qu'il ne fera pas de vieux os si il n'échappe pas a la cruauté du Rat, son seul espoir est de devenir l'apprenti de Durzo Blint une Légende parmi les Pisses Culotes, surnom que porte les maitres Assassins, mais il est loin d'avoir imaginé par ou il devra passé pour devenir lui aussi un Pisse culote.
Dans le récit de Brent Weeks il n'y a pas vraiment de personnages secondaires, tous on leur place dans l'Histoire, si ce n'est dans ce tome se sera dans les suivants.
Mais l'Auteur n'est pas tendre avec eux! Car la Faucheuse en fait une terrible moisson, dans certains cas c'était trop tôt pour moi.
De plus, certaines révélations sur leur passé, vous les ferons voir sous un angle plus sombre.
Il me tarde de lire la suite pour connaitre le Destin d'Azoth, que l'on surnomme a la fin de ce tome
l'Ange de la Nuit.
Merci a Frédéric Perrin qui a réalisé les superbes illustrations en grand format des couvertures des trois tomes de "l'Ange de la Nuit" et a Olivier Debernard qui en a assuré la Traduction.

Azoth est un orphelin à peine entré dans l'adolescence, vivant péniblement de petits larcins sous la coupe d'une mafia locale. Quand le chef du groupe le prend en grippe, il ne lui reste qu'une solution pour s'en tirer : devenir un assassin, ce qui est le summum de l'ascenseur social pour les gens de son rang. Il aura le privilège d'être éduqué par un maître renommé, véritable légende vivante dans la région.

La voie des ombres a le mérite de s'écarter des stéréotypes de la fantasy sur pas mal de points. Tout d'abord le héros n'a pas un cercle d'amis fiables et dévoués sous la main. le métier d'assassin l'isole, la sympathie et l'amour sont des faiblesses, et même des risques de chantage par la suite. Ses alliés du moment ne jouent que leur propre carte, et peuvent le trahir à tout moment. Ensuite, même si le héros a des capacités physiques exceptionnelles, je l'ai toujours senti en danger, ce qui est assez rare : d'habitude, le danger a pour seul but de développer une nouvelle capacité ou un nouveau pouvoir, mais Azoth présente toujours une certaine fragilité, à tout moment dans le récit.

Et enfin, l'univers créé est assez complexe. Il n'y a pas de camp du Bien et du Mal bien identifié, juste des factions qui luttent pour le pouvoir, et les assassinats réguliers viennent bousculer les fragiles équilibres mis en place. Seul regret, c'est que n'avoir que le point de vue d'Azoth ne permet pas d'avoir une vision globale de la situation. J'ai souvent confondu les différents camps, et la carte placée en début du livre n'indique même pas tous les lieux majeurs… (on se demande du coup à quoi elle sert). On a bien de temps en temps quelques chapitres avec d'autres protagonistes, mais un peu tard dans l'histoire, et pas suffisamment à mon goût.

Roman plutôt rafraîchissant donc, avec une intrigue qui se déroule plus dans les bas-fonds de la ville que dans les palais. Rendez-vous dans le tome 2 !

Comme d'habitude, le tirage au sort des livres de ma PAL m'a amenée à commencer la trilogie L'Ange de la Nuit de Brent Weeks.

C'est Monsieur qui s'était procuré cette trilogie et qui l'avait dévorée !

On y suit Azoth, jeune orphelin sans avenir, qui erre dans les rues sombres du Dédale, quartier pauvre de Ceneria. Réduit à un état de quasi esclavage par des maîtres de guilde, vivant sur le dos de dizaines d'enfants perdus pour la société, il mène avec ses amis une existence miséreuse.

C'est lors de sa rencontre avec Durzo Blint, maître assassin, que son destin changera, puisqu'il n'aura dès lors qu'une seule obsession : devenir son apprenti et changer de vie.

Je n'avais jamais lu de livre de cet auteur, et je ne sentais pas tellement cette lecture... Allez savoir pourquoi. Et pourtant ! Je ne fus pas loin du coup de coeur !

L'univers que créé ici l'auteur est plutôt complexe, et très bien installé. On y découvre différentes cultures ayant chacune leur histoire et leurs légendes.

Les personnages sont nombreux et c'est peut-être ce qui a rendu par moment ma lecture un peu compliquée : je m'y perdais régulièrement. Merci la liseuse avec le mode recherche qui me permet de retrouver chaque passage où un personnage a été évoqué dans le livre, ce qui m'a permis de m'y repérer à nombreuses reprises.

Pour autant les personnages sont tellement bien construits qu'on passe rapidement à côté de cette difficulté. Chacun a son histoire, sa psychologie, parfaitement mises en place par l'auteur, ce qui donne l'impression au lecteur qu'il n'y a pas de personnage secondaire.

On rentre ici dans le prisme de chaque personnage avec un plaisir fou.

Bon bien sûr mon côté chochotte a été quelques fois mis à mal par les passages sombres et violents de l'intrigue, et par moments les pages se tournaient avec difficulté.... Mais bon, l'univers de L'Ange de la Nuit est ainsi fait 😜

Le style est fluide, très agréable à lire, et maîtrisé. Les différentes strates de cette société sont étalées sous nos yeux, et plus que de l'action pure, l'auteur nous offre l'étalage de complots et manipulations en tous genres, dans lesquels Azoth va se perdre (et malheureusement pas uniquement lui).

Tout au long du livre on se demande qui sont les "gentils" des "méchants", l'auteur parvenant à la perfection à dépeindre la complexité des rapports humains.

Et puis à un moment arrive l'action. La vraie, l'épique, et là... Ce n'est plus le même registre, l'histoire prend un autre tournant et on découvre cet auteur sous une autre facette ! Un régal.

Cette lecture fut très agréable et vient ponctuer cette période de confinement, durant laquelle j'ai eu plaisir à découvrir le premier univers de Brent Weeks, et je vais de ce pas commencer le deuxième tome !

trahison...complots...survie... voici les mots qui définissent à mon avis le mieux ce roman....on ne peut s'empêcher de penser au Fitz de Hobb mais ce Kylar se débrouille quand même un peu mieux comme assassin...quoique....!!! en tous cas j'aime bien l'ambiance de ce livre, et l'idée d'une magie au service de l'assassinat....Brent Weeks nous présente son univers à travers les yeux de son héros et ne se perd pas à décrire une foule de personnage...l'intrigue tourne autour de 5 ou 6 figures emblématiques qui rythment l'histoire au fil de leurs aventures qui s'entremêlent d'ailleurs de fort belle manière....l'intrigue dévoile peu à peu l'univers que construit l'auteur et participe à la mise en place de la mythologie autour de l'ange de la nuit...envie de lire la suite.....

Un livre qui apparaît tout d'abord désordonné. Dans la première partie du livre, le nombres d'histoires parallèles est impressionnant et j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Les d'informations sont données à la pelle ne semblent mener à rien. Surtout que l'histoire du monde, sa géographie et politique ne sont pas expliqués, on fini par les deviner petit à petit en grappillant un détail par ci ou par la, mais en attendant je dois avouer que je mélangeais tout et j'avais vraiment du mal à m'y retrouver. Ajouter à tout cela, les changement temporels sont aussi abrupts, d'un chapitre sur l'autre on avance de plusieurs années sans vraiment comprendre le but.
Heureusement la seconde moitié rattrape le tout. On fini néanmoins par s'attacher aux personnages et on comprend qu'il y a un complot se déroulant par dessous, on commence à rapprocher les pièces, à faire des liens la ou il ne semblait pas en avoir avant. Et c'est la que le génie de ce livre se met en place, la fresque prend de l'ampleur, et tout fini par couler de source !
Une belle réussite que cette intrigue ou tous les éléments se mettent d'un coup en place pour nous exploser à la figure !

En Résumé :Voilà un livre vraiment plaisant à lire qui offre un bon moment de lecture plein d'actions et de rebondissements. L'intrigue est complexe juste ce qu'il faut pour ne pas être trop linéaire ou ennuyer le lecteur. Les personnages sont plutôt classiques mais l'auteur les rends attachants et le tout est porté par une plume simple et efficace qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. Alors bien sur le tout reste classique dans la fantasy mais c'est efficace et plaisant et on tourne les pages rapidement pour découvrir la conclusion.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Brent Weeks nous livre un roman plein d'enthousiasme et d'action, qui sait nous surprendre malgré quelques défauts dans l'écriture et quelques retournements de situation hasardeux. On lui pardonne facilement étant donné que c'est son premier roman et que ces imperfections ne nous empêchent pas d'apprécier grandement la lecture ! Je tiens à souligner également la très belle couverture illustrée par Frédéric Perrin.

La critique complète ci-dessous :
Lien : http://lecturestrollesques.b..

Un bon roman de Dark fantasy qui a tout pour plaire aux amateurs du genre.
C'est sombre, parfois même poisseux, avec des personnages principaux qui vivent dans et pour le côté sombre de la vie. Il y a peu de lueurs dans ce premier tome de la saga, où Azoth devra faire des choix difficiles à plusieurs reprises tant il ne sait plus à qui faire confiance. Ce qui a été un très bon point pour moi d'ailleurs : beaucoup de rebondissements et de situations inattendues. Je voulais de la surprise, et j'ai été servi !
Toutefois, je regrette un peu que certains clichés se soient insérés dans l'intrigue et ont rendus la lecture un peu mollassonne de temps à autres. Bien que cela n'enlève en rien la qualité du roman.

Globalement, cest une bonne lecture mais où il faut parfois avoir le coeur bien accroché, en particulier pour les âmes un peu plus sensibles. L'histoire est pas mal, les personnages assez attendus mais qu'on apprécie malgré tout, un univers assez riche et des rebondissements vraiment bien menés !

Azot est rat chez les Dragon Noirs, guilde de Lapins. Ceci veut dire qu'il n'est rien et qu'il n'est personne. Les Lapins, ce sont les habitants du Dédale, les bas-fonds de Cénaria. Ils se partagent tant bien que mal le Dédal en territoire par groupe nommés guildes. Et au sein de chaque guilde il existe une hiérarchie dont les rats sont les souffres-douleurs, les moins que rien, les soufifres, les petites gens... En bref, ceux dont on oublie vite le nom. Il a 2 amis, Jal et Poupée, mais il a aussi UN ennemi : le Rat. Pour s'en sortir Azot va devenir l'apprentit du pisse-culotte Durzo Blint. Il n'y a qu'un souci : Blint ne prend pas d'apprenti.

Pisse-culotte, c'est au dessus d'assassin. Comme dit Durzo, un assassin a des cibles alors qu'un pisse-culotte a des cadavreux. Alors pour devenir l'apprenti de Blint, Azot va devoir créer son premier cadavreux. Lorsqu'il réussira son test il deviendra Kylar et Azot décèdera... S'en suit alors son apprentissage. Sa lutte contre lui-même, sa nature propre et les besoins de son statut. Sauf que lorsqu'on a pas le don, il faut être au delà que parfait. Être le meilleur ne suffit pas.

L'histoire semble parfois un peu complexe, surtout au niveau des jeux politiques qui entourent le Shinga et le Sa'kagé. L'univers étant propre à l'auteur quelques mots et notions auraient nécessités des explications (surtout si vous n'avez pas lu la préquelle et ses annexes : L'Ombre Parfaite ). Cependant, le récit se lit facilement et on est absorbé par le livre qui nous entraîne dans la vie de ces deux pisse-culottes, tant le maître que l'apprenti.

Les + :
Le rythme et les rebondissements
Les personnages sont travaillés

Les - :
Certaines notions un peu floues