Lady Elizabeth

Je découvre Alison Weir par ce récit sur la vie d'Elizabeth juste avant qu'elle ne monte sur le trône. Son enfance, adolescence et jeune vie d'adulte sont ici relayées par le biais de trois parties, chacune à l'aune d'un règne différent : celui de son père, de son frère et de sa soeur.

Ce qui 'ma réellement séduite dans ce récit est tout le travail autour de la psychologie des personnage, notamment celui d'Elizabeth. L'autrice parvient à planter des graines là où il faut pour nous donner un portrait crédible de la princesse et future reine. Sa curiosité intellectuelle, son amour pour son peuple, son désir de rester célibataire, ses opinions religieuses mais aussi sa vanité et frivolité par moments sont ici amenés et présentés avec soin, lui donnant un portrait authentique et surtout sans de trop gros bouleversements ou de retournements de situation.

Ayant lu beaucoup de Philippa Gregory, qui traite de la même famille, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer. J'avoue avoir apprécié qu'Henri VIII, tout tyran soit-il, ne soit pas présenté aussi cruel et sadique que peut le dépeindre Philippa Gregory.

En revanche, j'ai déploré beaucoup de longueurs, notamment sur les deux dernières parties. La séduction de l'Amiral ainsi que la méfiance de sa soeur qui la pousse à mettre Elizabeth en captivité s'talent sur des pages et des pages. Cela a eu pour effet de me sortir de ma lecture, ce qui est bien dommage.

Lady Elizabeth est une lecture d'un ennui terrible. Non que l'écriture soit mauvaise, elle est juste froide, sans passion aucune. La description chronologique des évènements rend le tout encore plus indigeste, ne permettant aucune fantaisie.
De plus, les sentiments et comportements d'Elizabeth à 3 ans sont décrits comme si elle en avait 8, elle était certes intelligente mais il ne faut pas exagérer. Bref, je ne suis à aucun moment rentrée dans cette histoire, beaucoup trop "documentaire" à mon goût.

J'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans la vie de cette Lady Elizabeth dépeinte par Alison Weir. Non pas que le récit est mal écrit, au contraire, c'est le style qui permet de tenir sur ces plus de six cent pages. Mais, ce fut long…
Elizabeth, la future Elizabeth Ière, est à trois ans une princesse rétrogradée au rang de simple lady et elle devient orpheline de mère par la volonté de son père le Roi d'Angleterre. Anne Boleyn est en effet déclarée coupable de trahison envers le roi son mari, Henri VIII, et a la tête tranché à la Tour de Londres. On est en 1536 et la vie de la petite fille ne sera plus pareil.
Son père veut un fils. Lui qui a déjà deux filles de deux premières épouses mais à qui il est inconcevable de confier le royaume, il se marie une troisième fois et il a enfin l'héritier tant attendu. Tout les espoirs d'Henri reposent sur ce petit garçon sauveur. Malheureusement, Edouard VI mourra adolescent à seulement 15 ans et ce sont ses soeurs, celles-là même qui avaient été écartées du trône qui se succéderont l'une l'autre sous les noms de Marie 1ère et Elizabeth 1ère.
L'épopée des Tudor est absolument rocambolesque et les destin de cette Lady Elizabeth est incroyable.
Ce roman ne comporte, à mon sens, ni surprises, ni révélations. La lecture devient assez rapidement ennuyeuse.

L'auteure, sous le couvert d'une histoire romancée, nous narre les jeunes années de la future reine Elisabeth 1ere dite la reine vierge, avant son accession au trône. Malheureusement, je n'ai pas adhérée. le fait de mettre des propos et des réflexions d'adultes chez une petite fille de 3-4 ans, lui donnant une indvidualité hors nome, ne me convint pas du tout. de plus, le côté chronologie biographique ne laisse voir aucune intrigue. Tout semble froid comme une liste de courses.