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C'est toujours avec plaisir que je retrouve l'univers impitoyable des Tudor.
Après avoir lu pas mal de biographies romancées sur les épouses d'Henry VIII, je m'attèle cette fois-ci à la jeunesse de la fille d'Ann Boleyn, qui n'est autre que la future Elizabeth Iere.
J'ai envie de dire que cette biographie fait bien le job. L'écriture est fluide et agréable, les personnages bien peints et l'histoire tient debout !
Il m'a cependant manqué un petit je-ne-sais-quoi qui m'a empêché de savourer pleinement les déboires de la jeune Elizabeth. L'histoire est un brin répétitive et c'est cela qui a sans doute fini par me lasser un peu.
Toutes ces chamailleries de Haute-Cour plus ou moins funestes ( surtout plus d'ailleurs...) finiront-elles par émousser mon intérêt pour cette période historique ?
A voir...
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Qui veut abattre son chien dira qu'il a la rage. C'est à peu de chose près le raisonnement qu'a tenu Henri VIII d'Angleterre pour se séparer de deux de ses six épouses qu'il fit exécuter. La rage ayant été avantageusement remplacée dans le propos par les motifs d'inceste et d'adultère, voire de trahison, plus adéquats pour faire condamner une femme, justifiant ainsi d'atteinte à la dignité royale.

C'est par l'enfance d'une de ses filles, celle qui devint la reine Elisabeth première du nom, qu'Alison Weir nous fait pénétrer l'intimité de cette famille pour le moins singulière, les derniers de la dynastie Tudor.

Excellent et volumineux ouvrage qui ne manquera pas de ravir l'amateur d'histoire. Il est roman quand il comble les oublis de d'histoire, il est biographie quand il s'appuie sur les faits que cette dernière a retenus. le talent d'Alison Weir étant de passionner son lecteur en mettant l'accent sur la sensibilité de celle qui est encore adolescente quand il lui faut affronter la rudesse d'un père autoritaire, les affres de la politique et la convoitise d'hommes en quête d'un bon parti. Et plus tard la rancoeur d'une soeur ne partageant pas ses choix religieux. Ouvrage fort bien documenté qui est tout sauf la mise en forme d'une ennuyeuse chronologie.

Elle a choisi de relater la vie de celle qui aurait pu être princesse si la primauté n'avait été donnée au descendant mâle pour assurer la succession royale, le candidat fût-il né après sa soeur. C'est donc reléguée au rang de Lady, d'où le titre de l'ouvrage, après la mort par décapitation de sa mère Ann Boleyn, qu'Elisabeth vécut une enfance à l'avenir incertain, y-compris quant à sa propre survie. le lecteur vit cette période de son existence comme un suspense même si ses connaissances en histoire le rassurent sur le sort de la jeune femme. Elle n'en devint pas moins souveraine d'un royaume qui n'avait alors encore rien d'un Royaume-Uni.

La menace la plus évidente sur son sort ne venait pas d'éventuel concurrents mais bien de sa propre soeur Marie lorsque cette dernière eut accédé au trône après la mort de son frère Edouard VI. Toutes deux ayant adopté des religions antagonistes en ces temps d'obscurantisme. Elisabeth eut le tort de se situer sur la voie la plus déviante du dogme officiel de Rome au point d'embrasser la Réforme. La ferveur catholique de Marie étant telle qu'elle alimentait volontiers les buchers auxquels elle condamnait sans scrupule les réfractaires à la soi-disant « vraie foi ».

Cet ouvrage se conclut avec l'accession au trône de celle qui régna en Angleterre sous le qualificatif de reine vierge. Il est fort bien écrit et décrit avec talent les épreuves que dut subir Elisabeth pour accéder au trône de son pays. Alison Weir nous fait percevoir les doutes de la jeune fille qui ne manquait pourtant ni de force de caractère ni d'ambition. Elle dut endurer de grands moments de faiblesse et de solitude tant elle craignit pour sa vie, livrée au bon vouloir de sa propre soeur. Ouvrage d'histoire dans lequel le romanesque a toute sa crédibilité et rend la discipline plus digeste. Une grande réussite à mes yeux.
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Je découvre Alison Weir par ce récit sur la vie d'Elizabeth juste avant qu'elle ne monte sur le trône. Son enfance, adolescence et jeune vie d'adulte sont ici relayées par le biais de trois parties, chacune à l'aune d'un règne différent : celui de son père, de son frère et de sa soeur.

Ce qui 'ma réellement séduite dans ce récit est tout le travail autour de la psychologie des personnage, notamment celui d'Elizabeth. L'autrice parvient à planter des graines là où il faut pour nous donner un portrait crédible de la princesse et future reine. Sa curiosité intellectuelle, son amour pour son peuple, son désir de rester célibataire, ses opinions religieuses mais aussi sa vanité et frivolité par moments sont ici amenés et présentés avec soin, lui donnant un portrait authentique et surtout sans de trop gros bouleversements ou de retournements de situation.

Ayant lu beaucoup de Philippa Gregory, qui traite de la même famille, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer. J'avoue avoir apprécié qu'Henri VIII, tout tyran soit-il, ne soit pas présenté aussi cruel et sadique que peut le dépeindre Philippa Gregory.

En revanche, j'ai déploré beaucoup de longueurs, notamment sur les deux dernières parties. La séduction de l'Amiral ainsi que la méfiance de sa soeur qui la pousse à mettre Elizabeth en captivité s'talent sur des pages et des pages. Cela a eu pour effet de me sortir de ma lecture, ce qui est bien dommage.
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Il ne m'a pas fallu longtemps pour m'immerger dans ce roman historique et pour m'attacher à cette petite Elizabeth.
Elle est la fille d'Anne Boleyn et du roi Henry VIII, et troisième dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre.
Quel destin incroyable, c'est fou le nombre de fois où sa vie était en danger et où elle a frôlé l'échafaud.
Elizabeth est perspicace et futée, elle comprend vite que sa vie ne sera plus jamais la même quand son statut passe de Princesse à Lady Elizabeth.
Très attachée à son père Henry le roi d'Angleterre, elle n'en oublie pas moins sa mère et son destin funeste. Anne Boleyn accusée des pires crimes a été condamnée à mort par son propre mari le roi.
Le triste sort de sa mère agira sur Lady Elizabeth toute sa vie comme un terrifiant avertissement.
Lady Elizabeth est brillante et très douée dans l'apprentissage de l'histoire et des langues.  C'est une petite fille intelligente et dotée du même esprit que sa mère.
Elle sera tout aussi charmante et beaucoup verront en elle un vrai danger.
On y suit sa tumultueuse relation avec sa grande soeur Marie,et avec ses futures belles-mères.
La relation qui m'a le plus touché est celle qu'elle entretient avec Kat, sa fidèle gouvernante.

J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture en découvrant une partie de la vie haute en couleur des Tudors.
En revanche j'ai trouvé quelques passages trop longs et répétitifs notamment lorsque Lady Elizabeth est une jeune femme et qu'elle subit les visites insistantes de son beau-père dans sa chambre.

Entre trahisons, exil, complots, guerre de religions, Lady Elizabeth a un destin incroyable et j'ai aimé cette version romancée par Alison Weir.

Je vous le recommande chaleureusement si vous aimez les romans historiques.
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Dans ce roman Alison Weir nous invite à découvrir la jeunesse de la future Élisabeth Ière, sa vie avant son arrivée au pouvoir.
Cela commence à ses trois ans, au lendemain de l'exécution de sa mère Anne Boleyn. Nous suivons donc l'enfance puis l'adolescence de la future reine, entre découverte de la culture, des jeux de pouvoir et de sa vie de femme. Elle est entourée de nombreux personnages importants parmi lesquels on peut citer son père, Henri VIII, son frère Édouard VI, sa soeur Marie Tudor pour les plus connus. On se souviendra également de celle qui l'a élevée, sa gouvernante puis amie, Kat Ashley ou encore de son beau-père Thomas Seymour.
Alison Weir précise bien en fin de roman sur quels éléments réels elle s'appuie et ceux qu'elle a choisis de davantage romancer car plus objets à discussion.
J'ai apprécié ce roman qui s'attache à la jeunesse difficile de cette reine, aux épreuves et aux complots qu'elle a vécus. J'ai également aimé le fait d'avoir un portrait davantage nuancé que celui que peut faire Philippa Gregory qui n'apprécie pas beaucoup le personnage. En résumé une bonne lecture historique.
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Une biographie sur la vie d'Élisabeth I depuis la mort de sa mère jusqu'à sa proclamation. Certes très romancée, elle parle de la lutte de la jeune fille pour faire valoir son titre de princesse héritière contre ceux qui ont toujours voulu sa chute. Un personnage fort, pour qui l'auteur a une très grande admiration.
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Il y a quelques années, fort secouée après avoir lu "La Malédiction du roi" de Philippa Gregory, j'ai mis de côté les romans sur la famille Tudor, tout en continuant d'en acheter quelques uns lors de promotions.

"Lady Elisabeth" se trouvait donc, depuis un moment, dans ma monstrueuse pile à lire, lorsqu'une chronique de mon amie Cléo Ballatore - écrivaine, que je remercie pour son partage, m'a donné envie de le découvrir.

Je m'attendais à une lecture de qualité, mais cela est allé bien au-delà, L'autrice, qui est historienne, nous faisant vivre aux côtés d'Élisabeth Tudor, de ses toutes premières années d'existence jusqu'à son accession au trône d'Angleterre.

J'ai beaucoup apprécié cette plume totalement addictive, ce livre étant susceptible de passionner tous les lecteurs quel que soit leur degré de connaissance des faits et personnages historiques évoqués. Ce roman est probablement un des meilleurs et des plus marquants du genre parmi tous ceux que j'ai lus.

Une superbe découverte donc, l'impression d'avoir vécu dans l'intimité de cette grande reine, en compagnie de toutes ces personnes l'ayant cotoyée, laissant, pour la plupart, leur empreinte dans la grande histoire.

Les livres sont d'extraordinaires machines à voyager dans le temps.
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J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman, mais je dispose maintenant d'un large spectre comparatif sur les biographies romancées qui me fait me dire que ce roman souffre de pas mal de défauts…

Commençons par le négatif avant de passer au positif. Selon moi, le roman souffre de trop nombreuses longueurs qui alourdissent le récit et le rendent indigeste. Cela s'est notamment accentué sur la fin, me faisant ressentir une lassitude terrible dans les dernières pages. L'autrice aurait ajouté des éléments nouveaux, ou des petits détails historiques qui auraient accentué l'aspect documentaire du roman, pourquoi pas, mon appétit de détails en aurait été comblé; mais ici, ce sont des successions de répétitions, inutiles selon moi, qui viennent parasiter l'histoire.

Par ailleurs, j'ai trouvé que la plume d'Alison Weir était un peu froide et banale. Elle nous passe d'un point de vue extérieur à l'héroïne, non d'un personnage particulier, et pour moi cela a totalement manqué de charme et d'implication. A titre de comparaison (je sais que ce n'est pas correct mais bon, cela a influencé mon avis lecture donc je me permets), Philippa Gregory nous met dans la tête des héroïnes qu'elle raconte, ce qui change absolument tout ! Ici, Elizabeth reste le personnage que l'on suit, mais je ne me suis pas spécialement attachée à elle, et je suis restée assez hermétique à ce qui lui arrivait.

Et c'est bien dommage, car la jeunesse d'Elizabeth I mérite bien des romans ! Princesse, puis bâtarde, puis héritière du trône, les deux premières décennies de sa vie ont été parsemées de nombre de péripéties. L'autrice précise bien que c'est son interprétation de rumeurs historiques qu'elle a mis en mots, mais j'aurais apprécié des notes de fin de roman plus détaillées pour nous expliquer ce qu'il en est factuellement, en termes de preuves historiques, des éléments qu'elle a énoncés dans son livre. Cependant, en gardant à l'esprit que c'est une biographie romancée, j'ai été emportée dans le récit de ce destin unique, et j'ai appris beaucoup de choses sur la vie de cette Reine.

Malgré mon avis partagé sur ce roman, je ne peux le déconseiller; il est toujours bon d'en apprendre davantage sur l'Histoire, et celle d'Elizabeth I est si épique qu'il serait dommage de passer à côté !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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L'enfance et l'adolescence de celle qui est devenue la grande Elizabeth 1er. Alison Weir nous embarque dans la vie d' Elizabeth, princesse devenue lady après l' exécution de sa mère Anne Boleyn. Même si l'histoire est romancée, la plupart des faits énoncés dans ce roman sont vrais ou demeurent comme vrais. Ce livre se lit rapidement grâce à l'écriture fluide d'Alison Weir.
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Lady Elizabeth est une lecture d'un ennui terrible. Non que l'écriture soit mauvaise, elle est juste froide, sans passion aucune. La description chronologique des évènements rend le tout encore plus indigeste, ne permettant aucune fantaisie.
De plus, les sentiments et comportements d'Elizabeth à 3 ans sont décrits comme si elle en avait 8, elle était certes intelligente mais il ne faut pas exagérer. Bref, je ne suis à aucun moment rentrée dans cette histoire, beaucoup trop "documentaire" à mon goût.
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