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3,48

sur 2656 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vive le boulot Andreaaaaaaa !!!
Non, ce n'est pas la révélation littéraire du XXIème siècle. Par contre c'est typiquement ce qu'on appelle un roman de gare. Il se lit rapidement, avec fluidité, légèreté et il supporte même une ou 2 somnolences entre 2 pages. L'autre bon côté de ce roman, c'est qu'après l'avoir lu, vous aurez 2 solutions :

- Soit votre boulot est comme celui de l'héroïne et dans ce cas là vous serez enfin déterminée à démissionner,

- Soit votre boulot est mieux (et je l'espère pour vous) et il vous apparaitra même particulièrement formidable !

Et la 3ème bonne nouvelle, sans sombrer dans le jogging en éponge moche, c'est que vous vivrez mieux le fait de ne pas avoir forcemment LA tenue Prada ou gucci à la dernière mode.

Bref, roman de bonne humeur.

Faut-il le lire ? Oui, à prendre plutôt qu'un magazine insipide à la gare, juste avant de sauter dans le train
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Fraichement diplomée, Andrea débarque à New-York, bien décidée à faire ses preuves dans le monde du journalisme. Elle obtient un entretien pour un magazine de mode. le problème: elle n'a aucun sens du style, ni connaît absolument rien en mode et sa patronne est le cauchemar de...tout le monde. Pourtant, elle fait ses preuves dans un monde où tout le monde juge et crache du venin sur tout. Malheureusement, elle change et ses amis ne la reconnaissent plus. L'humour grinçant du livre est excellent. C'est un critique acerbe sur le monde de la mode et une réflexion sur ce qu'on est prêt à faire et ce à quoi on est prêt à renoncer pour garder un emploi. Un très bon livre du genre, adapté au cinéma.
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J'ai acheté ce livre depuis longtemps, et ne l'avais pas encore lu par manque de motivation.

J'ai finallement décidé de le lire pour ne pas l'avoir acheté "pour rien". J'ai mis énormement de temps à lire ce dernier par manque de temps avec les cours et également car l'histoire m'ennuyais par moment.

Andrea qui est embauchée en tant qu'assistante de Miranda Priestly, rédactrice chef du magasine de mode Runway. Débarquant dans un monde qui n'est en aucun cas le sien, Andrea va vite devoir se plier aux ordres de son intransigeante., satisfaisant ses moindres désirs.

Il n'y a pas vraiment d'histoire, on suit simplement l'adaptation (ou non adaptation) d'Andrea dans ce travail et comment elle évolue.

Andrea semble détester ce travail et attend avec impatience la fin de son année dans l'entreprise pour pouvoir ensuite travailler en tant que journaliste ou écrivaine pour le New Yorker. Mais elle semble tout de même devenir "accro" à son poste d'assistante, délaissant peu à peu son petit ami, sa meilleure amie ainsi que sa famille pour un travail qui ne lui tient pas vraiment à coeur, c'est ce que j'ai eu un peu de mal à comprendre.

Son personnage m'a donc agacée par moment. J'ai au contraire plutôt apprécié le caractère d'Alex, le gentil petit ami de cette dernière, qui semble blessé par l'éloignement de sa belle.

J'ai également apprécié Christian, l'écrivain qui m'a souvent fait sourire par sa manière de s'exprimer. Lily, la meilleure amie d'Andrea, qui est étudiante, bois beaucoup et passe d'homme en homme est un personnage que je n'ai pas vraiment compris.

La fin ne m'a pas du tout surprise, je me doutais bien qu'Andrea allait craquer à un moment ou un autre.

Finalement, j'ai dans l'ensemble, plutôt bien aimé ce livre, même si j'ai parfois été ennuyée. J'ai cependant préféré le film, et suis un peu déçue que certaines scènes ne se trouvent pas dans le livre. Ça reste tout de même, une bonne lecture, même si la chick-lit n'est pas le "genre" littéraire que je préfère.




Lien : http://livres-enfolie.blogsp..
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Le Diable s'habille en Prada est un roman que L'Express, Lire, ainsi que des magazines féminins, ont encensé de critiques élogieuses, et l'adaptation cinématographique de 2006 (si mes souvenirs sont bons) avec Anne Hathaway et Meryl Streep n'a fait que renforcer le succès dont bénéficiait déjà le livre. Alors que j'étais en hypokhâgne, en classes préparatoires littéraires, je me suis plongé dans la lecture de cet ouvrage, histoire de prendre une pause avec les monuments littéraires que je devais étudier. Ce roman a suscité chez moi le rire par ses sarcasmes, et son humour acerbe : Andrea Sachs, la narratrice, récemment diplômée de l'université Brown, se lance à la conquête de New York, afin de faire carrière dans le journalisme. Ce qu'elle veut, c'est mettre sa plume au service du New Yorker. Faute de contacts pour la pistonner (c'est toujours comme ça dans le monde de la presse, je suis bien placé pour le savoir, puisqu'il fut un temps où je souhaitais ardemment devenir journaliste), Andrea fait de timides débuts chez Runway, célèbre magazine de mode dont la rédactrice en chef est Miranda Priestly, l'archétype de la patronne impitoyable. Bon, on devine aisément que Miranda a été créée autour de l'emblématique Anna Wintour, rédactrice en chef de Vogue, magazine de mode que je n'ai pas besoin de vous présenter. Sauf qu'Andrea est embauchée en tant qu'assistante, et que ses tâches se résument essentiellement à : guetter sur son portable les appels de Miranda, consigner ses requêtes, et les exécuter. Attention, c'est un véritable agenda de ministre pour Andrea qui doit accomplir des missions n'ayant nullement trait à la presse écrite. Au contraire, la nouvelle recrue doit le plus souvent aller récupérer des habits pour sa patronne, lui apporter ses repas préparés par les chefs des meilleurs restaurants situés à l'autre bout de New York, ou simplement un café de chez Starbucks. Et encore, je vous résume ses journées de travail dans les grandes lignes ! Attendez de voir la course au manuscrit d'Harry Potter (si, si, il y a bel et bien un passage consacré à une telle mission). Cependant, après des débuts laborieux, Andrea parvient à se conformer à l'image que Runway cherche à donner. Mais pervertie par le carriérisme qui gangrène la rédaction, Andrea sacrifie sa vie sentimentale et ses amitiés, au profit de sa réussite.

Si le personnage de Miranda est très intéressant à observer, celui d'Andrea m'a agacé pour les raisons suivantes : j'ai eu l'impression que la narratrice faisait une crise d'adolescence à retardement  dans ce roman ; notre jeune diplômée se retrouve confrontée au monde du travail dans lequel elle fait ses premiers pas, et se heurte à une réalité qu'elle n'avait jamais soupçonnée. Bref, après avoir pris du bon temps sur les bancs de la fac, Andrea découvre ce que c'est que de vivre en solo sans ses parents, en colocation avec des amis, puis son bien-aimé. Et en dépit de son cheminement dans l'oeuvre, sa personnalité n'évolue pas : elle demeure la même gamine qui veut tout sur le champ ; vingt-trois ans, mais quatorze ans d'âge mental. En ce qui concerne le regard de l'auteur sur le monde de la mode, son analyse est tout à fait pertinente : le roman démontre à quel point la mode happe ceux et celles qui veulent faire carrière dans ce domaine. J'ai particulièrement été frappé par les descriptions récurrentes qui dépeignent des filles à la silhouette rachitique, juchées sur des talons de huit ou douze centimètres. L'attitude du personnel de la rédaction n'échappe pas non plus à la plume de l'auteur qui insert des dialogues sournois et tordants. En ce qui concerne le personnage de Miranda, nous avons le cliché le plus réussi de la patronne d'un journal de mode: comme toute créatrice de tendance qui se respecte, elle est convaincue d'en savoir plus que quiconque sur quoi que ce soit, elle reste résolument campée sur ses positions, et bien entendu, ne se remet jamais en question, pas plus qu'elle ne se soucie de la déontologie du travail ni du sort de ses larbins. Égocentrique, narcissique et hautaine, la rédactrice en chef se contente de laisser son équipe faire tout le travail pour elle, et considère indigne de sa personne des tâches comme mettre sa signature au bas d'un document officiel, à tel point que son personnel doit imiter sa signature (qu'est-ce que je vous disais au sujet de la déontologie?), tous les prétextes sont bons pour ne pas lever le petit doigt, alors que son équipe se plie en quatre pour elle.

Le roman nous montre un implacable constat qui aujourd'hui encore s'avère réel : seuls les plus tenaces, les plus opiniâtres et les plus pugnaces parviennent à s'imposer dans ce milieu où vous ne pouvez pas vous permettre d'être vous-même. Une fois que vous vous êtes démarqués lors de l'entretien d'embauche, vous devez vous hâter de devenir ce que les autres veulent que vous soyez. Voilà l'expérience que fait Andrea. Ne vous méprenez pas sur mes propos, je respecte le monde de la mode qui encourage et préserve un savoir-faire (et puisqu'on parle de mode, mon style favori est celui dit preppy), mais ses problématiques soulevées par la représentation de l'humain, par la pédophilie (la mode, au même titre que le cinéma d'ailleurs, fait partie de ces industries qui sont viciées par des problèmes de ce genre), et par le rapport au corps me heurtent. Pour en revenir à l'ouvrage de Lauren Weisberger, c'est un livre agréable à lire, très drôle, mais qui dévoile ce que nous ne soupçonnions pas au sujet de l'usine à rêves qu'est cet univers glamoureux. Alors, êtes-vous certains de vouloir obtenir un CDD pour travailler auprès de Karine Roitfeld ? Vous êtes prêts à faire abnégation de votre personne ? À renier votre humanité ? Vous ne vous souciez que de la rentabilité et de tout ce qui a trait à l'apparence ? Vous vous investiriez dans ce travail au péril de votre vie (sans rire) ? Alors ce poste est fait pour vous !
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Suite au visionnage du film du même nom, avec dans le rôle d'Amanda Priestly la célèbre Meryl Streep, je me suis attelée à la lecture du roman. J'ai pris beaucoup de plaisir à regarder les aventures d'Andrea se débattant dans le monde de la mode et pris beaucoup moins de plaisir à la lecture du livre.
Il ne faut pas s'attendre à lire un chef d'oeuvre, un prix nobel de littérature, mais le style n'est pas mauvais du tout, l'histoire est distrayante et permet de passer un bon moment. Je le classe dans les livres destinés à me vider la tête, à me distraire sans trop réfléchir, ce n'est quand même que de la Chick-lit!
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sympathique à lire oui, bon moment de lecture
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Petite histoire féminine sans prétention, agréable à lire quand on a envie d'une lecture détente. Si ce n'est pas le cas, évitez-donc !
New York, la mode, la cruauté féminine, tout cela avec de l'humour !
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j'ai passé un bon moment avec ce livre, il plutôt marrant, avec de la mode, mais'il est vachement différent du film:)
Lien : http://uneporteaufildespages..
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Roman léger et drôle. Idéal pour lire sur la plage.
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J'avais beaucoup aimé le film mais ai été très déçue par le film. Fait rarissime, il est moins profond, moins subtil (Meryl Streep quand même!). Très classique dans le genre.
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