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3,26

sur 67 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie les éditions le Livre de Poche de m'avoir permis de découvrir cette lecture ! Il est vrai que des romans post-apocalyptiques reposent sur une base similaire, mais celui-ci m'attirait plus que les autres et j'ai émergé de ma lecture agréablement surprise.

La vie telle que nous la connaissons n'existe plus. Un virus s'est propagé dans le monde entier, éradiquant une partie de la population. Il ne reste plus que les adolescents qui, une fois qu'ils ont atteint l'âge adulte, décèdent des suites de cette mystérieuse maladie. Pour survivre durant le peu de temps qu'il leur reste, ils se sont regroupés en groupuscules. Entre ces microsociétés, c'est la loi du plus fort qui prévaut. L'anarchie, le désordre et la confusion se sont emparés de la ville, plongeant les survivants dans une lutte sans merci.

À la mort de son grand-frère, Jefferson est amené à lui succéder comme chef de son clan. Accompagné de Donna, Brainbox, Peter et Opaline, il va tenter l'opération de la dernière chance : trouver une explication à ce virus et – si possible – l'endiguer le plus vite possible, avant que l'humanité tout entière disparaisse.

C'est à travers les yeux de Donna et Jefferson que le lecteur s'enfonce dans la noirceur de cette nouvelle société. Il faut s'attendre à un rythme saccadé, une ambiance à couper au couteau et un décor étouffant, gris et déprimant. L'auteur ne mise pas beaucoup sur l'action et privilégie d'autres aspects de son intrigue, tels que les descriptions et la psychologie de ses personnages. Personnellement, j'aurais aimé plus d'action, de péripéties, et moins de longueurs.

Chris Weitz pose les bases dès le départ, avec un background saisissant. Précisons aussi que l'auteur est également scénariste et réalisateur de films à succès (type Twiligh, À la croisée des mondes…). Cette influence se retrouve dans tous les petits détails. L'histoire est construite comme un scénario, le décor est planté avec minutie, mais également un sens du réalisme peu commun. Personnellement, j'ai beaucoup aimé le soin apporté aux détails, même si, de fait, il laisse moins de place à l'imagination.

Chris Weitz nous offre une double narration originale. Jefferson et Donna… deux adolescents qui se sont retrouvés du jour au lendemain sans parents, sans cadre, avec tout ce qu'une catastrophe telle que celle-ci peut entraîner : dites au revoir à votre petit confort douillet, aux smartphones, à internet… Une vie futile, aux antipodes de ce à quoi ils doivent faire face désormais. Livrés à eux-mêmes, ils n'ont pas d'autre choix que de survivre en attendant que la maladie les prenne, eux aussi.

Il y a un travail très intéressant qui a été fait autour de la psychologie de ces deux personnages. Je les ai trouvés attachants – autant que faire se peut. Cyniques, désabusés, ils ont dû grandir plus vite que prévu, et on les prend rapidement en pitié.

Concernant la plume de l'auteur, je pense que ça passe ou ça casse. On sent encore une fois l'influence du scénariste. Il ne va pas s'arrêter sur des impressions ou des idées conceptuelles, mais plutôt sur les faits, l'action immédiate. Tout est concret, palpable. Ça peut donner l'impression au lecteur qu'il est détaché de l'histoire, peu impliqué. En tant que lectrice, ce n'est pas quelque chose qui m'a dérangé, car je lisais comme si je visionnais un film. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que The Young World ferait un film très sympathique.

En résumé, au moyen d'une plume incisive et efficace, Chris Weitz nous propose le premier opus d'une saga post-apocalyptique noire et inquiétante. Les personnages, l'intrigue, l'ambiance et le décor... tous ces éléments sont suffisamment singuliers pour rendre l'histoire marquante et digne d'intérêt.

Lien : http://april-the-seven.weebl..
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Une maladie a emporté tous les adultes et les enfants, seuls les adolescents ont survécu. Mais leur répit est de courte durée car, arrivés à l'âge de dix-huit ans, la maladie les rattrape et les terrasse à leur tour.
A New-York, les communautés s'organisent en entités rivales ou partenaires. Depuis la mort de son frère, Jeff est devenu le chef de sa tribu. Avec son ami Brainbox, un petit génie, il est persuadé qu'en se documentant un peu, il trouvera le moyen d'endiguer la situation pour sauver ce qu'il reste du monde. Alors, dans le plus grand secret, les deux garçons préparent leur expédition pour la bibliothèque. Donna, Peter et Opaline se joignent tout naturellement à eux. Pourtant, le groupe n'imagine pas encore qu'en sortant de leur communauté, mille dangers les attendent, ainsi que la vérité. Sont-ils seulement prêts à affronter tout cela ?

Un synopsis alléchant a su capturer mon attention et me voilà avec ce roman #YoungAdult enter les mains.
Si d'ordinaire les #Dystopie m'attirent et me captivent d'entrer de jeu, celle-ci a mis plus de temps à m'envoûter. La faute au style brut d'adolescence. Puis la trame du récit s'est installée et, peu à peu, je me suis laissée convaincre par cette histoire racontée à deux voix.
Si jefferson expose ses réflexions philosophiques sur l'ancien ainsi que le nouveau monde, Donna, quant à elle, reste emprunte de nostalgie et multiplie les sarcasmes concernant sa nouvelle situation. Au gré de leur avancée dans ce périple, le couple de héros balaie chacun des aspects de notre société (religion, économie, mode de vie, discrimination, sexualité ...) pour constater les effets de leur disparition sur leur quotidien, faisant basculer le roman dans une sorte d'analyse drôle et sincère de notre monde moderne.
Question action, le roman oscille entre langueur exagérée et rebondissements surprenants.
Au final, The Young World ne manque pas d'atouts si l'on sait s'accommoder d'un style plus proche du langage parlé que de la grande littérature.
A lire pour les remarques pertinentes dont ce roman fait preuve sur notre société capitaliste ultra connectée.
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Chronique de Melisande

The Young World est un roman post-apocalyptique qui se laisse lire mais il faut avouer que ce n'est pas non plus le livre du siècle dans le sens où je n'y ai pas vu vraiment d'originalité dans ce qui nous est proposé. Néanmoins j'ai passé dans l'ensemble un bon moment de lecture. C'était sympathique mais pas extraordinaire donc tout dépend des attentes que vous avez de vos lectures. Si c'est une lecture détente ou si vous cherchez à tout prix la pépite, le coup de coeur.

Je ne ferai pas de résumé de l'histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s'agit d'autant que les événements arrivent assez vite pour s'en rendre compte. L'écriture de l'auteur est plutôt simple mais efficace, c'est assez visuel et l'on voit clairement que l'auteur est scénariste. C'est incisif, direct, pas de perte de temps en description, etc. Au cinéma, je pense que ça pourrait être efficace, d'ailleurs, il doit faire l'objet d'une adaptation et c'est l'auteur lui même qui le réalisera.

Une chose que l'on peut dire de The Young World est que dès les premières pages nous sommes plongés dans l'univers de l'auteur, au coeur de « l'action ». Les informations nous parviennent petit à petit par l'intermédiaire de Jefferson et Donna qui sont tout deux les narrateurs de cette histoire. Par alternance des points de vue nous pouvons donc comprendre la situation dans laquelle ils se trouvent. Un virus parvenu il y a de cela 2 ans a décimé la population, du moins une partie de cette population, les enfants et les adultes. Seuls les adolescents tentent de survivre dans un monde où il n'y a plus électricité, plus tellement de nourriture et où règne la violence.

L'univers assez simple et déjà vu, mais cela reste efficace dans le genre. Ce n'est pas la première fois qu'en post-apocalyptique on découvre que seuls des enfants ou des adolescents ont survécu alors que le reste du monde n'existe plus. C'est le cas de la série Gone de Michael Grant où les adultes disparaissent, la série de BD Seuls de Bruno Gazzotti & Fabien Velhmann où il n'y a qu'un groupe d'enfants qui restent en ville ou encore Seuls au monde d'Emmy Laybourne où l'on voit également un groupe d'enfants et d'adolescents devant survivre suite à un début de fin du monde. Bref, ce ne sont que des exemples mais le sujet a déjà été traité plus d'une fois. Et bien souvent cela devient vite l'apocalypse à moins d'essayer un temps soi peut d'y mettre de l'ordre et s'organiser.

Pour The Young World des clans se sont formés pour tenter de survivre dans ce monde. Nous suivons celui de Jefferson et son frère Washington situé au Washington Square ainsi que leur amie Donna. Un petit groupe décide de partir en quête pour trouver un remède au virus et s'ensuit toute l'aventure que nous découvrons dans ce premier tome. L'intrigue en soi est plutôt simple et ne tient pas à grand-chose pour le moment. Ce n'est pas inintéressant mais il est vrai que je m'attendais à quelque chose d'un peu plus consistant.

Ce premier tome est avant tout, à mes yeux, un tome introducteur pour nous présenter des personnages, un univers, une situation. Il y a tout de même un peu d'action pour qu'on ne s'ennuie pas, il arrive tout un tas de choses à Jefferson et Donna mais cela reste assez léger et en surface. Je pense que je lirai tout de même la suite pour voir où l'auteur nous emmène car ce n'est qu'une introduction à ce monde.

[...] Suite de l'avis et avis de Ceinwèn sur la page de la chronique
Lien : http://www.lireoumourir.com/..
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Ce roman est une dystopie. Nous sommes dans un monde post-apocalyptique. Seuls des adolescents ont survécu. C'est classique. de nombreux clans se sont constitués et la loi du plus fort règne. Il n'y a plus de gouvernements, de sociétés. Deux voix alternent: celle de Jefferson et celle de Donna. Les deux personnages principaux utilisent des tons différents, ce qui est une force de ce livre. Par contre, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman.
[...]
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The Young World est un peu déjà vu au niveau du scénario. Un virus frappe les Etats-Unis, il tue tous les jeunes et les vieux, ne restent que les adolescents ou presque voués à mourir, ce sont les gangs qui gèrent tout et un petit groupe veut sauver le monde. le livre reste assez bien écrit et on se prend à la lecture. le héros et son groupe sont assez sympathiques et on espère qu'ils s'en sortent malgré toutes les épreuves qu'ils doivent traverser pendant leur périple. le monde est vraiment au plus mal sachant que certains gangs en profitent et font vivre l'enfer à certains et en particulier aux filles. On n'a pas vraiment envie de vivre dans le monde dans lequel ils vivent entre le danger des autres mais également les problèmes pour survivre surtout au niveau de la nourriture mais également avec la maladie qui les touche automatiquement passé 18 ans. Je ne peux pas dire avoir adoré ce livre, il me faisait de l'oeil depuis quelques mois et l'annonce du deuxième livre m'a décidé à sauter le pas. Je ne l'ai pas dévoré je n'avais pas forcément hâte de savoir la fin mais je ne l'ai pas détesté quand même. Il change des dystopies que l'on a en masse à l'heure actuelle et ça change un peu d'avoir un héros pour une fois car il devient de plus en plus commun d'avoir des filles même si dans son groupe une fille est quand même omniprésente. En fait, chaque chapitre passe d'un personnage principal à l'autre soit de Jefferson à Donna ce qui met un peu de piment à la lecture. L'action n'est pas omniprésente mais il y a de bons rebondissements et le rythme est régulier.
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Nous suivons cette histoire avec l'alternance de deux points de vue, celui de Jefferson et celui de Donna. Ce sont deux amis d'enfance qui ont réussi à survivre à l'Événement qui a eu lieu récemment. Cela fait maintenant deux ans qu'il n'y a plus de personnes de plus de 18 ans, ni de petits enfants. L'étrange mal les a tous décimés pour ne laisser vivre que les adolescents. Ces derniers sont livrés à eux-mêmes et selon les endroits de la ville, les groupes fonctionnent différemment.

Dès les premiers mots nous sommes dans le bain ! le groupe de Washington Square se fait provoquer sur leur territoire par les Résidentiels. Cependant Wash, le frère aîné de Jefferson, arrive à les faire fuir en mettant en avant le fait que chaque jour est compté pour tous les survivants. La maladie les foudroie à la sortie de l'adolescence et le jeune homme est vraisemblablement sur le point d'y passer à son tour.

Un peu plus tard après que les Résidentiels soient repartis bredouille, Brainbox, le petit génie de la bande convainc Jefferson qu'il y a peut-être une solution à la maladie. Mais qu'il est nécessaire d'aller chercher des informations dans la bibliothèque centrale de la ville qui est dite hantée. Jefferson veut croire en cette solution car pour lui, c'est la possibilité d'un renouveau si les gens ne se voient plus condamnés à leur majorité, il veut croire en ce futur.

C'est donc un petit groupe qui quitte Washington Square pour rejoindre la bibliothèque, ce qui les amènera à traverser toute la ville.

L'histoire est plutôt intéressante car il semblerait que la maladie ne soit pas naturelle mais fait une vraie sélection. Avec les héros, on découvre peu à peu la vérité concernant l'Événement. Comment ont évolué certains pans de la population survivante, car Washington Square forme un groupe coupé des autres.

On observe des adolescents qui n'ont pas d'avenir, formant des groupes sanguinaires ou essayant juste de survivre aux autres. le chemin est plein d'embûches et nos héros doivent convaincre, mais aussi faire des choix.

Le tout est saupoudré d'une romance baignée de cette situation post-apocalyptique mais possédant également les problèmes récurents des ados, de souvenirs, de regrets, et du futur.

On regrettera cependant des petites longueurs et quelques facilités scénaristiques. Mais c'est un premier volume qui est plutôt sympa dont la fin fait naître beaucoup d'interrogations et qui nous donne envie de nous pencher sur la suite !
Lien : http://www.onirik.net/The-Yo..
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The Young World est un roman post-apocalyptique qui reprend toutes les bases du genre : population décimée par un virus, personnages qui doivent survivre, ville fantôme… L'écriture de Chris Weitz est très cinématographique (et pour cause il est réalisateur) et on a un peu l'impression de lire un scénario de film plus qu'un roman. La fin, qui annonce une suite, est assez surprenante par rapport au reste du récit… On le conseille plutôt pour les plus grands à cause de certaines scènes très violentes.
Lien : http://www.dimensionados.fr/..
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The young world est le premier roman du réalisateur Chris Weitz à qui l'on doit le second opus de la sagaTwilight et A la croisée des mondes. Pour ses débuts, l'auteur a choisi l'anticipation et le post-apocalyptique. The young world se déroule dans un futur proche, dans un New York peuplé par des gangs d'adolescents depuis qu'un mystérieux virus a tué tous les enfants et les adultes. Si j'ai apprécié certains points du roman, tout n'a pas été positif. J'ai passé un bon moment mais je sais que cette lecture ne me laissera pas un souvenir impérissable non plus.



Nous suivons deux personnages bien différents : Jeff et Donna. Jeff est le frère de Wash, le leader de la tribu "Washington Square" et il va devoir, très vite, reprendre le flambeau. Dans cet avenir proche, les adolescents qui deviennent adultes succombent rapidement à la Maladie, un virus foudroyant qui a exterminé une énorme partie de la population. Seuls les mineurs de plus de douze ans lui résistent et parviennent à survivre. Après la mort de son frère, Jeff n'a pas le temps d'être en deuil. Il quitte son clan, accompagné de ses amis, pour chercher un remède au virus. Sans un antidote, il mourra lui aussi, dans un an. Jeff est un adolescent réfléchi et cultivé. Il va vite s'adapter à leur nouvelle vie, sans électricité ni modernité. Donna, à contrario, reste plongée dans le passé. Incapable d'oublier la vie d'Avant, elle n'arrive pas à avancer. Donna a un caractère plus fort. Elle est spontanée, méfiante et manque de confiance en elle. J'ai bien aimé les deux héros même si j'ai trouvé que l'auteur n'explorait pas assez leur psychologie. Leur relation est également trop survolée et aurait mérité d'être plus intense.



Contrairement à la plupart des romans post-apocalyptiques, dans The young world, il n'y a ni zombies ni gouvernement totalitaire en place. Ce roman m'a fait penser à la série "Revolution"... en enlevant les adultes! le système s'est effondré et les ado, livrés à eux-même, se sont regroupés en clans. Il n'y a pas de règles, la violence et le chaos règnent et chaque jeune peut mourir à tout moment. Chris Weitz a beaucoup réfléchi à son univers. Il ne se contente pas de nous dire que les ado sont organisés, il nous le prouve en nous expliquant comment ces nombreuses tribus fonctionnent entre elles (leur système de monnaie et de troc notamment). Loin d'enjoliver les choses, nous allons croiser des cannibales, des prostitués et des assassins. Privés de tout cadre, certains deviennent fous et commettent les pire atrocités. Les explications sont très intéressantes mais j'ai par contre, ressenti quelques longueurs dans la première moitié du roman.

Autre point important, nous retrouvons un triangle amoureux (j'entends d'ici des soupirs d'exaspération!) mais cette fois, c'est un homme qui se retrouve à hésiter entre deux femmes! Malheureusement, le triangle est pas vraiment approfondi et n'apporte pas grand chose. C'est plutôt un prétexte pour rapprocher les protagonistes.

Côté style, Chris Weitz a une écriture très cinématographique. On sent qu'avant d'être auteur, il est avant tout réalisateur. Les descriptions sont aussi présentes que les explications. L'auteur a surtout mis l'accent sur ces deux points, au risque de moins s'attarder sur l'évolution de ses héros.



Pour conclure, The young world m'a plu, malgré les quelques points négatifs que j'ai pu soulever. Sans être un roman post-apocalyptique incontournable, The young world mérite d'être lu. J'ai trouvé la fin du roman particulièrement réussie. Rapide, intrigante et très ouverte, elle donne envie d'en savoir plus. Je serais donc au rendez-vous pour la sortie du tome 2 !



Lien : http://www.megworld.fr/2015/..
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