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Toujours aussi agréable à lire.

On ne présente plus Assasynth.
Pour cette nouvelle aventure, on retrouve EVE que j'avais personnellement adoré dans un opus précédent et qui méritait un deuxième passage.
La SecUnit est toujours aussi intéressante avec sa répartie caustique et toute en « finesse »
Concernant l'IA, on est encore loin IRL du stade développé dans le roman, c'est donc une réflexion plus hypothétique sur la place et la légitimité de ces dernières dans notre société. Mais préparons nous.
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Après quatre novellas, SecUnit revient dans un roman. Encore plus d'aventures ? de séries aux titres évocateurs dévorées par l'héroïne ? de combats et d'action? Oui, absolument. Mais le passage au long format ne conduit-il pas à l'overdose ? le rythme, trouvé durant les précédents épisodes, en souffre-t-il ? Tentons de répondre à ces questions… et à d'autres.

Pour commencer, il faut affirmer que le ton ne change absolument pas. L'héroïne est toujours emplie de doutes existentiels ou autres. Elle regarde toujours des heures de série pour se vider la tête. Elle se parle toujours à elle-même avec la même distance, la même ironie. Elle utilise toujours les mêmes phrases à rallonge, agrémentées de parenthèses, voire de crochets. On est vraiment plongé dans l'esprit du personnage et on voit le monde à travers ses yeux, son prisme. Et c'est bien comme ça.

Le monde décrit vit toujours sur les mêmes bases : les vilains corporatistes qui tentent d'acheter tout dans le monde, jusqu'à l'air respiré et qui sont capables de monnayer un sauvetage. La société de Préservation, qui ressemble à ce qu'on pourrait espérer, plus égalitaire, plus juste, qui ignore l'esclavage et la monétisation à outrance d'une grande partie de l'univers. Les planètes où sont enterrés des vestiges aliens, dangereux car incompris et souvent contagieux, capables de créer des visions d'horreur. Bref, le lecteurice n'est pas surpris en entamant cette lecture. Et c'est cela que l'on cherche en lisant une série, donc, c'est bien.

Ce qui change le plus, à mon avis, dans ce format, c'est la complexité de l'intrigue. Et là, Martha Wells s'en est donnée à coeur joie. Non qu'elle ait bâtie une histoire horriblement tordue. Mais elle la complique avec délectation en multipliant les intervenants, pour commencer. Outre les habituels personnages (dont certains qui reviennent : EVE est bien là, et en pleine forme), on découvre des êtres étranges au comportement curieux. Et, cela fait partie de l'efficacité de la narration du maintien du suspens, dont on ne sait vraiment pas grand-chose. Les révélations vont arriver au compte goutte. Et certaines d'entre elles, au lieu de clarifier la situation, va encore la complexifier. Autrement dit, il faut un peu s'accrocher pour suivre tous les aléas de cette aventure.

Je ne m'en plaindrai pas, étant l'un des premiers à regretter les scénarios écrits sur un ticket de métro (à propos, il paraît que les tickets de métro vont disparaître progressivement : encore une expression qu'il faudra expliquer aux futures générations). Mais là, parfois je me suis fait un ou deux noeuds au cerveau. Mais cela n'a pas été un déplaisir, au contraire. J'ai adoré suivre les scènes de combat, toujours aussi bien décrites (l'autrice n'a rien à envier aux spécialistes de la SF militaire du style de David Weber, l'auteur de la série Honor Harrington).J'ai adoré m'interroger sur les réelles motivations de chacun. J'ai adoré observer les tractations de personnages fourbes au possible, balayés par la finesse de SecUnit. Et oui, la finesse ! Car elle progresse chaque jour jour davantage, au fur et à mesure qu'elle mûrit. Et elle est en pleine crise de croissance, avec l'enrichissement (et les difficultés qui vont avec) de ses amitiés. Il lui déjà accepter l'idée qu'elle peut posséder des amis. Voire plus. Une batterie de nouveaux sentiments pour cet être qui se construit en permanence. Avec le sourire, mais aussi beaucoup de sérieux. Et c'est tant mieux.

Bilan globalement positif pour ce passage de la novella au roman. Même si certains passages m'ont un peu lassé, dans l'ensemble, je trouve que Martha Wells a parfaitement réussi cet allongement. Cela lui a permis de développer davantage encore ce personnage qui fait notre bonheur depuis cinq récits. Chouette, il en reste encore un ! Zut, il n'en reste plus qu'un !
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Quand mon fils m'a conseillé cette série, je me doutais que cela serait quelque chose ! Mais pas que j'adorerai autant...

Là, on en a pour 400 pages de pur bonheur, puisqu'on retrouve EVE, le vaisseau qui a sympathisé avec AssaSynth dans une histoire précédente. Et c'est furieusement drôle !

Ils vont devoir sauver des humains, l'équipage d'EVE, kidnappés sur une planète inconnue de leurs banques de données. Et notre héros est toujours aussi rebelle, donc on se retrouve dans des situations loufoques.

Ce que j'aime surtout, c'est ce personnage, qui est un robot? Oups pardon, pas un bot, mais un truc plutôt robot, avec des composants humains, mais les humains qu'il doit protéger l'énervent, mais en fait il les aime bien parfois, ça dépend qui il croise. Et qui préfèrerait mater des séries, plutôt que d'aller au charbon. Et qui déteste aussi ressentir comme des émotions...

Bref, ce titre peut se lire indépendamment des autres, mais je conseille quand même de lire les autres tomes avant pour une meilleure compréhension.



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Un régal ! le passage au format long est définitivement un succès.
Une intrigue plus touffue, un personnage qui évolue vraiment entre le début et la fin, un rythme régulier plus lent (moins d'action à la page) que dans les novella mais tout à fait agréable, rien ne m'a déplu dedans.

Alors, dans ce tome SecUnit (qui se surnomme lui même Murderbot, AssaSynth en VF) accompagne la fille de son humaine, ainsi que d'autres membres de la famille étendu et des amis, lorsque ceux ci se dirigent vers un centre de recherche sur une planète lointaine.
Mais lors du voyage, le vaisseau de transport est attaqué par des inconnus qui ne semblent faire parti d'aucune corporation et qui ont la peau grise très bizarre. ils prennent des humains et SecUnit en otage …

SecUnit se rend bien vite compte que le vaisseau avec lequel ces personnes les attaquent est celui de son ami ART (EVE en français) qui l'avait aidé lors de ses voyages dans les tomes précédents.
Mais une fois dedans il s'aperçoit qu'il n'y a plus aucune trace de lui car les pirates l'ont effacé lors de leur prise du vaisseau pour installer leur propre AI. Il sombre alors dans une fureur mélangé d'une énorme tristesse et décide de se retourner sauvagement contre les pirates qui ne savent pas ce qu'ils ont inconsciemment déclenché …

Quel plaisir de retrouver Murderbot !

Dans ce tome il est encore plus émotionnel que dans les novella précédentes. En fait il est même limite constamment en colère sur la première partie du roman. Il a bien l'intention de faire payer très cher aux pirates pour avoir supprimé son ami sans même se poser de question. C'est un changement énorme pour notre secunit qui était en général calme et sarcastique malgré le danger dans les livres précédents.

Pour autant l'humour n'est pas en reste, il y a des passages qui m'ont fait éxploser de rire et une fois que l'ambiance lourde du début retombe ça retrouve un peu son coté leger habituel. J'adore les dialogues dans cette série, ils sont excellents, et particulièrement dans ce tome ci qui joue limite plus sur les dialogues que les monologues !

Bref, j'ai passé un excellent moment.

C'est vrai que si je devais faire une remarque c'est le fait que sur un roman plus long, c'est peut être un peu plus technique sur le long terme.
La plupart des « batailles » que Murderbot subit sont de type informatiques et donc ça parle beaucoup de programme, de code, de killware, on a donc plein de vocabulaire qui est assez technique. Sans être obscur pour autant, je vous rassure, car tout a un nom « imagé » qui fait qu'on se représente bien visuellement ce qu'il se passe. Justement je trouve que l'autrice a vraiment trouvé un bon moyen de nous décrire des scènes totalement informatique sans perdre une personne qui n'y connaîtrait rien du tout.

Je n'ai jamais été perdue mais ça m'a demandé quand même une certains concentration. Mais je pense que c'était surtout qu'en VO les abréviations ne sont pas forcement hyper évidente au premier coup d'oeil du genre TargetSysControl. Sans doute qu'en VF ça serait passé sans le moindre souci en fait, ici la VO a rajouté un peu de complexité.

Pour en revenir aux points forts, il y a vraiment des scènes d'exception à certains moment qui m'ont fait exploser de rire ou m'ont bien ému. Je me retiens de vous en sortir des citations, parce que ça va spoiler, mais c'est difficile.
Je l'ai lu en trois jours, j'ai voulu vraiment savourer ce tome que j'attendais depuis longtemps.

Je me suis régalée ! Martha Wells arrive une fois de plus à me donner exactement la lecture que j'attendais et réussi pleinement le passage au format plus long !
Lien : https://delivreenlivres.home..
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Mon avis : “C'est plus long que les tomes précédents”
Voila !
Non ne partez pas !

> Il y a toujours autant d'action. Mais plus long, il y a dans le livre plus de pages pour le reste

Plus long pour plus de dialogues et interactions avec les humains.
Oui car dans les précédents épisodes, les rencontres sont assez … fugaces et rapides.
Ici le Muderbot interagit même en dehors des combats. C'est fou ! Il y a même des discussions. Évidemment, le Murderbot porte toujours un regard cynique et désabusé sur ces humains si casse-coups et implusifs.

Plus d'intelligences artificielles. On retrouve avec plaisir l' “ami” du Murderbot, ART (pour Asshole Research Transport).

Plus de space opéra. L'essentiel de récit se situe dans l'espace.

Plus de perspectives sur les corporations prête à désigner des colons “volontaires” et à les laisser crever sur une planète à la terraformation inachevée.

Plus de vrais moments prolongés de tension et d'incertitude.
On cotoie un peu plus ces “artéfact aliens”.

Plein de “plus” que j'aurais aimé lire avant dans des tomes addictifs mais au rythme trop énervé.

Je l'ai lu en Anglais.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Mais quel bonheur que ce livre, et plus globalement cette saga ! Franchement, je dois dire que j'adore.

Sur le fond, ça n'a l'air de pas grand chose. Pas de grand sense of wonder à la Baxter ou Watts, pas de grande théorie scientifique, pas non plus une anticipation particulièrement impressionnante de la société de demain. Bref, pas de la "grande" science fiction au sens où on pourrait l'entendre.

MAIS de la sacrément bonne science fiction quand même ! L'histoire traite en gros d'un androide, une sorte de robot à tuer dôté d'une conscience, qui s'est libéré de ses entraves, et qui se promène dans une galaxie ma foi bien dangereuse. Résultat : un regard acerbe sur sa société, une capacité assez folle à se retrouver au coeur de l'action, et une addiction aux séries qui ferait pâlir Netflix de jalousie. le style est efficace et, tout en traitant d'un robot tueur avec sérieux, le livre arrive à être drôle et attachant. Il m'arrive rarement de sourire en lisant un livre, même de SF, c'est souvent chose faite avec celui-ci.

Bref. J'avais déjà beaucoup apprécié les 4 premières novellas, et quand j'ai vu qu'il y avait un bouquin, je l'ai placé tout en haut de ma pile - pourtant longue en ce moment -. C'était un vrai plaisir à la lecture, et je ne peux conseiller à tout le monde de se lancer dans cet univers qui, avec le temps, s'étoffe progressivement et semble plein de promesses. J'ai vu que le prochain était déjà annoncé, avec le retour à une Novella : je le lirai avec plaisir, en remerciant l'éditeur qui fait quand même du sacrément bon boulot !

PS : oui, je suis enthousiaste, mais j'ai vraiment passé un bon moment, donc n'hésitez pas :)



Lien : https://www.sorties-sfff.fr/..
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Jusqu'alors, les aventures d'AssaSynth se déroulaient sur une petite centaine de pages, sous le format de novellas. Pour ce tome 5, en revanche, c'est à un vrai roman que nous avons droit. Mais AssaSynth faisant partie de mes personnages littéraires préférés, je n'ai pas boudé mon plaisir face à ce volume plus gros que les autres qui promettait de nombreuses aventures ! 🙂

Notre androïde préféré doit, comme d'habitude, tirer ses humains d'une bien mauvaise situation. Mais alors qu'iel a géré efficacement le problème, voilà que leur vaisseau est pris en chasse. Branle-bas de combat, fuite des uns mais capture des autres. AssaSynth se retrouve aux mains des assaillants, en compagnie d'une adolescente un peu trop futée et d'inconnus qui n'ont pas l'air de comprendre ce qu'ils font là. Quant au vaisseau qui les a attaqué, à sa grande surprise, il s'agit d'un vaisseau bien familier. Cette fois, ça ne va pas être simple de sortir de ce pétrin !

Après avoir adoré les tomes précédents, j'étais plus que ravie de plonger dans ce nouveau volume, d'autant plus qu'il était plus gros. J'ai même fait durer ma lecture, car je n'étais pas pressée de laisser AssaSynth, ni EVE.

J'ai été très heureuse d'ailleurs de retrouver le fameux Enfoiré Emmerdeur-de-Vaisseau-Expéditionnaire (ART en V.O.) qu'AssaSynth avait rencontré dans le tome 2. Leurs interactions restent du bonheur en barre ! ^^ (même s'ils se disputent tout le temps) (le ton ironique d'AssaSynth est toujours là, rassurez-vous !)

Mais pas que. Car ce tome 5 se place bien dans la continuité des autres volumes. AssaSynth continue à poursuivre son chemin, à présent qu'iel est libéré de son module superviseur, et va devoir faire face à certaines choses qu'iel refusait d'admettre (sérieusement, c'est un délice de lea voir évoluer !) (là encore, rassurez-vous, iel reste l'androïde asocial que l'on connaît et adore). L'action est, comme toujours, présente au rendez-vous. C'est tout simple : je n'ai pas vu passer les pages !

Le dernier quart est particulièrement palpitant, si bien que (c'est rare, vu que je suis une marmotte) je me suis retrouvée à vouloir absolument connaître la fin et à fermer le livre à 1h30 du matin parce que j'étais suspendue au devenir des personnages (et notamment d'AssaSynth). C'est une fin qui boucle la boucle, que je trouve tout à fait cohérente et très satisfaisante.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas éprouvé un tel blues post-lecture mais clairement, en refermant ce volume, j'ai mis du temps à jeter mon dévolu sur une autre lecture.

Cette chronique est bien brève et décousue, mais Effet de réseau est à la hauteur des volumes précédents, reprend certains personnages connus pour approfondir leur arc, en ajoute d'autres qu'on découvre avec joie et garde tout ce qui fait le sel de cette série. Je pense que mon blues post-lecture vient du fait que ce tome sonne vraiment comme une conclusion à la série, et une excellente (la boucle est bouclée, comme je disais !)

Consolation, un tome 6 est annoncé pour avril 2021 en V.O., je gage que la V.F. ne devrait pas tarder à suivre ! Mais le récit s'insèrera, chronologiquement, entre les tomes 4 et 5.
Lien : https://lullastories.wordpre..
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Feuilleton, saga galactique, soap opéra tout à la fois pour public très «girly» mais pas «boyish» ou alors gays «boyishs gentilloux»
Intrigue à n'en plus finir, histoire sentimentale entre humain et robot (bot) on a dépassé au niveau des genres le saphisme on est bien au-delà du trans, queer etc.
Maintenant c'est l'amourette, amours impossibles, entre robots et robots et robots et humain : cela tend vers cela mais c'est pas tout neuf en S.F, bien que le décor soit ici baroque et futuriste à souhait. On ne sait plus quoi aimer et donc un morceau de ferraille fera l'affaire: en fait on aime tout sauf son prochain le tout dans une magouille économico/financière mais galactique autour de trous de vers noirs (voir le site N.A.S.A pour plus amples explications idem pour le module spatial).

État d'âmes robotiques avec humour à l'anglaise par petites touches très constantes, fraîches et gentillettes, folâtres un peu le style de Lord Brett Sinclair et Danny Wilde les «potes» d'Amicalement Vôtre en version hétéro. du glamour toujours!

Gros robot bien affûté, efféminé et affublé du «iel» qui paraît assez peu neutre mais très «girly» mais avec un langage qu'en général on attribue au charretier mais dans la bouche du «iel» bourru.e car iel l'est, bourru.e, le.a bot ça change tout. Comme son pendant le vaisseau-pilote véritable entité ou gros machin de ferraille mais qui curieusement s'appelle EVE(?) un «iel» girly, gracieux.se mais teigneux.se aussi.

de l'action, encore de l'action et toujours de l'action, beaucoup de coups de tatanes, d'hémoglobine ou fluides robotiques, de crânes et boulons écrasés, ensuite chute de tension, beaucoup d' états d'âmes «je t'aime moi non plus» ponctués par des pings sonores bip ah ouais mais non Bip!, beaucoup de coups de mou avec des batteries à plat suite à une dépense d‘énergie trop intense mais bon on connais tous ça le phone déchargé. Connexion «big Brother» : Wi-Fi, 5G? Bluetooth? Écrans tactiles etc.

En plus, une brève crise d'adolescente (humaine) à gérer quand les hostiles sont de partout, entre deux coups de tatanes, un conseil «Nanny» On sent une filiation se mettre en place: le parent biologique c'est ringard!
Un vaisseau spatial avec plein de recoins secrets comme dans «la petite maison dans la prairie»
Des types toujours très et trop cucul, bobos, grosses têtes mais qui n'ont pas inventé le fil à couper le beurre. Un scientifique style Tournesol très sentimental, un autre plutôt style tonton Kouchner avec son sac de riz sur le dos très pointilleux sur la non violence. Cucul quoi! Bon fallait bien mettre quelques mâles (là je pouffe!) quand même. Y'a quand même les gris qui sont des mâles mais aussi très dégénérés et méchants (qu'est-ce qu'iel leur éclate la tête oh là là)
Je ne vois guère de S.F hormis des descriptions très réalistes mais surtout un aspect sociétal de genres et c'est irritant car Wells fait vibrer la fibre émotionnelle féminine de la ménagère américaine libérée. Un boy boy n'y trouve pas son compte!

Charmant, livre sociétal très contemporain, populaire voir populiste, on ne s'ennuie pas. On y voit trois choses :
La technique très contemporaine à peine « augmentée » navettes spatiales , informatique et virus mais bien décrites et facilement assimilable
L'action très speed on ne s'ennuie pas avec des scènes très parlantes même pour pour les entités nébuleuses.
le sociétal dans une société matriarcale à dominante homosexuelle d'une philanthropie sirupeuse de bons sentiments

J'ai hâte de savoir la fin. Oui je sais je n'ai pas pris le feuilleton dans l'ordre et donc j'ai des lacunes mais comme on joue sur la fibre affective, sur l'emprise émotionnelle, le décors, le contexte on s'en fout un peu et même beaucoup! Est-ce que «Iel» va tomber amoureux sérieusement de Mensah ou Arada mais déjà prise ou plutôt d' EVE? Oh la la !
« La suite à demain »
Murderbot
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AssaSynth est de retour ! Et c'est une excellente nouvelle, d'autant que l'auteur s'est fendu d'un texte au format long, pour plus de plaisir !
Attaché(e) au service du Dr Mensah et de sa famille, AssaSynth va une fois encore prouver toutes ses qualifications pour tirer ses humains du pétrin, le tout entre deux séances de programmes multimédias et des retrouvailles émouvantes avec EVE (Emmerdeur de Vaisseau Expéditionnaire, cf. tome 2).
Martha Wells joue à merveille du décalage. Notre robot assassin est bougon, iel est de mauvaise humeur ou en colère, ne comprend pas toujours les réactions bizarres des humains qui l'entourent, applique une logique infaillible d'efficacité et recherche l'approbation alors même que sa puissance de destruction est quasi illimitée. le déphasage entre la machine de guerre et ses propos d'une naïveté parfois enfantine est tordant, attendrissant et rend ce personnage attachant.
D'autant que la liberté et la vitesse d'exécution lui donne du temps pour penser… Et penser et réfléchir, n'est-ce pas un comportement… humain ?
Ce cinquième tome est une surprise géniale ! Car si les quatre précédentes novellas formaient un tout, il y avait encore moyen de creuser et de défricher plus avant le monde et la personnalité d'AssaSynth.
Voilà chose faite.
Encore !
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Vu la vitesse à laquelle j'avais enchaîné les différentes novellas de Martha Wells mettant en scène l'unité de sécurité la plus bougonne et la plus accro aux soap opéra de la galaxie, je ne pouvais que me procurer son premier roman presque le jour de sa sortie. Et donc j'ai dévoré Network Effet, mettant de nouveau en scène Murderbot quelques semaines après la fin de Exit Strategy. Désormais libre et vivant avec ses anciens clients, l'unité travaille en consultant en sécurité en indépendant et comme garde du corps pour une partie de la famille du Dr Mensah. Quand à l'occasion d'une mission hors système leur vaisseau d'étude est arraisonné par un autre vaisseau supposé amical, Murderbot va devoir revoir ses priorités, et faire le tri entre ses amis et ses ennemis.
En changeant de format, Martha Wells a pris un risque. Là où les novellas permettaient de restreindre l'action quitte à frustrer le lecteur comme dans All Systems Red, Network Effect présente lui quelques longueurs. Soyons honnêtes, la prise d'otage du premier chapitre et une bonne partie du deuxième ne servent qu'à présenter le personnage principal et ses particularités au cas où vous n'auriez pas lu les novellas précédentes. le début du roman m'a laissé une forte impression de déjà-vu… Même si les remarques de MurderBot sont toujours plaisantes à lire, j'avais un peu l'impression de tourner en rond jusqu'à l'arrivée du vaisseau ami ou ennemi. A ce moment là, on entre de plain-pied dans l'aventure. Et Martha Wells arrive de nouveau à nous surprendre. Aussi bien dans l'histoire elle-même de Network Effect qui se déroule dès cet instant sans temps morts et avec des retournements de situation imprévus, que dans l'évolution de son personnage principal. Dans les novellas, le problème de l'unité de sécurité était de comprendre les êtres humains et d'arriver à se fondre parmi eux. Dans Network Effect, celle-ci s'interroge plus sur les interactions entre les différentes entités artificielles, et sur les limites de la vie et du libre arbitre. Comme toujours, l'histoire est contée sur un ton léger, mais c'est cette réflexion en filigrane qui fait tout le charme de cette série. Martha Wells a déjà annoncé un nouveau roman mettant en scène MurderBot en 2021. Je le lirai surement, en espérant que les problèmes de rythme de celui-ci seront résolus d'ici là. Et j'aurais aimé en savoir plus sur cette forme de vie ni humaine ni artificielle rencontrée pour la première fois dans Network Effect, mais je doute qu'elle soit au programme du prochain épisode. A suivre ?
Lien : https://www.outrelivres.fr/t..
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