Feuilleton, saga galactique, soap opéra tout à la fois pour public très «girly» mais pas «boyish» ou alors gays «boyishs gentilloux»
Intrigue à n'en plus finir, histoire sentimentale entre humain et robot (bot) on a dépassé au niveau des genres le saphisme on est bien au-delà du trans, queer etc.
Maintenant c'est l'amourette, amours impossibles, entre robots et robots et robots et humain : cela tend vers cela mais c'est pas tout neuf en S.F, bien que le décor soit ici baroque et futuriste à souhait. On ne sait plus quoi aimer et donc un morceau de ferraille fera l'affaire: en fait on aime tout sauf son prochain le tout dans une magouille économico/financière mais galactique autour de trous de vers noirs (voir le site N.A.S.A pour plus amples explications idem pour le module spatial).
État d'âmes robotiques avec humour à l'anglaise par petites touches très constantes, fraîches et gentillettes, folâtres un peu le style de Lord Brett Sinclair et Danny Wilde les «potes» d'Amicalement Vôtre en version hétéro. du glamour toujours!
Gros robot bien affûté, efféminé et affublé du «iel» qui paraît assez peu neutre mais très «girly» mais avec un langage qu'en général on attribue au charretier mais dans la bouche du «iel» bourru.e car iel l'est, bourru.e, le.a bot ça change tout. Comme son pendant le vaisseau-pilote véritable entité ou gros machin de ferraille mais qui curieusement s'appelle EVE(?) un «iel» girly, gracieux.se mais teigneux.se aussi.
de l'action, encore de l'action et toujours de l'action, beaucoup de coups de tatanes, d'hémoglobine ou fluides robotiques, de crânes et boulons écrasés, ensuite chute de tension, beaucoup d' états d'âmes «je t'aime moi non plus» ponctués par des pings sonores bip ah ouais mais non Bip!, beaucoup de coups de mou avec des batteries à plat suite à une dépense d‘énergie trop intense mais bon on connais tous ça le phone déchargé. Connexion «big Brother» : Wi-Fi, 5G? Bluetooth? Écrans tactiles etc.
En plus, une brève crise d'adolescente (humaine) à gérer quand les hostiles sont de partout, entre deux coups de tatanes, un conseil «Nanny» On sent une filiation se mettre en place: le parent biologique c'est ringard!
Un vaisseau spatial avec plein de recoins secrets comme dans «la petite maison dans la prairie»
Des types toujours très et trop cucul, bobos, grosses têtes mais qui n'ont pas inventé le fil à couper le beurre. Un scientifique style Tournesol très sentimental, un autre plutôt style tonton
Kouchner avec son sac de riz sur le dos très pointilleux sur la non violence. Cucul quoi! Bon fallait bien mettre quelques mâles (là je pouffe!) quand même. Y'a quand même les gris qui sont des mâles mais aussi très dégénérés et méchants (qu'est-ce qu'iel leur éclate la tête oh là là)
Je ne vois guère de S.F hormis des descriptions très réalistes mais surtout un aspect sociétal de genres et c'est irritant car Wells fait vibrer la fibre émotionnelle féminine de la ménagère américaine libérée. Un boy boy n'y trouve pas son compte!
Charmant, livre sociétal très contemporain, populaire voir populiste, on ne s'ennuie pas. On y voit trois choses :
La technique très contemporaine à peine « augmentée » navettes spatiales , informatique et virus mais bien décrites et facilement assimilable
L'action très speed on ne s'ennuie pas avec des scènes très parlantes même pour pour les entités nébuleuses.
le sociétal dans une société matriarcale à dominante homosexuelle d'une philanthropie sirupeuse de bons sentiments
J'ai hâte de savoir la fin. Oui je sais je n'ai pas pris le feuilleton dans l'ordre et donc j'ai des lacunes mais comme on joue sur la fibre affective, sur l'emprise émotionnelle, le décors, le contexte on s'en fout un peu et même beaucoup! Est-ce que «Iel» va tomber amoureux sérieusement de Mensah ou Arada mais déjà prise ou plutôt d' EVE? Oh la la !
« La suite à demain »
Murderbot