On a peur de perdre ce qu’on croît nous appartenir. Mais rien ne nous appartient.
l'homme barbu en noir était un fanatique religieux qui venait tuer des enfants qu'il ne connaissait même pas dans une école parce qu'il pensait que cela ferait plaisir à son dieu imaginaire.
À cet instant, je comprends le problème des humains : leur imagination est plus souvent utilisée à faire leur malheur que leur bonheur.
Ainsi naquit la civilisation des humains, dont l'unique rôle était de préparer l'avènement du règne des chats.
«Entre
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d'entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à
communiquer.
Mais essayons quand même.»
p.393.
Tous ces êtres féroces autour de moi m’inspirent plus que jamais une grande soif de paix, de douceur, d’amitié.
Comme l’Enfer donne envie de connaître le Paradis.
Comme l’Obscurité donne envie de Lumière.
la ville de Nouvelle-Amsterdam n'exista qu'avec l'achat en 1626 per Pierre Minuit du territoire pour 60 florins, ce qui correspond à 25 euros d'aujourd'hui.
Ils ne s'aiment pas.
Ils se définissent par leurs différences plutôt que par leurs similarités.
Les chefs ne sont pas ceux qui sont les plus forts mais ceux qui donnent l’impression d’être le moins surpris par les événements nouveaux
Quand nous élevons les poulets en batterie, le virus de la grippe aviaire trouve des conditions propices pour se développer et touche l'homme ; quand nous maltraitons les bœufs avec l'élevage intensif, ils produisent la maladie du prion ; quand nous tuons les chauves-souris, les pangolins ou les serpents sur les marchés chinois, ce commerce engendre le coronavirus. Quand notre agriculture se réduit à différentes monocultures, les produits utilisés entraînent des invasions de nuages de sauterelles ; quand la pêche devient intensive, les méduses prolifèrent. Quand nous détruisons les forêts, nous augmentons le gaz carbonique dans l'atmosphère et nous dérèglons la météo. Quand nous aspirons le pétrole, il y a des tremblements de terre. Tout est lié.
Chaque acte a une conséquence. Si nous ne changeons pas notre manière de vivre ensemble, de toute façon d'autres animaux après les rats tenteront de nous envahir. Ce seront peut-être les blattes, ce seront peut-être les pigeons, ou même dans le domaine végétal les ailantes, ces plantes invasives dont l'action prédatrice a un impact sur toutes les autres plantes.