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3,69

sur 414 notes
Comme j'ai enfin réussi à mettre la main sur ce troisième épisode de la trilogie des Chats, je me le suis réservé pour une lecture détente pendant ces vacances de la Toussaint. Ayant lu il y a déjà un bon moment le début de la série, j'ai apprécié le rapide résumé des tomes précédents qui m'a remis personnages et événements en mémoire.
Nous retrouvons la chatte Bastet et ses 274 fidèles compagnons humains et animaux à bord du voilier "Dernier espoir", qui arrive en vue de New York. Ils ont fui la France envahie par les hordes du rat Tamerlan. Mais quelle déconvenue ! Ici les rats sont encore bien plus nombreux, plus gros et plus féroces, ayant réussi à s'adapter au virus mutant qui était censé les exterminer. L'arrivée sera tragique pour de nombreux passagers...
Les rescapés seront recueillis par la communauté des survivants new-yorkais, réfugiés dans les gratte-ciel les plus élevés qu'ils pensent inexpugnables. Les humains se sont organisés en 102 tribus, selon leur origines et leurs modes de vie. Bastet, conformément à la haute idée qu'elle a d'elle-même, va rapidement se mettre en tête de mener la guerre contre les rats. Mais pour cela elle va devoir surmonter des obstacles de taille, et notamment la réticence des dirigeants humains à l'admettre dans leurs rangs. Heureusement, elle ne manque pas de ressources.

Je savais bien sûr à quoi m'attendre, les caractères des principaux protagonistes ayant déjà été bien plantés lors des précédents épisodes. Et Bastet n'est certes pas devenue plus modeste ici ! Cependant, elle pointe bien souvent de la patte nos multiples défauts, qui pour certains nous mènent à la catastrophe écologique et parfois à la guerre. Par exemple cette propension qu'ont les humains à vouloir à tout prix imposer leur point de vue bien meilleur que celui des voisins. Ou à considérer chaque problème selon leur intérêt personnel... Ca pique un peu parfois, parce qu'on ne peut pas manquer d'y voir des références au monde actuel.
Werber ne s'érige pas en donneur de leçons, mais sous des dehors humoristiques et fantaisistes, ses univers nous rappellent bien souvent combien nos sociétés sont fragiles, et comme il peut être facile de basculer dans le chaos. Et rien que pour cela, je trouve qu'il vaut la peine d'être lu. Sans compter qu'au passage, on glane toujours quelques connaissances ou anecdotes plus ou moins utiles pour briller en société grâce aux chapitres consacrés à "L'encyclopédie du savoir relatif et absolu"; s'y ajoute cette fois une "bible des chats", Bastet désirant laisser sa trace dans la mémoire des créatures terrestres, mais d'un point de vue félin, bien sûr !
Comme je l'ai déjà écrit dans mon retour sur "Sa majesté des Chats", il ne faut pas chercher ici vraisemblance ou grande littérature. Et Werber a manifestement déjà produit des oeuvres largement plus qualitatives que cette trilogie assez déjantée. Mais cela reste très agréable à lire, que vous aimiez les chats, les rats, ou même les humains !
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Parce que j'aime les chats et que j'aime les romans, on m'a offert ce livre. Et parce que c'est un cadeau et que je suis gentille, je l'ai lu.
Honnêtement, j'étais abasourdie au début, avec cette histoire de chats, chiens, et quelques humains, qui atteignent les USA en bateau pour fuir les hordes de rats qui ont pris le pouvoir en Europe, après le grand Effondrement. Il faut dire que ce roman est le 3e tome d'une saga dont j'ignorais l'existence, mais un chapitre récapitule tout ce qui s'est précédemment passé. Toutefois, j'étais encore plus abasourdie en poursuivant ma lecture et en découvrant les aventures de la chatte Bastet, fan de Bach, capable de parler avec des humains, de piloter un drone, de recadrer Hillary Clinton, et de combattre des armées de rats. Sur quelle planète étais-je donc ?
Mais...
Alors que ce roman m'est d'abord apparu comme plutôt nul (gloups), je me suis surprise à tourner les pages avec avidité, pour connaître au plus vite la suite de l'histoire. Je me suis même surprise à partager certaines des pensées des chats et des rats, et j'ai apprécié la résonance gentiment écologique du livre. Mais je n'ai toujours pas compris s'il s'adresse à des enfants ou à des adultes -certains passages m'ont semblé effrontément violents.
Au final, je dois bien admettre que j'ai passé un bon moment. Même si c'est Bernard Werber et que ce n'est pas de la grande littérature, même si c'est totalement extravagant et que je ne suis pas habituée à ce genre de... "fantaisie", je ne regrette pas cette lecture.
Mais elle reste dispensable.
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Dernier tome de la trilogie sur les chats.
J'ai bien aimé les 2 1ers mais celui ci était malheureusement de trop pour moi.
J'ai trouvé que les aventures étaient très répétitives (toujours la même chose avec juste quelques détails qui changent) et Bastet a énormément perdu de son charme, sans savoir vraiment à quoi ça tient. J'ai ressenti une certaine lassitude au cours de ma lecture car en fait, je n'ai jamais été surprise.
Bref, une lecture moyenne, mais j'aime toujours autant les chats !
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Chatperlipopette ! Les USA sont envahis de rats !

Troisième épisode du monde vu par Bernard Werber à travers les yeux d'un chat. Plus particulièrement ceux de la femelle Bastet, sacré caractère, haute opinion d'elle. Ingénieuse au point d'être passée de chatte d'intérieur à déesse rassembleuse de toute l'animalerie terrestre (et pourtant toujours un brin égoïste), humains compris. Bon, sauf les rats…

L'auteur avait commencé « petit » en 2016, depuis un appartement parisien, à un moment où le monde que nous connaissions s'effondrait. Depuis, de chapitres en chapitres, il voit toujours plus grand, au point d'avoir imaginé débuter la confrontation finale à New York City. Bastet, en bonne Chatman, et grâce à son troisième oeil qui lui permet de se plonger dans toute la connaissance humaine (sa prise USB greffée sur son crâne), se débat, débat (et s'ébat). le sort du monde est entre ses griffes, et l'imagination de Werber.

Ah, l'imagination ! La plus puissante des armes mentales. L'écrivain fait preuve de facétie et d'invention pour raconter cette histoire. Il semble d'ailleurs s'amuser de plus en plus, et c'est contagieux.

Cette troisième aventure est toujours ludique, parfois d'une naïveté assumée (parce qu'elle est sans l'ignorance), et aussi joliment instructive.

L'enrichissement du lecteur passe toujours par des extraits de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, outil cher à Bernard Werber, et que Bastet s'est approprié. Moins d'extraits toutefois cette fois-ci, le malicieux et spirituel écrivain ayant décidé de privilégier l'action. La réflexion est toujours présente, cette confrontation entre chats / chiens / humains (perroquets, etc.) et les rats méritait un rythme soutenu.

La fantaisie est bien au rendez-vous, aidé par un mélange de félinité et d'anthropomorphisme. le type même de livre accessible à tous, qu'on pense sans prétention, mais qui s'avère nous faire gentiment réfléchir à nombre de sujets (et sur nous-même).

L'intrigue est ancrée dans notre monde, mais s'appuie sur les leçons du passé pour mieux regarder l'avenir. du moins, pour les rares survivants, en dehors de ces hordes de rats gras et hargneux…

Les lecteurs qui ont aimé les deux précédents épisodes seront heureux de voir un auteur s'amuser à les divertir. Les autres pourront entrer par cette porte dans ce monde vu par un chat et ses yeux verticaux.

Bernard Werber clôt sa trilogie chatesque avec un plaisir évident et communicatif. Oui, la communication est au centre de tout, et c'est ce qui sauvera le monde.

Si même les chats le pensent… Il serait peut-être temps de leur donner la « parole », vu que nos démocraties sont malades de ne plus se comprendre.

La planète des chats est un divertissement qui dit des choses sur nous et amuse. de quoi passer, quelques heures de détente assumée (en enrichissant ses pensées au passage).
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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Paris et ses environs envahis par la horde de rats menée par leur chef Tamerlan, la chatte Bastet et ses amis décident de prendre le large au Havre. New York est, paraît-il, en possession d'un raticide très efficace. Pas de temps à perdre pour sauver les quelques centaines d'humains et d'animaux. Mais l'espoir est de courte durée lorsqu'ils aperçoivent les gratte-ciels posés sur un tapis mouvant de couleur brune. Les rats américains sont bien plus gros… et bien plus nombreux !
Soudain, un signal en morse provient d'un des building et une nacelle est envoyée sur le bateau. Ils sont sauvés ! Enfin, après une sanglante bataille, il n'en reste que quelques uns qui seront intégrés parmi les quarante mille humains regroupés sur les plus hautes tours. Mais lorsqu'une fumée apparaît à l'horizon de l'océan, Bastet comprend que Tamerlan et les rats gris les ont suivis. La lutte se joue désormais contre des millions de rats et leurs deux chefs et la victoire semble bien illusoire.
C'est sans compter sur l'intelligence de Bastet et le soutien de ses amis. Ayant accès aux connaissances universelles par son Troisième Oeil, Bastet monte en sagesse, en prudence, en philosophie. Dans ce troisième tome, Bastet doit se battre non seulement contre l'envahisseur à poils mais également contre la bêtise humaine et leur inextinguible sentiment de supériorité. En bref, les propositions de la chatte pour un monde équilibrée ne sont pas du goût des humains qui ne sont pas prêts à vouloir partager.

La Planète des chats clôture une trilogie qui monte en puissance, qui offre de bons moments de lecture avec beaucoup de belles surprises.
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Je ne savais pas trop a quoi m'attendre avec ce troisième tome de cette saga, j'ai en effet détesté le premier tome mais beaucoup aimé le second.

Le troisième étant disponible en emprunt à ma bibliothèque je n'ai pas hésité plus longtemps et je dis avouer au début de ma lecture que j'ai été ravie de retrouver tous ces personnages le clan des chats, celui des rats que nous allons également retrouver et les humains qui les accompagnent

La plume de l'auteur est toujours aussi fluide et agréable à lire, cependant ce récit se déroulant aux Etats-Unis j'ai eu l'impression de lire un blockbuster américain à gros budget et niveau crédibilité du récit cela en prend un coup

J'ai cependant lu ce troisième tome rapidement et j'aime toujours lire les parties de L'encyclopédie du Savoir relatif et absolu qui nous apprend toujours de nombreuses
anecdotes.

J'avoue cependant que les personnages de cette saga ne sont pas ceux auxquels je me suis le plus attachés, Bastet n'est pas le personnage le plus sympathique à suivre malgré qu'elle ai des qualités.
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Très difficile de livrer un jugement tranché sur cet opus 3. On ne veut ni être trop dur, ni être dupe.
Alors certes, on se délecte des passages de l'Encyclopédie (en se demandant toujours "si c'est vrai" ; ceux qui ont leur téléphone près d'eux pendant la lecture s'amuseront certainement à vérifier), on s'intéresse à l'histoire, on a assez envie de voir comment les choses vont se dérouler. Pas trop quand même, car si je prends mon exemple, j'ai abandonné la lecture pendant près de deux mois, signe quand même que ce n'état pas si palpitant que ça.
Car il y a vraiment des choses qui irritent. D'abord l'écriture : Werber va à la ligne quasiment à chaque phrase ; cela m'a insupporté. Et qu'on ne me dise pas que c'est pour accentuer l'enchaînement des événements. J'y vois l'indice d'une piètre qualité. Imagine-t-on Zola procéder ainsi ?
Second reproche : le déroulement un peu puéril des évènements. On se croit dans un Walt Disney, dans un dessin animé. Un adulte un brin sérieux va lever les yeux au ciel à de nombreuses reprises. Si on y ajoute le discours un brin moralisateur de Werber, et les nombreuses redites dans la narration (la chatte aime nous rappeler ses exploits passés, ça frise le remplissage), on n'est pas vraiment conquis.
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🐱 Dernier tome de la saga des chats.
J'ai aimé le premier, moins le second et là, je dois dire que je l'ai lu un peu en diagonale.

🐱 Je n'en peux plus des rats et des combats de Bastet. Deux tomes sur le sujet, c'est trop pour moi. "La peste" de Camus bis ! et comme je n'ai pas aimé celui-ci, ces deux tomes ont du mal à passer.
Je comprends en revanche où Bernard Werber veut nous mener.
Le fait qu'il faut prendre soin les uns des autres, même si certains semblent moins utiles ou peu ragoutants.
Chacun a sa place et l'Humain avec sa propension à en vouloir toujours plus et à en faire trop, maltraite notre planète et nous finirons, tous, par le payer.
C'est d'ailleurs un peu le cas, déjà.
Il explique, comme je l'ai déjà vu dans des documentaires également, combien de temps mettrait la planète à se remettre de notre passage sur Terre. Plastique y compris.

🐱 Ce roman n'a pas changé ma vie, je fais à mon niveau ce que je peux pour être attentive à ce qui m'entoure.
Je suis apicultrice et je vois l'impact de l'Homme sur les abeilles. Pesticides, frelons et autres. Un carnage !

🐱 A vous de vous faire votre propre idée sur cette saga.
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Voici le dernier livre de cette belle trilogie...
Je l'ai comme ces prédécesseurs dévoré en quelques jours.

Ce troisième livre reste avec la même structure que les deux premiers : l'histoire du roman puis à chaque chapitre des anecdotes sur notre Histoire avec un grand H.

Mieux comprendre notre Histoire, notre Monde, notre mode de vie et appréhender les erreurs du passé. Et réaliser que malheureusement que tout est un éternel recommencement. L'humanité a une petite mémoire et les promesses d'aujourd'hui, seront oubliées demain... D'où cette importance de la transmission et de l'écriture !
Voir notre monde à travers les yeux d'une chatte mégalomane est drôle et très intéressant car au fond elle n'est pas si différente de nous.

J'avais malheureusement des soupçons sur certains passages mais je suis bien contente à la fin d'avoir raison !

Un petit sourire à la fin du livre de voir le nom de Patrick Baud (Alias Axolot) dans les remerciements !
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Dernier opus de l'histoire de Bastet après "sa majesté des chats" et "Demain les chats".
C'est mon préféré peut être parce qu'il y a une réelle fin.
Les rats ont envahi le monde par leur intelligence suprême. Nous retrouvons Bastet, Angelo, les humains et les autres à New York mais il y a beaucoup de victimes.
Il faut trouver des alliances, se procurer du matériel pour combattre, être ingénieux. Faut-il refaire les erreurs du passé. Il y a l'envie du pouvoir, beaucoup de sous entendu, d'individualisme.
Ce n'est pas le meilleur de Werber mais j'aime les chats 🐱.
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